Dans cet entretien qu’il nous a accordé, le capitaine Inza Fofana, commandant des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) basées à Grand-Bassam explique comment les forces régulières ont déjoué une troisième attaque à Bonoua.
Une attaque aurait été déjouée à Bonoua dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier. Confirmez-vous l’information ?
Effectivement, nous avons déjoué, une attaque dans la localité de Bonoua. La police et les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), suite à un coup de fil anonyme, se sont rendues illico sur les lieux, le mardi 1er janvier autour de 11 heures.
Comment avez-vous mené l’opération ?
Après le coup de fil anonyme, nous avons d’abord dépêché une équipe sur le terrain pour vérifier l’information. Elle était avérée. Les armes avaient été localisées. L’endroit était déjà encerclé. Dès qu’on a reçu la confirmation, nous nous sommes déployés en grand nombre. Les armes étaient stockées dans un couloir entre deux constructions à Bégnéry un sous-quartier de Bonoua, non loin du commissariat de police. L’opération a duré plus de deux heures d’horloge.
Qu’avez-vous trouvé exactement ?
Des armes de guerre et des munitions. Il s’agit de six kalachnikovs et treize chargeurs de kalachnikovs, 2088 munitions de kalachnikovs, 1Rpg7 de type lance-roquettes anti-char, dix-huit roquettes, onze détonateurs T80 de type fusil mitrailleur.
Quel était le nombre des assaillants ?
Nous n’avons pas pu les dénombrer ; étant donné que certains d’entre eux étaient en fuite. Nous avons pu mettre la main sur un seul, parce que la même source avait indiqué l’endroit où logeait l’un des assaillants. Pendant que nous mettions la main sur les armes et munitions, un autre groupe est allé cueillir l’assaillant. Chez lui, nous avons trouvé des effets militaires et une kalachnikov démontée. Ce dernier dont nous taisons le nom est à la disposition de la police pour des enquêtes. Les jours suivants nous situeront sur ses complices.
Que comptez-vous faire pour débarrasser les populations de ces assaillants ?
Désormais, nous allons faire broyer du noir aux éventuels aventuriers. Celui que nous prendrons payera cash. Nous serons en tous cas sans pitié, parce que nous avons remarqué que ces assaillants veulent faire de la ville de Bonoua, leur base-arrière pour atteindre leurs objectifs. Mais la récréation est terminée. Que la population se tranquillise ; nous assurons sa sécurité. La zone est bouclée ; des patrouilles se font de jour comme de nuit. D’autres stratégies que je dirai top secret sont mises également en place pour parer à toute éventualité.
Entretien réalisé par Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
Une attaque aurait été déjouée à Bonoua dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier. Confirmez-vous l’information ?
Effectivement, nous avons déjoué, une attaque dans la localité de Bonoua. La police et les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), suite à un coup de fil anonyme, se sont rendues illico sur les lieux, le mardi 1er janvier autour de 11 heures.
Comment avez-vous mené l’opération ?
Après le coup de fil anonyme, nous avons d’abord dépêché une équipe sur le terrain pour vérifier l’information. Elle était avérée. Les armes avaient été localisées. L’endroit était déjà encerclé. Dès qu’on a reçu la confirmation, nous nous sommes déployés en grand nombre. Les armes étaient stockées dans un couloir entre deux constructions à Bégnéry un sous-quartier de Bonoua, non loin du commissariat de police. L’opération a duré plus de deux heures d’horloge.
Qu’avez-vous trouvé exactement ?
Des armes de guerre et des munitions. Il s’agit de six kalachnikovs et treize chargeurs de kalachnikovs, 2088 munitions de kalachnikovs, 1Rpg7 de type lance-roquettes anti-char, dix-huit roquettes, onze détonateurs T80 de type fusil mitrailleur.
Quel était le nombre des assaillants ?
Nous n’avons pas pu les dénombrer ; étant donné que certains d’entre eux étaient en fuite. Nous avons pu mettre la main sur un seul, parce que la même source avait indiqué l’endroit où logeait l’un des assaillants. Pendant que nous mettions la main sur les armes et munitions, un autre groupe est allé cueillir l’assaillant. Chez lui, nous avons trouvé des effets militaires et une kalachnikov démontée. Ce dernier dont nous taisons le nom est à la disposition de la police pour des enquêtes. Les jours suivants nous situeront sur ses complices.
Que comptez-vous faire pour débarrasser les populations de ces assaillants ?
Désormais, nous allons faire broyer du noir aux éventuels aventuriers. Celui que nous prendrons payera cash. Nous serons en tous cas sans pitié, parce que nous avons remarqué que ces assaillants veulent faire de la ville de Bonoua, leur base-arrière pour atteindre leurs objectifs. Mais la récréation est terminée. Que la population se tranquillise ; nous assurons sa sécurité. La zone est bouclée ; des patrouilles se font de jour comme de nuit. D’autres stratégies que je dirai top secret sont mises également en place pour parer à toute éventualité.
Entretien réalisé par Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam