Pour cette année 2013, le Fpi est entré au laboratoire, pour en ressortir un plan qui ne devrait laisser aucune chance de survie au régime en place.
Les coups de feu sur les fronts ouest, est et sud ont démontré leurs limites en 2012. « Indéboulonnable », Alassane Ouattara continue de diriger le pays. Une chose est certaine, le Fpi, sans avoir le courage de le dire, attendait beaucoup de ces attaques. Contre mauvaise fortune, les frontistes font bon cœur et acceptent pour le moment la réalité des choses telles qu’elles se présentent, sans pour autant baisser les bras. En effet, pour cette année 2013, l’ancien parti présidentiel qui n’a peut-être pas totalement rangé l’option guerrière, est ressorti du ‘’labo’’ avec une autre stratégie, jugée capable de déstabiliser le pouvoir en place. Au cours de son Assemblée générale, le 12 janvier, la jeunesse du Fpi a donné un aperçu de ce qui se prépare contre Alassane Ouattara et le gouvernement en place. Dans le communiqué final qui a sanctionné la rencontre, Koua Justin et ses camarades ont mis les jeunes de leur structure en mission, « pour la libération totale de la Côte d’Ivoire ». Mais l’usage des adjectifs ‘’démocratique’’ et ‘’pacifique’’ n’enlève en rien la brutalité que les jeunes frontistes entendent exercer pour espérer se débarrasser du pouvoir en place. « L’Assemblée générale donne mission à la jeunesse du Front populaire ivoirien d’engager en cette année 2013, la révolution démocratique pour la libération totale de la Côte d’Ivoire », mentionne le communiqué. Non sans « engager avec gravité les jeunes à faire usage de tous les moyens pacifiques et démocratiques pour obtenir la libération de Laurent Gbagbo ». La Jfpi dont le responsable n’est autre que Koua Justin recommande à ses militants « de programmer le plus rapidement possible, des manifestations politiques » afin d’arrêter le régime, dans sa marche vers le développement économique et social du pays. Donnant dans la défiance, l’Assemblée générale « recommande à la jeunesse de ne reculer en aucune façon, en cette année 2013 devant la volonté du régime d’interdire ou de réprimer ses manifestations politiques qui seront programmées ». Et d’insister en ces termes : « Les manifestations politiques de la Jfpi devront absolument se tenir quel que soit le déploiement en grand nombre des forces… ».
Empêcher Ouattara d’atteindre ses objectifs
On le voit, les frontistes sont prêts à tout pour mettre à mal l’évolution du pays. Comme dans les années 1990 où il a tenté vainement de bloquer la marche du pouvoir vers l’avant, le Fpi veut récidiver, rien que pour empêcher le pouvoir Ouattara d’atteindre ses objectifs. Le choix de 2013 pour engager une telle bataille n’est pas fortuit. Et ce n’est pas un hasard si c’est la jeunesse qui est mise à rude contribution. Nul ne l’ignore, 2013 est une année charnière qui aboutira à la réalisation d’un vaste programme de développement engagé par l’Etat, avant les élections générales de 2015. Citons pêle-mêle le 3ème pont qui porte le nom d’Henri Konan Bédié, l’échangeur de la Riviera II, l’autoroute de Grand-Bassam, le pont de Jacqueville, le pont de Bouaflé, le bitumage de l’axe Bondoukou-frontière Ghana, de l’axe Bouna-Doropo-frontière Burkina-Faso, le château d’eau de Bonoua qui approvisionnera toute la région du Sud-Comoé et une partie d’Abidjan… En laissant Ouattara diriger tranquillement le pays, le Fpi est certain que le pouvoir atteindra ses objectifs et bénéficiera par conséquent de la confiance des populations ivoiriennes en 2015. La stratégie du Fpi est claire. Empêcher le président Ouattara « par tous les moyens » d’arriver à ses fins par des manifestations, s’il ne peut le déboulonner. Ce n’est d’ailleurs pas une première au Fpi. Le 18 février 1992, Laurent Gbagbo l’avait expérimenté, en mettant à sac tout le quartier administratif du Plateau.
