La Confédération des syndicats des fonctionnaires de Côte d’Ivoire (Cosyfoci), réunissant environ 40 syndicats d’une vingtaine de ministères, observera une grève de 72h, à partir du lundi 21 janvier 2013, si le gouvernement ne satisfait pas leurs revendications. Lors d’une conférence de presse tenue, à Yopougon, le samedi 12 janvier 2013, Tapé Djédjé Appolinaire, président de cette confédération, a levé un coin du voile sur ce qui les fait courir.
« Nos revendications principales sont les suivantes : le paiement de la revalorisation indiciaire salariale, à hauteur de 150 points, en faveur de tous les fonctionnaires et agents de l’Etat ne bénéficiant pas d’une grille salariale particulière, dès fin janvier 2013 ; le paiement, sans délai des 100% des engagements financiers, conformément aux actes entrés en vigueur depuis 2009 accordant des primes et indemnités à certains emplois ; l’établissement d’un échéancier clair quant au paiement des reliquats de primes et indemnités accordées à certains emplois, conformément aux actes entrés en vigueur depuis 2009 (c’est-à-dire le rappel des arriérés de ces primes et indemnités) ; le déblocage des salaires et avancements indiciaires suivis d’effets financiers ; le paiement, sans délai, de la revalorisation des accessoires de salaires (indemnités de transport ( de 7 à 30 mille Fcfa), logement et allocation familiale (2500 à 10 000 Fcfa par enfant) », a-t-il égrené. Selon lui, ce sont des résolutions qui ont été adoptées par le forum social qui a réuni gouvernement et syndicats, à Grand Bassam, du 8 au 10 octobre 2012, puis à Yamoussoukro, du 21 au 24 novembre 2012. Ces revendications ont fait l’objet d’un préavis de grève, adressé au ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative, Gnamien Konan, le vendredi 11 janvier 2013.
Dominique FADEGNON
« Nos revendications principales sont les suivantes : le paiement de la revalorisation indiciaire salariale, à hauteur de 150 points, en faveur de tous les fonctionnaires et agents de l’Etat ne bénéficiant pas d’une grille salariale particulière, dès fin janvier 2013 ; le paiement, sans délai des 100% des engagements financiers, conformément aux actes entrés en vigueur depuis 2009 accordant des primes et indemnités à certains emplois ; l’établissement d’un échéancier clair quant au paiement des reliquats de primes et indemnités accordées à certains emplois, conformément aux actes entrés en vigueur depuis 2009 (c’est-à-dire le rappel des arriérés de ces primes et indemnités) ; le déblocage des salaires et avancements indiciaires suivis d’effets financiers ; le paiement, sans délai, de la revalorisation des accessoires de salaires (indemnités de transport ( de 7 à 30 mille Fcfa), logement et allocation familiale (2500 à 10 000 Fcfa par enfant) », a-t-il égrené. Selon lui, ce sont des résolutions qui ont été adoptées par le forum social qui a réuni gouvernement et syndicats, à Grand Bassam, du 8 au 10 octobre 2012, puis à Yamoussoukro, du 21 au 24 novembre 2012. Ces revendications ont fait l’objet d’un préavis de grève, adressé au ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative, Gnamien Konan, le vendredi 11 janvier 2013.
Dominique FADEGNON