Les populations du Gontougo étaient le 12 janvier 2013, au cabinet du ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie. Au ministre Adama Toungara, elles ont exprimé leurs besoins face aux problèmes que suscite l’exploitation du manganèse.
Depuis 2006, la société Taurian exploite le sous-sol dans la région de Bondoukou, pour en tirer le manganèse. Mais cette multinationale n’a toujours pas participé au développement social et économique de la région. Pis, les indemnisations des propriétaires des zones sur l’emprise de la mine ne se sont pas faites selon les règles en vigueur. «L’exploitation du manganèse est un acte souverain de l’Etat. Nous n’en sommes pas contre. Mais entre temps, la société a posé des actes. Nous voulons d’un capitalisme à visage humain. Nous voulons que l’indemnisation se fasse avec un barème clair. Les zones détruites ne sont plus propices à l’agriculture. Notre but, c’est de faire en sorte que les populations soient indemnisées correctement et que nos populations bénéficient d’actions sociales de la part de la société», a indiqué Touré Souleymane, député de Bondoukou-commune. C’est pratiquement la même position que défend le Mouvement des Jeunes pour la Renaissance de Bondoukou (MOREB). Pour ce mouvement, il importe que les indemnisations se fassent sur la base des règles édictées par le code minier. «Nous avons voulu nous faire entendre pour que réparation soit faite. Nous avons de ce fait, préconisé l’arrêt des travaux en attendant qu’un audit soit fait. Jusqu’à présent, Taurian n’a rien fait. Nous souffrons beaucoup de cette exploitation», a révélé Kouman Kobenan Kra Michel, représentant les jeunes des villages inclus dans le périmètre d’exploitation de 152 km2 octroyé à Taurian.
Les vérités d’Adama Toungara
«Nous sommes interpellés par ce qui se passe dans le Gontougo et dans le Zanzan. Mais sachez que Taurian exerce ses activités dans le cadre d’un décret pris par le chef de l’Etat qui est déterminé à créer 1 million d’emplois. Il a la méthode et les moyens pour faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. Le gisement de manganèse de Bondoukou est une mine parmi tant d’autres. Si vous continuez à molester et à prendre en otage les étrangers qui viennent investir dans votre région alors vous restez en arrière (en marge du développement, ndlr). Ni Taurian, ni le Gouvernement ne sont contre l’indemnisation des populations, mais cela obéit à une méthode (…) Laissez l’administration faire son travail. A partir de la semaine prochaine, nous allons mettre en place un comité dirigé par le préfet pour s’occuper des indemnisations et voir les programmes à réaliser dans cette région. Egalement, la société Taurian qui est consciente de sa responsabilité sociétale ne va pas délaisser les populations si elles savent collaborer (…) Notre sous-sol a la plus grande possibilité de découverte d’or en Afrique de l’Ouest. Mais depuis que nous sommes arrivés, on se bat pour combler les déficits. La Côte d’Ivoire perd 25% de l’énergie qu’elle produit parce que les lignes sont vieilles et les installations vandalisées».
K.Hyacinthe
Depuis 2006, la société Taurian exploite le sous-sol dans la région de Bondoukou, pour en tirer le manganèse. Mais cette multinationale n’a toujours pas participé au développement social et économique de la région. Pis, les indemnisations des propriétaires des zones sur l’emprise de la mine ne se sont pas faites selon les règles en vigueur. «L’exploitation du manganèse est un acte souverain de l’Etat. Nous n’en sommes pas contre. Mais entre temps, la société a posé des actes. Nous voulons d’un capitalisme à visage humain. Nous voulons que l’indemnisation se fasse avec un barème clair. Les zones détruites ne sont plus propices à l’agriculture. Notre but, c’est de faire en sorte que les populations soient indemnisées correctement et que nos populations bénéficient d’actions sociales de la part de la société», a indiqué Touré Souleymane, député de Bondoukou-commune. C’est pratiquement la même position que défend le Mouvement des Jeunes pour la Renaissance de Bondoukou (MOREB). Pour ce mouvement, il importe que les indemnisations se fassent sur la base des règles édictées par le code minier. «Nous avons voulu nous faire entendre pour que réparation soit faite. Nous avons de ce fait, préconisé l’arrêt des travaux en attendant qu’un audit soit fait. Jusqu’à présent, Taurian n’a rien fait. Nous souffrons beaucoup de cette exploitation», a révélé Kouman Kobenan Kra Michel, représentant les jeunes des villages inclus dans le périmètre d’exploitation de 152 km2 octroyé à Taurian.
Les vérités d’Adama Toungara
«Nous sommes interpellés par ce qui se passe dans le Gontougo et dans le Zanzan. Mais sachez que Taurian exerce ses activités dans le cadre d’un décret pris par le chef de l’Etat qui est déterminé à créer 1 million d’emplois. Il a la méthode et les moyens pour faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. Le gisement de manganèse de Bondoukou est une mine parmi tant d’autres. Si vous continuez à molester et à prendre en otage les étrangers qui viennent investir dans votre région alors vous restez en arrière (en marge du développement, ndlr). Ni Taurian, ni le Gouvernement ne sont contre l’indemnisation des populations, mais cela obéit à une méthode (…) Laissez l’administration faire son travail. A partir de la semaine prochaine, nous allons mettre en place un comité dirigé par le préfet pour s’occuper des indemnisations et voir les programmes à réaliser dans cette région. Egalement, la société Taurian qui est consciente de sa responsabilité sociétale ne va pas délaisser les populations si elles savent collaborer (…) Notre sous-sol a la plus grande possibilité de découverte d’or en Afrique de l’Ouest. Mais depuis que nous sommes arrivés, on se bat pour combler les déficits. La Côte d’Ivoire perd 25% de l’énergie qu’elle produit parce que les lignes sont vieilles et les installations vandalisées».
K.Hyacinthe