Ouattara Abdoul Karim
Les coups de feu sur les fronts ouest, est et sud ont démontré leurs limites en 2012. « Indéboulonnable », Alassane Ouattara continue de diriger le pays. Une chose est certaine, le Fpi, sans avoir le courage de le dire, attendait beaucoup de ces attaques. Contre mauvaise fortune, les frontistes font bon cœur et acceptent pour le moment la réalité des choses telles qu’elles se présentent, sans pour autant baisser les bras. En effet, pour cette année 2013, l’ancien parti présidentiel qui n’a peut-être pas totalement rangé l’option guerrière, est ressorti du ‘’labo’’ avec une autre stratégie, jugée capable de déstabiliser le pouvoir en place. Au cours de son Assemblée générale, le 12 janvier, la jeunesse du Fpi a donné un aperçu de ce qui se prépare contre Alassane Ouattara et le gouvernement en place. Dans le communiqué final qui a sanctionné la rencontre, Koua Justin et ses camarades ont mis les jeunes de leur structure en mission, « pour la libération totale de la Côte d’Ivoire ». Mais l’usage des adjectifs ‘’démocratique’’ et ‘’pacifique’’ n’enlève en rien la brutalité que les jeunes frontistes entendent exercer pour espérer se débarrasser du pouvoir en place. « L’Assemblée générale donne mission à la jeunesse du Front populaire ivoirien d’engager en cette année 2013, la révolution démocratique pour la libération totale de la Côte d’Ivoire », mentionne le communiqué. Non sans « engager avec gravité les jeunes à faire usage de tous les moyens pacifiques et démocratiques pour obtenir la libération de Laurent Gbagbo ». La Jfpi dont le responsable n’est autre que Koua Justin recommande à ses militants « de programmer le plus rapidement possible, des manifestations politiques » afin d’arrêter le régime, dans sa marche vers le développement économique et social du pays. Donnant dans la défiance, l’Assemblée générale « recommande à la jeunesse de ne reculer en aucune façon, en cette année 2013 devant la volonté du régime d’interdire ou de réprimer ses manifestations politiques qui seront programmées ». Et d’insister en ces termes : « Les manifestations politiques de la Jfpi devront absolument se tenir quel que soit le déploiement en grand nombre des forces… ».
Empêcher Ouattara d’atteindre ses objectifs
On le voit, les frontistes sont prêts à tout pour mettre à mal l’évolution du pays. Comme dans les années 1990 où il a tenté vainement de bloquer la marche du pouvoir vers l’avant, le Fpi veut récidiver, rien que pour empêcher le pouvoir Ouattara d’atteindre ses objectifs. Le choix de 2013 pour engager une telle bataille n’est pas fortuit. Et ce n’est pas un hasard si c’est la jeunesse qui est mise à rude contribution. Nul ne l’ignore, 2013 est une année charnière qui aboutira à la réalisation d’un vaste programme de développement engagé par l’Etat, avant les élections générales de 2015. Citons pêle-mêle le 3ème pont qui porte le nom d’Henri Konan Bédié, l’échangeur de la Riviera II, l’autoroute de Grand-Bassam, le pont de Jacqueville, le pont de Bouaflé, le bitumage de l’axe Bondoukou-frontière Ghana, de l’axe Bouna-Doropo-frontière Burkina-Faso, le château d’eau de Bonoua qui approvisionnera toute la région du Sud-Comoé et une partie d’Abidjan… En laissant Ouattara diriger tranquillement le pays, le Fpi est certain que le pouvoir atteindra ses objectifs et bénéficiera par conséquent de la confiance des populations ivoiriennes en 2015. La stratégie du Fpi est claire. Empêcher le président Ouattara « par tous les moyens » d’arriver à ses fins par des manifestations, s’il ne peut le déboulonner. Ce n’est d’ailleurs pas une première au Fpi. Le 18 février 1992, Laurent Gbagbo l’avait expérimenté, en mettant à sac tout le quartier administratif du Plateau.
Ouattara Abdoul Karim