Vedette montante de la musique sénégalaise, Aïda Samba cartonne du côté de Dakar avec son tout premier album intitulé « Sarabaa», une œuvre de huit titres et un remix. De passage à Abidjan, le week-end dernier, à l’occasion de la 12ème soirée des Kora Awards, qui l’a sacrée « Meilleure artiste féminine de la catégorie Musique traditionnelle », elle a bien voulu se confier au Patriote. Entretien.
Le Patriote : Vous avez gagné le Kora de la meilleure artiste féminine de musique traditionnelle. C’est une grande surprise pour vous ?
Aïda Samb : Oui. Etre nominée aux Kora Awards et y gagner un prix alors que je ne suis qu’à mon premier album, je l’avoue, ce n’était pas évident. Mais, je rends grâce à Dieu qui m’a donné la force de réaliser mon premier album. Je suis très contente de recevoir ce prix. Déjà, je ne m’attendais pas à être nominée à ces Koras. Et y remporter un prix, est donc une grande surprise pour moi.
Le Patriote : Pourtant, vous ne manquez pas d’expérience…
Aïda Samb : Cela fait effectivement neuf ans que je suis dans la musique. J’ai côtoyé de grands noms de la musique au Sénégal comme par exemple Youssou Ndour, Baaba Maal et bien autres. J’ai travaillé avec les meilleurs artistes de mon pays.
Le Patriote : Pourquoi alors avoir attendu neuf ans pour sortir votre album. Est-ce à dire que vous n’aviez pas suffisamment confiance en vous ?
Aïda Samb : Non, ce n’est pas cela. Je voulais faire beaucoup de recherches sur le plan musical, accumuler le maximum d’expériences avant de me lancer dans le bain de la chanson. Et je le confesse, les nombreuses années que j’ai passées derrière ces artistes connus m’ont forgé musicalement et permis de réaliser aujourd’hui « Sarabaa », mon tout premier album. Et c’est tout ce travail de longue haleine dans l’ombre qui a été récompensé par les Kora Awards.
LP : Que signifie justement « Sarabaa » ?
Aïda Samb : Je suis issue d’une grande famille de griots toucouleurs. Je suis née et j’ai donc grandi dans la musique. Je peux aujourd’hui dire que je suis l’héritière de cette famille. Le morceau Sarabaa a été chanté par mon grand-père. Je l’ai donc repris. Il veut juste dire « retour à nos valeurs ».
LP : Quels sont les thèmes que vous développez dans cet album essentiellement chanté en Wolof?
Aïda Samb : Je chante l’amour, le devoir des jeunes qui doivent respecter leurs parents et leurs aînés. J’évoque aussi l’immigration en demandant aux jeunes africains qui désirent immigrer en Europe de le prendre pas les pirogues. C’est dangereux. Je ne suis pas contre l’aventure. Mais, ce que je leur conseille, de ne partir que s’ils ont un visa. Emprunter les pirogues, ce n’est vraiment pas bien. Qu’ils se gardent de le faire.
L.P : Quels sont vos projets après les Koras ?
Aïda Samb : Je prépare une tournée à l’intérieur du Sénégal dans les écoles. J’y vais pour sensibiliser les élèves sur la nécessité et l’importance de bien travailler en classe. Je leur dirai de prendre exemple sur moi, car j’ai poursuivi mes études jusqu’en terminale où j’ai arrêté par passion pour la musique. Je leur ferai comprendre que les études sont très importantes dans la vie. Et qu’il faut qu’ils étudient avec sérieux et rigueur. Je vais parcourir les quatorze régions du Sénégal pour sensibiliser les élèves. Ensuite, j’enchaînerai avec une tournée internationale en Europe.
Réalisée par Y. Sangaré
Le Patriote : Vous avez gagné le Kora de la meilleure artiste féminine de musique traditionnelle. C’est une grande surprise pour vous ?
Aïda Samb : Oui. Etre nominée aux Kora Awards et y gagner un prix alors que je ne suis qu’à mon premier album, je l’avoue, ce n’était pas évident. Mais, je rends grâce à Dieu qui m’a donné la force de réaliser mon premier album. Je suis très contente de recevoir ce prix. Déjà, je ne m’attendais pas à être nominée à ces Koras. Et y remporter un prix, est donc une grande surprise pour moi.
Le Patriote : Pourtant, vous ne manquez pas d’expérience…
Aïda Samb : Cela fait effectivement neuf ans que je suis dans la musique. J’ai côtoyé de grands noms de la musique au Sénégal comme par exemple Youssou Ndour, Baaba Maal et bien autres. J’ai travaillé avec les meilleurs artistes de mon pays.
Le Patriote : Pourquoi alors avoir attendu neuf ans pour sortir votre album. Est-ce à dire que vous n’aviez pas suffisamment confiance en vous ?
Aïda Samb : Non, ce n’est pas cela. Je voulais faire beaucoup de recherches sur le plan musical, accumuler le maximum d’expériences avant de me lancer dans le bain de la chanson. Et je le confesse, les nombreuses années que j’ai passées derrière ces artistes connus m’ont forgé musicalement et permis de réaliser aujourd’hui « Sarabaa », mon tout premier album. Et c’est tout ce travail de longue haleine dans l’ombre qui a été récompensé par les Kora Awards.
LP : Que signifie justement « Sarabaa » ?
Aïda Samb : Je suis issue d’une grande famille de griots toucouleurs. Je suis née et j’ai donc grandi dans la musique. Je peux aujourd’hui dire que je suis l’héritière de cette famille. Le morceau Sarabaa a été chanté par mon grand-père. Je l’ai donc repris. Il veut juste dire « retour à nos valeurs ».
LP : Quels sont les thèmes que vous développez dans cet album essentiellement chanté en Wolof?
Aïda Samb : Je chante l’amour, le devoir des jeunes qui doivent respecter leurs parents et leurs aînés. J’évoque aussi l’immigration en demandant aux jeunes africains qui désirent immigrer en Europe de le prendre pas les pirogues. C’est dangereux. Je ne suis pas contre l’aventure. Mais, ce que je leur conseille, de ne partir que s’ils ont un visa. Emprunter les pirogues, ce n’est vraiment pas bien. Qu’ils se gardent de le faire.
L.P : Quels sont vos projets après les Koras ?
Aïda Samb : Je prépare une tournée à l’intérieur du Sénégal dans les écoles. J’y vais pour sensibiliser les élèves sur la nécessité et l’importance de bien travailler en classe. Je leur dirai de prendre exemple sur moi, car j’ai poursuivi mes études jusqu’en terminale où j’ai arrêté par passion pour la musique. Je leur ferai comprendre que les études sont très importantes dans la vie. Et qu’il faut qu’ils étudient avec sérieux et rigueur. Je vais parcourir les quatorze régions du Sénégal pour sensibiliser les élèves. Ensuite, j’enchaînerai avec une tournée internationale en Europe.
Réalisée par Y. Sangaré