Le secteur privé de l’Education nationale joue un rôle important dans le système éducatif ivoirien. Il a absorbe selon les promoteurs de cet ordre d’enseignement, 65 % des élèves. Mais les établissements d’enseignement privés sont confrontés à d’énormes difficultés. Ce sont entres autres, les arriérés de salaires du personnel enseignant, les factures impayées et l’expulsion des élèves affectés de l’Etat du fait du non reversement des frais d’écolage dûs par l’Etat. Pour définir un nouveau cadre de règlement de ces des frais d’écolage y compris les arriérés, le ministre auprès du Premier ministre chargé de l’Economie et des Finances, Nialé Kaba et sa collègue de l’Education nationale et de l’enseignement technique, Kandia Camara, ont hier, une séance de travail avec les Fondateurs d’écoles, à l’immeuble SCIAM, au plateau. Kaba Nialé a indiqué qu’elle veut faire en sorte que le secteur privé de l’Education se porte mieux. Le ministre Kandia Camara pour sa part a exprimé sa reconnaissance à l’endroit de sa collègue de l’Economie et des Finances. « Nous reconnaissons les efforts que vous avez déployés pour la bonne marche du secteur public de l’Education et celui du privé », a souligné la première responsable de l’école ivoirienne. La présidente de la Fédération nationale de l’enseignement privé laïc de Côte d’Ivoire (FENEPLACI), Marguerite Kadio, a salué l’initiative des deux ministres. «Cette année, les choses vont un peu mieux par rapport aux années précédentes », a-t-elle fait remarquer. En plus de la Feneplaci, l’Anesplaci et le Réseaux des écoles confessionnelles ont pris part à cette séance de travail.
AC
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