Abidjan – Dans son communiqué comptant pour le mois de décembre, le programme IGNITE fait savoir qu’à la lumière des études menées à ce jour, aucune donnée ne permet d’interdire la consommation de café en cas de pathologie digestive.
Dans son dernier communiqué portant sur le thème « Café et pathologies digestives », le programme IGNITE qui mène une campagne visant à informer, éduquer et communiquer sur les effets du café sur la santé, rappelle que le café est souvent incriminé dans les troubles digestifs tels que le reflux gastro-œsophagien (RGO), la dyspepsie, les ulcères gastroduodénaux et la colopathie fonctionnelle.
Concernant le RGO, le programme note qu’il avait été déjà montré que la consommation de café à jeun le déclenchait surtout chez des sujets qui en souffrent. « Cependant cet effet était moindre avec le café décaféiné. De plus, les jus d’orange et de tomates étaient aussi incriminés et surtout plus récemment le tabac et la consommation excessive de sel. En 2007, une étude suédoise portant sur plus de 25 000 personnes a innocenté le café et mis l’accent sur la surcharge pondérale, le tabac et le stress professionnel », souligne le texte.
Pour la dyspepsie non ulcéreuse caractérisée par des douleurs de la partie supérieure de l’estomac et des difficultés de digestion, aucune relation sérieuse n’a non plus été établie avec le café. « Au contraire, les facteurs incriminés semblent plutôt les mêmes que pour le RGO », précise le programme IGNITE.
Les ulcères gastroduodénaux sont pour la plupart liés à une infection par une bactérie nommée Helicobacter pilori favorisant un excès d’acidité au niveau de l’estomac et du duodénum. Aucune relation n’a été établie entre cette bactérie et la consommation de café.
« Par ailleurs, le café intervient peu sur les mécanismes à la base des ulcères gastroduodénaux », indique le document qui ajoute que des études épidémiologiques menées notamment dans les pays scandinaves et en Italie n’ont montré aucune relation entre le café avec ou sans caféine et le risque d’ulcère. Elles ont plutôt retrouvé des facteurs favorisants bien connus tels le tabac et le stress.
Pour la colopathie fonctionnelle, le café en augmentant la motricité du colon chez certains sujets pourrait stimuler la sensibilité des sujets souffrant de colopathie fonctionnelle. Cependant, aucune relation n’a été clairement établie entre les deux. « Il est intéressant de noter par contre que par ce mécanisme, le café améliorerait la constipation », rapporte le communiqué d’IGNITE| Café et Santé, un univers à découvrir.
cmas
Dans son dernier communiqué portant sur le thème « Café et pathologies digestives », le programme IGNITE qui mène une campagne visant à informer, éduquer et communiquer sur les effets du café sur la santé, rappelle que le café est souvent incriminé dans les troubles digestifs tels que le reflux gastro-œsophagien (RGO), la dyspepsie, les ulcères gastroduodénaux et la colopathie fonctionnelle.
Concernant le RGO, le programme note qu’il avait été déjà montré que la consommation de café à jeun le déclenchait surtout chez des sujets qui en souffrent. « Cependant cet effet était moindre avec le café décaféiné. De plus, les jus d’orange et de tomates étaient aussi incriminés et surtout plus récemment le tabac et la consommation excessive de sel. En 2007, une étude suédoise portant sur plus de 25 000 personnes a innocenté le café et mis l’accent sur la surcharge pondérale, le tabac et le stress professionnel », souligne le texte.
Pour la dyspepsie non ulcéreuse caractérisée par des douleurs de la partie supérieure de l’estomac et des difficultés de digestion, aucune relation sérieuse n’a non plus été établie avec le café. « Au contraire, les facteurs incriminés semblent plutôt les mêmes que pour le RGO », précise le programme IGNITE.
Les ulcères gastroduodénaux sont pour la plupart liés à une infection par une bactérie nommée Helicobacter pilori favorisant un excès d’acidité au niveau de l’estomac et du duodénum. Aucune relation n’a été établie entre cette bactérie et la consommation de café.
« Par ailleurs, le café intervient peu sur les mécanismes à la base des ulcères gastroduodénaux », indique le document qui ajoute que des études épidémiologiques menées notamment dans les pays scandinaves et en Italie n’ont montré aucune relation entre le café avec ou sans caféine et le risque d’ulcère. Elles ont plutôt retrouvé des facteurs favorisants bien connus tels le tabac et le stress.
Pour la colopathie fonctionnelle, le café en augmentant la motricité du colon chez certains sujets pourrait stimuler la sensibilité des sujets souffrant de colopathie fonctionnelle. Cependant, aucune relation n’a été clairement établie entre les deux. « Il est intéressant de noter par contre que par ce mécanisme, le café améliorerait la constipation », rapporte le communiqué d’IGNITE| Café et Santé, un univers à découvrir.
cmas