Le 4ème congrès ordinaire du Parti ivoirien des travailleurs (Pit) a débuté hier à la Caistab au Plateau. Un congrès qui sera marqué par l’élection d’un nouveau président en remplacement de Francis Vangah Wodié.
Si le 4ème congrès ordinaire du Pit suscite l’attention des observateurs de la scène politique ivoirienne, c’est surtout pour la ‘’guerre’’ de succession du fondateur du parti, Francis Wodié. Ils seront deux à s’affronter. Séka Séka Joseph et Aka Ahizi Daniel. Quatre candidats étaient en lice pour cette succession. Mais un comité de médiation a été mis en place pour aboutir à un consensus autour de Séka séka Joseph. Kouablan François, Kouassi Kouadio Mermoz se sont alignés, quand Aka Ahizi s’est opposé au choix de Séka Séka, appelant à donner force à la démocratie. Ainsi, dimanche, les électeurs du Pit iront aux urnes pour départager les deux candidats. D’aucuns n’hésitent pas à affirmer que deux camps s’affrontent, en l’occurrence les pro-Wodié et pro-Gnonsoa. Les premiers avaient massivement exprimé leur soutien à Alassane Ouattara pour le second tour de la présidentielle de 2010, alors que les seconds s’exprimaient en faveur de Laurent Gbagbo. Cette crise a laissé des traces au parti des travailleurs qui, conscient de la division en leur sein, ont retenu comme thème pour ce congrès : « Un Pit pour l’unité nationale ». Occasion pour N’goulet Kouamé, président du comité d’organisation, de demander aux militants de travailler à la cohésion de leur parti. Car, selon lui, ce congrès marque un tournant décisif dans l’histoire du Pit. « Ce congrès est très déterminant pour nous, en ce qu’il faudra trouver un leader en remplacement de Francis Wodié », a déclaré N’goulet Kouamé. Parlant d’unité au sein de son parti, Jérémie Kouadio, porte-parole du collège présidentiel qui a géré le Pit depuis le départ de Wodié en 2011 a souhaité que les militants fassent leur unité, songeant à la cohésion nationale. « Le temps est venu pour nous de jouer notre partition dans l’unité nationale. Mais pour être écouté, il faudra être fort. D’où, l’unité en notre sein », a déclaré le porte-parole. Qui annonce que les trois jours de réflexion serviront à débattre des questions de l’heure, et à faire des propositions adéquates pour le développement du pays. Le Pit a enregistré le soutien de partis frères, ainsi que d’un ancien en la personne de Bléou Martin.
Ouattara Abdoul Karim
Si le 4ème congrès ordinaire du Pit suscite l’attention des observateurs de la scène politique ivoirienne, c’est surtout pour la ‘’guerre’’ de succession du fondateur du parti, Francis Wodié. Ils seront deux à s’affronter. Séka Séka Joseph et Aka Ahizi Daniel. Quatre candidats étaient en lice pour cette succession. Mais un comité de médiation a été mis en place pour aboutir à un consensus autour de Séka séka Joseph. Kouablan François, Kouassi Kouadio Mermoz se sont alignés, quand Aka Ahizi s’est opposé au choix de Séka Séka, appelant à donner force à la démocratie. Ainsi, dimanche, les électeurs du Pit iront aux urnes pour départager les deux candidats. D’aucuns n’hésitent pas à affirmer que deux camps s’affrontent, en l’occurrence les pro-Wodié et pro-Gnonsoa. Les premiers avaient massivement exprimé leur soutien à Alassane Ouattara pour le second tour de la présidentielle de 2010, alors que les seconds s’exprimaient en faveur de Laurent Gbagbo. Cette crise a laissé des traces au parti des travailleurs qui, conscient de la division en leur sein, ont retenu comme thème pour ce congrès : « Un Pit pour l’unité nationale ». Occasion pour N’goulet Kouamé, président du comité d’organisation, de demander aux militants de travailler à la cohésion de leur parti. Car, selon lui, ce congrès marque un tournant décisif dans l’histoire du Pit. « Ce congrès est très déterminant pour nous, en ce qu’il faudra trouver un leader en remplacement de Francis Wodié », a déclaré N’goulet Kouamé. Parlant d’unité au sein de son parti, Jérémie Kouadio, porte-parole du collège présidentiel qui a géré le Pit depuis le départ de Wodié en 2011 a souhaité que les militants fassent leur unité, songeant à la cohésion nationale. « Le temps est venu pour nous de jouer notre partition dans l’unité nationale. Mais pour être écouté, il faudra être fort. D’où, l’unité en notre sein », a déclaré le porte-parole. Qui annonce que les trois jours de réflexion serviront à débattre des questions de l’heure, et à faire des propositions adéquates pour le développement du pays. Le Pit a enregistré le soutien de partis frères, ainsi que d’un ancien en la personne de Bléou Martin.
Ouattara Abdoul Karim