Les tarifs réglementés de l’électricité pourraient augmenter les jours à venir. Probablement au plus tard en mars prochain, avant la troisième revue économique et financière. C’est la certitude qui découle de la rencontre que le directeur général du Fmi, Christine Lagarde, a eue le lundi 7 janvier dernier, avec la société civile. « Après l’augmentation du gaz et du super, nous allons passer à l’énergie », a-t-elle indiqué, en pensant à l’énergie électrique. Cette annonce confirme ses déclarations devant les députés Rhdp, ce même jour, comme pour insister. « Relever le défi de l’inclusion implique des actions multiformes. Cela passe certes par l’investissement dans le capital humain et dans l’emploi, comme je viens de l’évoquer, mais aussi par de solides dépenses sociales, notamment pour atténuer les souffrances des citoyens les plus démunis. Cela doit toutefois aller de pair avec une réduction des dépenses dans les domaines où la dépense publique n’est pas très performante, comme les subventions aux prix de l’énergie. Ces types de subventions ont des effets négatifs sur le budget, l’efficience économique, l’équité et l’inclusion et sur l’environnement ».
Le dire devant la société civile et le parlement signifie que la question est importante pour le Fmi. En bon élève de cette institution, Alassane Ouattara avait déjà anticipé. Lors de la cérémonie de présentation des vœux, il avait annoncé les couleurs : «(...) L’augmentation du prix du gaz et du super n’est pas une mesure surprise. C’est une mesure qui aurait dû être prise dès notre arrivée aux affaires. C’est-à-dire en mai 2011. Peut-être que nous aurions dû communiquer à ce moment-là car le secteur électrique était au bord du gouffre, la Sir était au bord de la faillite et la Petroci prête à fermer. Il fallait prendre des mesures de restructuration au niveau de ces entités et ensuite voir comment alléger le poids des mesures arrêtées sur les populations les plus démunies ».
Selon un conseiller à la présidence de la République, l’augmentation du tarif de l’électricité est inévitable. Car ce secteur constitue un poids dans la relance économique. Toujours selon lui, il y a un déficit financier d’environ 129 milliards FCFA qui n`arrive pas à couvrir ses coûts d`exploitation, et ses besoins d`investissement.
L’augmentation du prix de l’électricité sera un coup de matraque qui abaissera davantage le niveau de vie des ménages. La première conséquence sera aussi d’accroître de façon sensible la précarité énergétique de centaines de milliers de familles en difficulté qui subissent déjà les contrecoups de la cherté de la vie.
Les secteurs industriel et de l’hôtellerie sont les premiers à pâtir de la hausse des prix de l’électricité. En effet, par arrêté interministériel N°017/MMPE/MEF du 04/04/12 portant modification des tarifs de l’électricité, les tarifs de l’électricité des clients moyenne tension et haute tension ont subi une augmentation de 10% sur les primes fixes et sur les consommations d’énergie depuis le 1er mai dernier. Prochainement au tour de la majorité des Ivoiriens. Paradoxe: pendant la campagne présidentielle, M. Ouattara avait promis de réduire le coût de la vie.
Djè Abel
Le dire devant la société civile et le parlement signifie que la question est importante pour le Fmi. En bon élève de cette institution, Alassane Ouattara avait déjà anticipé. Lors de la cérémonie de présentation des vœux, il avait annoncé les couleurs : «(...) L’augmentation du prix du gaz et du super n’est pas une mesure surprise. C’est une mesure qui aurait dû être prise dès notre arrivée aux affaires. C’est-à-dire en mai 2011. Peut-être que nous aurions dû communiquer à ce moment-là car le secteur électrique était au bord du gouffre, la Sir était au bord de la faillite et la Petroci prête à fermer. Il fallait prendre des mesures de restructuration au niveau de ces entités et ensuite voir comment alléger le poids des mesures arrêtées sur les populations les plus démunies ».
Selon un conseiller à la présidence de la République, l’augmentation du tarif de l’électricité est inévitable. Car ce secteur constitue un poids dans la relance économique. Toujours selon lui, il y a un déficit financier d’environ 129 milliards FCFA qui n`arrive pas à couvrir ses coûts d`exploitation, et ses besoins d`investissement.
L’augmentation du prix de l’électricité sera un coup de matraque qui abaissera davantage le niveau de vie des ménages. La première conséquence sera aussi d’accroître de façon sensible la précarité énergétique de centaines de milliers de familles en difficulté qui subissent déjà les contrecoups de la cherté de la vie.
Les secteurs industriel et de l’hôtellerie sont les premiers à pâtir de la hausse des prix de l’électricité. En effet, par arrêté interministériel N°017/MMPE/MEF du 04/04/12 portant modification des tarifs de l’électricité, les tarifs de l’électricité des clients moyenne tension et haute tension ont subi une augmentation de 10% sur les primes fixes et sur les consommations d’énergie depuis le 1er mai dernier. Prochainement au tour de la majorité des Ivoiriens. Paradoxe: pendant la campagne présidentielle, M. Ouattara avait promis de réduire le coût de la vie.
Djè Abel