Aujourd’hui, vendredi 11 janvier 2013, cela fait un an que le ministre d’Etat Paul-Antoine Bohoun Bouabré a tiré sa révérence à Jérusalem, en Israël, loin de sa terre natale. Il a été contraint en exil par les tenants actuels du pouvoir ivoirien. Au-delà de la commémoration de la date d’anniversaire de son décès, l’évocation seule du nom de l’ex-ministre de l’Economie et des Finances du président Laurent Gbagbo suffit à faire comprendre que le pouvoir Ouattara a littéralement échoué dans sa gestion des affaires économiques.
En effet, avec peu de moyens et sans appuis, le régime Gbagbo a réussi à maintenir la Côte d’Ivoire débout. Contrairement aux dirigeants actuels qui peinent à maintenir le pays sur les rails malgré l’entièreté du territoire et de nombreux soutiens extérieurs.
Nommé à la tête du ministère de l’Economie et des Finances au moment où la Côte d’Ivoire traversait une situation économique difficile, Bohoun Bouabré, avec prudence et réalisme, a su garder le navire ivoire à flot. Dès 2001, il fait adopter par le parlement un budget dit sécurisé qui s’établit à 1289,1 milliards FCFA. « Ce budget ne prend en compte que les entrées que nous sommes certains de recouvrer (…) ce budget n’intègre aucun appui extérieur », avait-t-il expliqué. Succès total. Convaincus par la transparence dans la gestion et la bonne gouvernance, les bailleurs de fonds renouent avec l’Etat de Côte d’Ivoire. L’année suivante, Bohoun Bouabré fait adopter un budget dit d’assainissement qui s’élève à 1.946,6 milliards FCFA. Tout allait bien jusqu’à ce qu’une rébellion attaque le pays dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002. Prudent et réaliste, le ministre de l’Economie et des Finances revoit ses prétentions à la baisse avec un budget de 1.518,9 milliards de F CFA. Ce qui permet de retrouver une stabilité économique. En 2004, le budget connait une hausse de 30% pour s’établir à 1.987,3 milliards FCFA. « C’est un projet de budget qui se situe dans les normes habituelles, c’est un message important qui nous indique que le pays a amorcé la normalisation », avait déclaré Bohoun Bouabré.
Avec ces différentes stratégies, l’ex-argentier du président Laurent Gbagbo a démontré qu’il était un économiste réaliste qui tenait compte de la situation sociopolitique pour la mise en place de systèmes économiques viables et efficaces. Toute chose qui a permis à la Côte d’Ivoire de rester économiquement débout dans un contexte où elle était coupée et donc ne fonctionnait qu’avec les ressources de la moitié du pays. Pire, elle n’avait le soutien d’aucun bailleur de fonds.
Tout le contraire du pouvoir Ouattara qui, malgré tous les appuis extérieurs et les ressources de la totalité du pays, n’arrive pas à faire avancer la Côte d’Ivoire économiquement. La pauvreté va grandissante, le chômage s’accroît et tous les indicateurs demeurent au rouge. Et ce ne sont pas les fleurs, que lui lance Christine Lagarde, directeur général du Fmi, qui rendront le pouvoir Ouattara meilleur.
Koné Modeste
En effet, avec peu de moyens et sans appuis, le régime Gbagbo a réussi à maintenir la Côte d’Ivoire débout. Contrairement aux dirigeants actuels qui peinent à maintenir le pays sur les rails malgré l’entièreté du territoire et de nombreux soutiens extérieurs.
Nommé à la tête du ministère de l’Economie et des Finances au moment où la Côte d’Ivoire traversait une situation économique difficile, Bohoun Bouabré, avec prudence et réalisme, a su garder le navire ivoire à flot. Dès 2001, il fait adopter par le parlement un budget dit sécurisé qui s’établit à 1289,1 milliards FCFA. « Ce budget ne prend en compte que les entrées que nous sommes certains de recouvrer (…) ce budget n’intègre aucun appui extérieur », avait-t-il expliqué. Succès total. Convaincus par la transparence dans la gestion et la bonne gouvernance, les bailleurs de fonds renouent avec l’Etat de Côte d’Ivoire. L’année suivante, Bohoun Bouabré fait adopter un budget dit d’assainissement qui s’élève à 1.946,6 milliards FCFA. Tout allait bien jusqu’à ce qu’une rébellion attaque le pays dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002. Prudent et réaliste, le ministre de l’Economie et des Finances revoit ses prétentions à la baisse avec un budget de 1.518,9 milliards de F CFA. Ce qui permet de retrouver une stabilité économique. En 2004, le budget connait une hausse de 30% pour s’établir à 1.987,3 milliards FCFA. « C’est un projet de budget qui se situe dans les normes habituelles, c’est un message important qui nous indique que le pays a amorcé la normalisation », avait déclaré Bohoun Bouabré.
Avec ces différentes stratégies, l’ex-argentier du président Laurent Gbagbo a démontré qu’il était un économiste réaliste qui tenait compte de la situation sociopolitique pour la mise en place de systèmes économiques viables et efficaces. Toute chose qui a permis à la Côte d’Ivoire de rester économiquement débout dans un contexte où elle était coupée et donc ne fonctionnait qu’avec les ressources de la moitié du pays. Pire, elle n’avait le soutien d’aucun bailleur de fonds.
Tout le contraire du pouvoir Ouattara qui, malgré tous les appuis extérieurs et les ressources de la totalité du pays, n’arrive pas à faire avancer la Côte d’Ivoire économiquement. La pauvreté va grandissante, le chômage s’accroît et tous les indicateurs demeurent au rouge. Et ce ne sont pas les fleurs, que lui lance Christine Lagarde, directeur général du Fmi, qui rendront le pouvoir Ouattara meilleur.
Koné Modeste