Francis Wodié contre Henri Konan Bédié ? Pas de frayeur. Ce n’était pas un combat de boxe. Mais, tout simplement deux Hommes politiques candidats à l’élection présidentielle de 1995. Francis Wodié, à l’époque président du Parti Ivoirien des Travailleurs, représentait le Front Républicain, composé aussi du Front Populaire Ivoirien et du Rassemblement des Républicains. Mais, seul Francis Wodié avait franchi la ligne rouge tracée par les autres partis politiques du Front Républicain. Il fallait retirer le code électoral, que le Front Républicain considérait, comme taillé à la mesure du PDCI dont le candidat était Henri Konan Bédié. Mais sans état d’âme, Francis Wodié a déposé sa candidature contre Henri Konan Bédié, au grand étonnement des autres membres du Front Républicain qui ont fait savoir à Francis Wodié, que les conditions de transparence des élections n’étaient pas remplies.
Francis Wodié est tout de suite accusé de trahison. Le président du Parti Ivoirien des Travailleurs avait rétorqué, qu’il n’avait de leçon de droit à recevoir de personne, et qu’il n avait signé aucun accord de boycott des élections, avec les autres partis du Front Républicain. Dans le camp Henri Konan Bédié, la victoire est à portée de main, parce que, dans l’opinion nationale, Henri Konan Bédié était considéré comme le ‘’successeur naturel’’ du Président Félix Houphouët Boigny : Etudiants, fonctionnaires, sont en campagne, parce que, les bourses et les salaires tombaient facilement. Mais Francis Wodié ne croit pas à cette campagne mensongère, où un sentiment de malaise plane sur la Côte d’ Ivoire, avec le manque de médicament et la cherté de la vie. La machine électorale du PDCI réplique : « Avec Henri Konan Bédié, c’est le bonheur pour chacun, et le progrès pour tous ». Henri Konan Bédié fut élu, sans suspense. Vous me demandez le suffrage et le score de Henri Konan Bédié ? Allez consulter les archives politiques et électorales du PDCI-RDA, ou la médiation, composée de l’Eglise, de syndicats et de la ligue ivoirienne des droits de l’Homme, après la victoire de Henri Konan Bédié.
Ben Ismael
Francis Wodié est tout de suite accusé de trahison. Le président du Parti Ivoirien des Travailleurs avait rétorqué, qu’il n’avait de leçon de droit à recevoir de personne, et qu’il n avait signé aucun accord de boycott des élections, avec les autres partis du Front Républicain. Dans le camp Henri Konan Bédié, la victoire est à portée de main, parce que, dans l’opinion nationale, Henri Konan Bédié était considéré comme le ‘’successeur naturel’’ du Président Félix Houphouët Boigny : Etudiants, fonctionnaires, sont en campagne, parce que, les bourses et les salaires tombaient facilement. Mais Francis Wodié ne croit pas à cette campagne mensongère, où un sentiment de malaise plane sur la Côte d’ Ivoire, avec le manque de médicament et la cherté de la vie. La machine électorale du PDCI réplique : « Avec Henri Konan Bédié, c’est le bonheur pour chacun, et le progrès pour tous ». Henri Konan Bédié fut élu, sans suspense. Vous me demandez le suffrage et le score de Henri Konan Bédié ? Allez consulter les archives politiques et électorales du PDCI-RDA, ou la médiation, composée de l’Eglise, de syndicats et de la ligue ivoirienne des droits de l’Homme, après la victoire de Henri Konan Bédié.
Ben Ismael