Les Eléphants de Côte d`Ivoire sont en Afrique du Sud depuis le mercredi 16 janvier pour participer à la Coupe d`Afrique des nations 2013. Les Ivoiriens accueillis en fanfare, dans une liesse générale, mésurent déjà la tâche qui les attend. Cette fois, plus que jamais, ils ont l`impérieux devoir de marialiser l`éternel statut de favori qu`ils traînent depuis une dizaine d`années. A peine donc, ont-ils posé les pieds sur le tarmac de l`aéroport Lansera, au nord de Johannesburg, qu`ils ont montré une extrême envie de soulever le trophée sur les terres de Nelson Mandela, devant des admirateurs et admiratrices presqu`en extase. Dans cet aéroport de la capitale économique de l`Afrique du Sud, en provenance d`Abu Dhabi ont ils ont passé 10 jours de préparation avec à la clé un match amical victorieux devant les Pharaons d`Egypte (4-2), Sabri Lamouchi et ses poulains se disent satisfaits. « Nous sommes heureux d’être là, la CAN a commencé pour nous à Abu Dhabi avec notre seul match amical», a déclaré à la presse le sélectionneur national. « Nous sommes impatients de commencer », s`empresse d`ajouter Didier Drogba. Le capitaine des Eléphants sait ce qui l`attend et veut rester à la fois lucide, réaliste et optimiste. « Je n’ai pas de pression. Voilà dix ans que je cours après ce titre, mais je pense avant tout à l’équipe avant de penser à moi», fait-il remarquer. La CAN reste pour le moment sa priorité et botte en touche tout ce qui touche sa carrière personnelle : « Je suis là pour la CAN». A Rustenburg, dans ce groupe D annoncé par tous les observateurs comme celui de la mort, il faudra se débarraser de l`Algérie et de la Tunisie. Surtout de l`Algérie qui avait empêché les Eléphants de continuer leur route en 2010 en Angola. Après deux finales de CAN et toujours sans trophée mais avec le statut de Favori, les Eléphants sont conscients qu`ils sont l`équipe à battre. Et Yaya Touré, le milieu de terrain de Manchester City le dit avec beaucoup de philosophie. « C’est vrai que l’on est un super groupe sur le papier. Aujourd’hui, on a conscience de ce que nous devons faire. Personne n’est là pour rigoler. Etre favori, ce n’est pas une chose facile». La génération dorée affiche ses prétentions avec le trophée dans le viseur, comme l`affirme l`ex-buteur-vedette de Chelsea.« Si on n’avait pas d’ambitions, on ne serait pas là».
Litié BOAGNON
Litié BOAGNON