Plus que quelques jours avant la Coupe d’Afrique des Nations 2013. C’est la dernière chance pour la génération Drogba, dit-on, à qui le sort donne une nouvelle occasion de se racheter, avec cette CAN exceptionnelle arrivant un an après la précédente. On dit que l’espoir fait vivre, mais en Côte d’Ivoire, il peut tuer. Combien de fois nos cœurs ont failli lâcher en regardant un match de nos éléphants footballers ? Combien de fois avons-nous failli casser notre poste téléviseur devant les défaites de notre équipe nationale alors qu’elle avait dominé tout le long du match ? Oui nos stars du ballon rond nous ont trop fait espérer ces dernières années…en vain.
Notre cœur mis à rude épreuve balance aujourd’hui entre le patriotisme et l’instinct de survie. Supporter ou ne pas supporter, telle est la question! La télévision essaie de nous galvaniser à travers des spots et des émissions. On ressasse encore la vieille gloire de Sénégal 92.
Nous voulons une nouvelle raison de nous réjouir, nous qui étions trop jeunes ou pas encore nés en 1992 pour savourer à sa juste valeur la liesse des aînés. Nous voulons nous aussi voir à quoi cette belle coupe, si capricieuse et convoitée, ressemble de près en allant accueillir nos joueurs champions d’Afrique. Déçus par les échecs antérieurs, nombreux sont ceux qui attendent la compétition sans grand enthousiasme. Mais fort heureusement, tout aussi nombreux sont ceux qui ont dépoussiéré leur tenue du parfait supporter. Ces «supporters maso » comme ils se surnomment eux-mêmes sont abonnés aux émotions fortes liées aux matchs de nos pachydermes. Rien ne les effraie. Pénaltys ratés, ballons envoyés dans les gradins, corners douteux…ils tiennent bons! «Le meilleur endroit pour regarder un match des éléphants est un hôpital. », disent-ils même en plaisantant. Certes, ils sont moins volubiles que l’année dernière sur les réseaux sociaux, mais gageons qu’au fil des matchs ils reprendront du poil de la bête. Peut-être même qu’ils contamineront les sceptiques avec leur optimisme, car en réalité, tout le monde veut la coupe…même les joueurs. Eux peut-être plus que le peuple! Ils doivent ressentir également frustration, déception et colère après chaque échec. Mais les boucs émissaires sont déjà trouvés : les joueurs, l’entraîneur et parfois les arbitres. Evidemment, tous ces griefs seront de l’histoire ancienne si jamais les éléphants remportent la coupe. Plus que quelques jours avant de fouler la terre de Madiba. L’Afrique du Sud n’a pas porté chance aux éléphants pendant la coupe du monde. Ils étaient sortis prématurément de la compétition la trompe basse laissant aux Blacks Stars du Ghana le soin de faire vibrer l’Afrique entière. Espérons que l’histoire ne se répète pas. Oui, l’espoir…encore !.
Notre cœur mis à rude épreuve balance aujourd’hui entre le patriotisme et l’instinct de survie. Supporter ou ne pas supporter, telle est la question! La télévision essaie de nous galvaniser à travers des spots et des émissions. On ressasse encore la vieille gloire de Sénégal 92.
Nous voulons une nouvelle raison de nous réjouir, nous qui étions trop jeunes ou pas encore nés en 1992 pour savourer à sa juste valeur la liesse des aînés. Nous voulons nous aussi voir à quoi cette belle coupe, si capricieuse et convoitée, ressemble de près en allant accueillir nos joueurs champions d’Afrique. Déçus par les échecs antérieurs, nombreux sont ceux qui attendent la compétition sans grand enthousiasme. Mais fort heureusement, tout aussi nombreux sont ceux qui ont dépoussiéré leur tenue du parfait supporter. Ces «supporters maso » comme ils se surnomment eux-mêmes sont abonnés aux émotions fortes liées aux matchs de nos pachydermes. Rien ne les effraie. Pénaltys ratés, ballons envoyés dans les gradins, corners douteux…ils tiennent bons! «Le meilleur endroit pour regarder un match des éléphants est un hôpital. », disent-ils même en plaisantant. Certes, ils sont moins volubiles que l’année dernière sur les réseaux sociaux, mais gageons qu’au fil des matchs ils reprendront du poil de la bête. Peut-être même qu’ils contamineront les sceptiques avec leur optimisme, car en réalité, tout le monde veut la coupe…même les joueurs. Eux peut-être plus que le peuple! Ils doivent ressentir également frustration, déception et colère après chaque échec. Mais les boucs émissaires sont déjà trouvés : les joueurs, l’entraîneur et parfois les arbitres. Evidemment, tous ces griefs seront de l’histoire ancienne si jamais les éléphants remportent la coupe. Plus que quelques jours avant de fouler la terre de Madiba. L’Afrique du Sud n’a pas porté chance aux éléphants pendant la coupe du monde. Ils étaient sortis prématurément de la compétition la trompe basse laissant aux Blacks Stars du Ghana le soin de faire vibrer l’Afrique entière. Espérons que l’histoire ne se répète pas. Oui, l’espoir…encore !.