ABIDJAN, Deux blogueurs ivoiriens très impliqués dans
l`aide aux victimes de la bousculade qui a fait 63 morts durant la nuit du
Nouvel An à Abidjan ont été retenus plusieurs heures par la police sans
explication, a-t-on appris vendredi auprès des intéressés.
Mohamed Diaby, blogueur actif sur les réseaux sociaux ivoiriens, a raconté
à l`AFP que l`un de ses collaborateurs avait été "gardé toute la nuit (de
jeudi à vendredi) par la police criminelle", et que lui-même y avait passé
deux heures vendredi matin, avant qu`ils ne ressortent libres tous les deux.
"Personne ne nous a dit ce qu`on nous reprochait" mais "il paraîtrait qu`on
nous soupçonne d`interférer avec les pouvoirs publics", a ajouté M. Diaby.
Le sort des deux blogueurs, qui avec une équipe réunissent des informations
pour aider les proches des victimes et parer aux "dysfonctionnements" de la
réponse de l`Etat au drame, a provoqué vendredi une intense mobilisation sur
les réseaux sociaux de Côte d`Ivoire.
Selon le dernier bilan officiel, 63 personnes, dont de nombreux jeunes, ont
été tuées et 48 blessées lors de la bousculade survenue durant les festivités
du Nouvel An.
Lors d`un Conseil des ministres vendredi, le président Alassane Ouattara a
de nouveau souhaité que les conclusions de l`enquête soient connues "assez
rapidement". Les premiers résultats doivent être communiqués ce week-end.
Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a estimé que cet accident a montré
le besoin de renforcer "le dispositif de veille et de sécurisation des sites
de manifestations publiques" et la nécessité de "redoubler de vigilance et de
rigueur en matière de protection civile".
"Le gouvernement avait pris l`ensemble des dispositions qui lui
paraissaient nécessaires", a toutefois souligné le porte-parole du
gouvernement Bruno Koné, après le Conseil des ministres.
Le parti de l`ancien président Laurent Gbagbo a réclamé la démission du
ministre de l`Intérieur, jugeant que les "précautions sécuritaires
nécessaires" n`avaient pas été prises.
eak-tmo/dif
l`aide aux victimes de la bousculade qui a fait 63 morts durant la nuit du
Nouvel An à Abidjan ont été retenus plusieurs heures par la police sans
explication, a-t-on appris vendredi auprès des intéressés.
Mohamed Diaby, blogueur actif sur les réseaux sociaux ivoiriens, a raconté
à l`AFP que l`un de ses collaborateurs avait été "gardé toute la nuit (de
jeudi à vendredi) par la police criminelle", et que lui-même y avait passé
deux heures vendredi matin, avant qu`ils ne ressortent libres tous les deux.
"Personne ne nous a dit ce qu`on nous reprochait" mais "il paraîtrait qu`on
nous soupçonne d`interférer avec les pouvoirs publics", a ajouté M. Diaby.
Le sort des deux blogueurs, qui avec une équipe réunissent des informations
pour aider les proches des victimes et parer aux "dysfonctionnements" de la
réponse de l`Etat au drame, a provoqué vendredi une intense mobilisation sur
les réseaux sociaux de Côte d`Ivoire.
Selon le dernier bilan officiel, 63 personnes, dont de nombreux jeunes, ont
été tuées et 48 blessées lors de la bousculade survenue durant les festivités
du Nouvel An.
Lors d`un Conseil des ministres vendredi, le président Alassane Ouattara a
de nouveau souhaité que les conclusions de l`enquête soient connues "assez
rapidement". Les premiers résultats doivent être communiqués ce week-end.
Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a estimé que cet accident a montré
le besoin de renforcer "le dispositif de veille et de sécurisation des sites
de manifestations publiques" et la nécessité de "redoubler de vigilance et de
rigueur en matière de protection civile".
"Le gouvernement avait pris l`ensemble des dispositions qui lui
paraissaient nécessaires", a toutefois souligné le porte-parole du
gouvernement Bruno Koné, après le Conseil des ministres.
Le parti de l`ancien président Laurent Gbagbo a réclamé la démission du
ministre de l`Intérieur, jugeant que les "précautions sécuritaires
nécessaires" n`avaient pas été prises.
eak-tmo/dif