Le statut général de la Fonction publique qui date de plus vingt ans est en phase d’être révisé. Un atelier de validation d’un avant-projet de Loi portant statut général de la Fonction publique, organisé par le ministère de la Fonction publique et de la reforme administrative se tient depuis hier, à Grand Bassam. Objectif : élaborer et valider un avant-projet de Loi moderne. Pour Aka Koffi Bernard, Directeur général de la Fonction publique et président du comité scientifique de cet atelier, il est fondé sur les principes d’équité et d’éthique et tient compte à la fois des intérêts des fonctionnaires et agents de l’Etat.
C’est donc pour apporter des solutions pertinentes à l’ensemble des préoccupations des travailleurs du secteur public que les techniciens de l’Administration ivoirienne vont plancher pendant quatre jours sur le statut général de la Fonction publique. Une occasion pour produire un avant-projet de Loi cadrant parfaitement avec les orientations du moment. En effet, selon Aka Koffi, l’administration est confrontée a une évolution du cadre des emplois, une croissance excessive des effectifs, la démotivation des fonctionnaires et agents de l’Etat, la persistance de la fraude, la lourdeur des procédures administratives, le relâchement de la discipline et l’absence d’évaluation des fonctionnaires. Cet avant-projet de statut général de la Fonction publique qui reste à valider et améliorer, sera soumis à l’arbitrage du ministre de la Fonction publique. Le Directeur général de la Fonction publique a rappelé que le statut général de la Fonction publique (N°92-570 du 11 septembre 1992 portant statut général de la fonction publique) date de plus de vingt ans. « Il connait des insuffisances.
Et les récriminations portent sur une classification insatisfaisante des emplois et des grades ; des salaires et accessoires de salaires insuffisants et très inégalement repartis et une absence de profil de carrière dans certains corps de métiers », a fait remarquer Aka Koffi Bernard. Le ministre de la Fonction publique, Gnamien Konan, pour sa part, a souligné que toutes les reformes engagées ne peuvent être menées à bonne fin si le cadre institutionnel et réglementaire dans lequel elles sont conduites n’est pas adapté. « Le statut de la Fonction publique est vieux. Il y a urgence de le mettre à jour », a-t-il lancé. Avant de souhaiter que le nouveau statut s’adapte à la mutation de la société. En prime, l’utilisation des TIC pour permettre plus de célérité, de transparence et d’efficacité dans l’action administrative. Quant au président du comité d’organisation, l’Inspecteur général de la Fonction publique, le Pr. Flavien Traoré, il a indiqué que le nouveau statut aidera à corriger les disparités entre les fonctionnaires et Agents de l’Etat. Cet atelier prend fin jeudi.
Anzoumana Cissé
C’est donc pour apporter des solutions pertinentes à l’ensemble des préoccupations des travailleurs du secteur public que les techniciens de l’Administration ivoirienne vont plancher pendant quatre jours sur le statut général de la Fonction publique. Une occasion pour produire un avant-projet de Loi cadrant parfaitement avec les orientations du moment. En effet, selon Aka Koffi, l’administration est confrontée a une évolution du cadre des emplois, une croissance excessive des effectifs, la démotivation des fonctionnaires et agents de l’Etat, la persistance de la fraude, la lourdeur des procédures administratives, le relâchement de la discipline et l’absence d’évaluation des fonctionnaires. Cet avant-projet de statut général de la Fonction publique qui reste à valider et améliorer, sera soumis à l’arbitrage du ministre de la Fonction publique. Le Directeur général de la Fonction publique a rappelé que le statut général de la Fonction publique (N°92-570 du 11 septembre 1992 portant statut général de la fonction publique) date de plus de vingt ans. « Il connait des insuffisances.
Et les récriminations portent sur une classification insatisfaisante des emplois et des grades ; des salaires et accessoires de salaires insuffisants et très inégalement repartis et une absence de profil de carrière dans certains corps de métiers », a fait remarquer Aka Koffi Bernard. Le ministre de la Fonction publique, Gnamien Konan, pour sa part, a souligné que toutes les reformes engagées ne peuvent être menées à bonne fin si le cadre institutionnel et réglementaire dans lequel elles sont conduites n’est pas adapté. « Le statut de la Fonction publique est vieux. Il y a urgence de le mettre à jour », a-t-il lancé. Avant de souhaiter que le nouveau statut s’adapte à la mutation de la société. En prime, l’utilisation des TIC pour permettre plus de célérité, de transparence et d’efficacité dans l’action administrative. Quant au président du comité d’organisation, l’Inspecteur général de la Fonction publique, le Pr. Flavien Traoré, il a indiqué que le nouveau statut aidera à corriger les disparités entre les fonctionnaires et Agents de l’Etat. Cet atelier prend fin jeudi.
Anzoumana Cissé