Les municipales et régionales couplées n’auraient lieu qu’en 2014 si cela ne tenait qu’à l’ancien parti au pouvoir, le Front populaire ivoirien. C’est du moins ce qu’il faudrait comprendre de la sortie, sur Onuci-fm, du président par intérim du Fpi, Sylvain Miaka Ouretto : « Si je dois décider, je demanderais de les renvoyer en 2014 ». Miaka Ouretto conçoit que ce délai devrait permettre aux potentiels candidats du Fpi d’investir le terrain. « Cela fait deux (2) ans que nous sommes absents des circonscriptions », appréhende le chef de parti. Il a soulevé, en guise de conditions à leur participation à de prochains scrutins, le cas de pro-Gbagbo « encore détenus » et les comptes gelés de nombre d’entre eux. « Le Fpi participera à ces élections si ces situations sont débloquées », a évoqué l’ancien député de Soubré. Il ne s’est pas appesanti sur la question de financement de son parti ni sur la recomposition de la Cei qui demeurent des revendications clés, au Front populaire ivoirien.
Ce jeudi, à 9h, à la Primature, le premier ministre Daniel Kablan Duncan, reçoit les onze (11) partis d’opposition. Rien ne dit que gouvernement et partenaires arriveront à sceller une entente autour des élections locales.
K. COULIBALY
Ce jeudi, à 9h, à la Primature, le premier ministre Daniel Kablan Duncan, reçoit les onze (11) partis d’opposition. Rien ne dit que gouvernement et partenaires arriveront à sceller une entente autour des élections locales.
K. COULIBALY