Après 10 jours d’intense préparation, Sabri Lamouchi et son groupe atterrissent aujourd’hui même à Johannesburg. La délégation ivoirienne mettra ensuite le cap sur Rustenburg, à quelque 180 km de Jo’Burg pour établir sa base à … depuis le 6 janvier dernier, Didier Drogba et ses camarades ont entamé la phase décisive de la préparation de la conquête de la coupe d’Afrique des nations. Et le lundi dernier, ils ont eu le temps de prendre la mesure de leurs capacités face à un sparring-partner coriace. En effet, le sélectionneur ivoirien a su, face à l’Egypte, meilleure nation africaine de ce cinquantenaire, faire tourner son groupe pour essayer, le mieux possible, de voir les failles à corriger avant le grand bain du 22 janvier face au Togo. En dehors des deux gardiens, Badra Ali et Yeboah Daniel, de Traoré Ismaël, Koné Arouna, Boni Wilfried et Abdul Razack, Lamouchi à mis tout son monde en situation réelle de jeu. Toute chose qui a permis de voir « qu’il y a des choses à corriger », comme il a lui-même laissé entendre à la fin de la partie. Malgré la large victoire (4-2) face au septuple champion d’Afrique. C’est donc conscient des forces et faiblesses de son groupe que le franco tunisien débarque dans la nation arc-en-ciel avec la seule et unique ambition de décrocher enfin le graal. Quatre jours avant son entrée en lice, il aura le temps de discipliner sa défense, de cimenter davantage son milieu de terrain et l’orienter à perdre moins de ballons. Il pourra aisément se faire une idée de la force de frappe qu’il alignera en attaque. Mais dans l’ensemble, ce match international amical a permis de voir une équipe des Eléphants consciente de sa force et surtout mature. Elle a également démontré qu’elle était une force de frappe indéniable et redoutable. Filer quatre buts à l’Egypte ce n’est pas permis à tout le monde. Drogba et ses camarades ont aussi montré qu’ils savaient réagir et après le but égyptien ils n’ont pas sombré dans le découragement ou dans la précipitation. Ils se sont réorganisés et ont repris le contrôle du match. Ce qui prouve qu’ils ont de l’orgueil et cela aura son pesant d’or dans la compétition. Tout n’a pas été parfait mais placé son l’œil de l’observateur averti qui sait qu’un match amical d’une telle envergure à quelques jours de la CAN ne s’arrête pas au jeu ou au score. Le patron du banc ivoirien a, sans le dire, envoyé un message clair à ses propres joueurs et aux adversaires des Eléphants.
De la place pour tous
En alignant quasiment tous ses joueurs, Sabri Lamouchi a clairement inviter tous ses garçons à comprendre qu’ils sont 23 et que tous au tant qu’ils sont, ils peuvent valablement représenter la Côte d’Ivoire. Eboué et Lolo Igor ont tous deux produit du beau jeu au niveau de la défense droite. On a vu un excellent Chico remplacé par un Boka Arthur qui a fait son « TAF » sur le côté gauche. Copa, Kolo et Bamba ont compris qu’ils sont les premiers gardiens du temple. Dans le milieu de terrain, N’Dri Romaric qui retrouve la CAN (absent en 2010 et 2012) s’est vu confier une place de titulaire. Il était à l’abordage avec Tioté, Maestro Zokora Didier. Les jeunes Max Gradel et Traoré Lacina étaient épaulés par l’expérimenté Gervinho. Après Didier Drogba, Yaya Touré et Ya Konan Didier sont venus apporter leur poids aux autres qui avaient fait le travail.
Le danger peut venir de partout
Les choix et remplacements de Sabri Lamouchi sont aussi un avertissement pour les adversaires des pachydermes. Si le coach des Ivoiriens voulaient dire à tous ceux qui se trouveraient sur son chemin qu’il a une équipe de 23 joueurs tous capables d’entamer une partie, il ne s’y serait pas pris autrement. Longtemps considérée comme une constellation d’individualités, la Côte d’Ivoire montre de plus en plus le visage d’un groupe soudé, homogène où les joueurs sont complémentaires et interchangeables. Et c’est ce groupe qui est depuis aujourd’hui à Rustenburg pour tenter de ramener un trophée, qu’il cherche depuis bien longtemps, sur les bords de la lagune Ebrié.
Koné Lassiné
De la place pour tous
En alignant quasiment tous ses joueurs, Sabri Lamouchi a clairement inviter tous ses garçons à comprendre qu’ils sont 23 et que tous au tant qu’ils sont, ils peuvent valablement représenter la Côte d’Ivoire. Eboué et Lolo Igor ont tous deux produit du beau jeu au niveau de la défense droite. On a vu un excellent Chico remplacé par un Boka Arthur qui a fait son « TAF » sur le côté gauche. Copa, Kolo et Bamba ont compris qu’ils sont les premiers gardiens du temple. Dans le milieu de terrain, N’Dri Romaric qui retrouve la CAN (absent en 2010 et 2012) s’est vu confier une place de titulaire. Il était à l’abordage avec Tioté, Maestro Zokora Didier. Les jeunes Max Gradel et Traoré Lacina étaient épaulés par l’expérimenté Gervinho. Après Didier Drogba, Yaya Touré et Ya Konan Didier sont venus apporter leur poids aux autres qui avaient fait le travail.
Le danger peut venir de partout
Les choix et remplacements de Sabri Lamouchi sont aussi un avertissement pour les adversaires des pachydermes. Si le coach des Ivoiriens voulaient dire à tous ceux qui se trouveraient sur son chemin qu’il a une équipe de 23 joueurs tous capables d’entamer une partie, il ne s’y serait pas pris autrement. Longtemps considérée comme une constellation d’individualités, la Côte d’Ivoire montre de plus en plus le visage d’un groupe soudé, homogène où les joueurs sont complémentaires et interchangeables. Et c’est ce groupe qui est depuis aujourd’hui à Rustenburg pour tenter de ramener un trophée, qu’il cherche depuis bien longtemps, sur les bords de la lagune Ebrié.
Koné Lassiné