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Société Publié le mardi 15 janvier 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Sécurisation / Paul Koffi Koffi aux dozos : ‘‘Vous avez bien travaillé mais on viendra vous dire de céder la place’’

© L’intelligent d’Abidjan Par EMMA
Société : Le CEMA, Monsieur Soumaïla Bakayoko en visite au camp Commando d`Abobo
Abidjan, le mardi 20 septembre 2011 : Visite du Chef d’Etat Major des Armees (CEMA) Monsieur Soumaïla Bakayoko au camp Commando d`Abobo en compagnie du ministre délégué à la défense Monsieur Paul Koffi Koffi, du commandant de la gendarmerie et du porte parole de l`armée
Les chasseurs traditionnels appelés dozos ont pris une part active dans la crise postélectorale, suppléant même les forces régulières dans certaines localités du pays. La cohabitation entre les populations et ces chasseurs traditionnels n’a pas toujours été aisée, raison pour laquelle, en tournée à Dabou, Lopou, Tiassalé et Sikensi, le dimanche 13 janvier 2013, le ministre auprès du Président de la République chargé de la Défense a invité tous les dozos à se préparer à retourner chez eux.

«La guerre est finie, vous avez bien travaillé, mais le moment va arriver où on viendra vous dire de céder la place à ceux qui ont l’habitude de faire la sécurité. La gendarmerie et la police sont là, les militaires aussi. On préfère vous le dire maintenant pour éviter les problèmes. Préparez-vous. Quand la guerre est finie que font les militaires ? Ils rentrent (…) Il ne faut pas qu’il y ait des frottements, il ne faut pas que les populations se plaignent de vous. Or, des gens se plaignent de vous. Ils devraient vous applaudir plutôt que de se plaindre de vous. Evitez le racket, évitez d’aller dans les villages pour régler les problèmes de terrains, de couples», a prévenu Paul Koffi Koffi qui s’adressait ainsi à tous les chasseurs traditionnels dozos disséminés sur l’ensemble du territoire national. Dans chacune des localités visitées, le ministre en charge de la Défense a mis les chefs traditionnels face à leurs responsabilités devant les actes posés par leurs enfants, à savoir les tentatives de déstabilisation de la Côte d’Ivoire, le commerce et la consommation de la drogue. «Le front Est est encore sensible parce que nous avons des frères exilés qui n’hésitent pas à porter le coup, à occasionner ces attaques et malheureusement ces attaques sont ciblées dans la zone du Sud, les zones forestières, la ceinture d’Abidjan qu’on appelle le Grand Abidjan : Sikensi, Tiassalé, Agboville, N’douci, Dabou, Grand-Bassam, Bonoua, Aboisso, Alépé…

Lorsque les gens font les coups à Abidjan et que ça ne marche pas ou que ça marche, ils viennent se réfugier dans ces villes (…) Si on vous laisse seuls, nous aurons failli à notre mission. Des jeunes occupent vos forêts, ils plantent du cannabis, ils s’entrainent au maniement des armes (…) On fait des ratissages et on ne trouve rien, mais les parents savent que leurs enfants font des choses. Tout bon parent protège ses enfants, mais ce n’est pas la meilleure protection, parce qu’ils peuvent perdre la vie s’ils sont face à nos hommes (…) Peut-être que vous ne le savez pas, mais 80% des coupeurs de route opèrent entre Abidjan et Elibou. Votre ville est truffée de coupeurs de route et vous dormez avec eux», a révélé Paul Koffi Koffi.
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