Les Ronds points de la Mairie d’Abobo et de la Gendarmerie ont connu une ambiance toute particulière, hier. La circulation sur la voie express était perturbée. Des Transporteurs et des éléments des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) étaient sur le pied de guerre. En effet, deux cargos d’éléments de la Police Militaire y ont débarqué pour mettre de l’ordre : chasser les taxis, les gbakas. Mais ces éléments se sont presque heurtés à la résistance des auxiliaires des transporteurs appelés « gnambros». Ces derniers, munis de gourdins et machettes ont décidé de s’opposer à cette opération.
Pour eux, pas question de partir d’un endroit d’où ils tirent l’essentiel de leurs revenus. L’un des militaires, à travers un mégaphone, appelait les populations à vaquer à leurs occupations. Ce, pour rassurer les usagers de la route et les personnes qui se trouvaient en ces lieux. Il y a eu des tirs de sommation pour disperser ces ‘’gnambros’’. Gourdins et machettes en mains, c’était le sauve-qui-peut. Dans la débandade, un passant s’est fracturé une jambe. Quelques minutes plus tard, la Police militaire et la gendarmerie se sont retirées des lieux. Les Gnambros, profitant du départ de ces forces de l’ordre, ont érigé des barricades à Abobo centre, empêchant les véhicules de circuler librement. En fin d’après-midi, le calme était revenu.
AC
Pour eux, pas question de partir d’un endroit d’où ils tirent l’essentiel de leurs revenus. L’un des militaires, à travers un mégaphone, appelait les populations à vaquer à leurs occupations. Ce, pour rassurer les usagers de la route et les personnes qui se trouvaient en ces lieux. Il y a eu des tirs de sommation pour disperser ces ‘’gnambros’’. Gourdins et machettes en mains, c’était le sauve-qui-peut. Dans la débandade, un passant s’est fracturé une jambe. Quelques minutes plus tard, la Police militaire et la gendarmerie se sont retirées des lieux. Les Gnambros, profitant du départ de ces forces de l’ordre, ont érigé des barricades à Abobo centre, empêchant les véhicules de circuler librement. En fin d’après-midi, le calme était revenu.
AC