La sécurité de la Côte d’Ivoire doit être l’affaire de tous. Pour mener à bien leur mission, les forces de l’ordre ont besoin de la coopération des populations dans toutes leurs composantes. Après Affery, Akoupé et Adzopé le week-end dernier, Paul Koffi Koffi, ministre auprès du Président de la République chargé de la Défense, était dimanche dernier à Dabou, à Lopou, à Tiassalé et à Sikensi. De 10h à 22 h, le ministre et sa délégation ont multiplié les rencontres de proximité avec les chefs de village, les chefs de communiqué, le corps préfectoral, les élus locaux. Dans les locaux de la préfecture de Dabou, de la sous-préfecture de Lopou, à la salle de réunion de la préfecture de Tiassalé et à la mairie de Sikensi, les populations sont sorties massivement pour écouter le messager du gouvernement. Le message de Paul Koffi Koffi n’a pas varié. « Votre région se situe dans ce que nous appelons la ceinture d’Abidjan.
C’est une zone sensible pour la sécurisation d’Abidjan et de la Côte d’Ivoire », a-t-il fait savoir. C’est pourquoi, il a invité les populations à coopérer car, selon lui, pour que l’armée travaille de façon efficace, il faut du renseignement. Et le renseignement ne peut venir que de la population. Je vous invite donc à aider nos hommes dans l’accomplissement de leurs missions », a-t-il indiqué. Selon, lui, des informations concordantes font état de l’existence de camps d’entrainement dans la région. « Beaucoup de vos fils s’essaient au maniement des armes dans vos forêts. Il y aussi l’existence de plantation de cannabis dans vos régions.
Aidez-nous à mettre fin à toutes ces pratiques qui n’honorent pas vos régions », a-t-il plaidé. Paul Koffi Koffi a révélé que des personnes étaient en alerte à Dabou à la veille des fêtes de fin d’année. Ces dernières étaient de connivence avec ceux qui s’étaient infiltrés au camp d’Agban le 23 décembre dernier. Elles attendaient l’alerte pour rejoindre Abidjan, cela est intolérable, a-t-il martelé. Les populations, tout en marquant leur accord à ce projet, ont dénoncé le racket, l’ingérence des forces de l’ordre dans la gestion des affaires familiales ou forestières et la résurgence des attaques à domicile à Dabou. Le ministre à donné séance tenante, ordre aux responsables locaux de la gendarmerie, de la police de faire la police en leur sein, auquel cas, ils seraient remplacés. A l’étape de Tiassalé et de Sikensi, Bandaman Maurice, ministre de la Culture et de la Francophonie et fils de la région, qui a rejoint la délégation, a exhorté ses parents à ne pas donner une mauvaise image de la région. «Des opérateurs économiques manifestent leur volonté de venir investir ici. Ils ont peur parce qu’ils apprennent qu’il y a l’insécurité ici. Aidons-les à venir s’installer pour trouver du travail à nos enfants », a-t-il plaidé. En marges de ces rencontres publiques, Paul Koffi Koffi a eu des séances de travail avec les forces de l’ordre en fonction dans les différentes localisées. Rien n’a filtré de ces échanges qui se sont déroulés loin des cameras.
Thiery Latt (Envoyé spécial)
C’est une zone sensible pour la sécurisation d’Abidjan et de la Côte d’Ivoire », a-t-il fait savoir. C’est pourquoi, il a invité les populations à coopérer car, selon lui, pour que l’armée travaille de façon efficace, il faut du renseignement. Et le renseignement ne peut venir que de la population. Je vous invite donc à aider nos hommes dans l’accomplissement de leurs missions », a-t-il indiqué. Selon, lui, des informations concordantes font état de l’existence de camps d’entrainement dans la région. « Beaucoup de vos fils s’essaient au maniement des armes dans vos forêts. Il y aussi l’existence de plantation de cannabis dans vos régions.
Aidez-nous à mettre fin à toutes ces pratiques qui n’honorent pas vos régions », a-t-il plaidé. Paul Koffi Koffi a révélé que des personnes étaient en alerte à Dabou à la veille des fêtes de fin d’année. Ces dernières étaient de connivence avec ceux qui s’étaient infiltrés au camp d’Agban le 23 décembre dernier. Elles attendaient l’alerte pour rejoindre Abidjan, cela est intolérable, a-t-il martelé. Les populations, tout en marquant leur accord à ce projet, ont dénoncé le racket, l’ingérence des forces de l’ordre dans la gestion des affaires familiales ou forestières et la résurgence des attaques à domicile à Dabou. Le ministre à donné séance tenante, ordre aux responsables locaux de la gendarmerie, de la police de faire la police en leur sein, auquel cas, ils seraient remplacés. A l’étape de Tiassalé et de Sikensi, Bandaman Maurice, ministre de la Culture et de la Francophonie et fils de la région, qui a rejoint la délégation, a exhorté ses parents à ne pas donner une mauvaise image de la région. «Des opérateurs économiques manifestent leur volonté de venir investir ici. Ils ont peur parce qu’ils apprennent qu’il y a l’insécurité ici. Aidons-les à venir s’installer pour trouver du travail à nos enfants », a-t-il plaidé. En marges de ces rencontres publiques, Paul Koffi Koffi a eu des séances de travail avec les forces de l’ordre en fonction dans les différentes localisées. Rien n’a filtré de ces échanges qui se sont déroulés loin des cameras.
Thiery Latt (Envoyé spécial)
