Les travaux de construction du 3e pont ou «Pont HKB» et ceux de l’échangeur de la Riviera II avancent tant bien que mal. Si «le pont Henri Konan Bédié» ne pourra pas être livré avant deux ans, le deuxième ouvrage pourrait finir peu avant. C’est pour donner un coup d’accélérateur aux deux projets et pour fluidifier le trafic, qu’un ouvrage provisoire à détruire dans huit à dix mois, est en construction entre l’Ecole Nationale de Police et la Petite Mosquée de la Riviera sur l’ancienne route de Bingerville. Coût des travaux, environ cent millions de Fcfa. C’est cet ouvrage provisoire qui est en chantier depuis quelques mois sur le fameux site et qui apparemment donne du fil à retordre à l’entreprise Bouygues, concessionnaire des travaux du troisième pont, vu la configuration du site qui ressemble à un basin d’orage. Ici, les différentes tentatives de construction du fameux ouvrage fut-il provisoire, n’ont jusque-là pas résisté à la moindre grande pluie. Malgré l’installation de conteneurs pour laisser passer l’eau. Mais au fait, un ouvrage provisoire pourquoi faire ? Selon les explications de M. Ouattara Issa, directeur des Etudes des ouvrages à l’Agence de gestion des routes (Ageroute) que nous avons approché, «La construction de cet ouvrage va permettre de fluidifier le trafic en faisant dévier une partie du trafic, en coupant la voie entre l’Ecole de Nationale Police et la Petite Mosquée de la Riviera dès la fin de ce mois de janvier 2013. Ce, pour huit à dix mois pour permettre la construction de l’échangeur prévu à ce niveau, dans le cadre des travaux de la voie du troisième pont qui viendra se connecter en dessous de celui qui existe actuellement». Poursuivant, M. Ouattara qui reconnaît la délicatesse du site ajoute que ces aménagements permettront aux deux projets à savoir : L’échangeur de la Riviera et le troisième pont d’évoluer en même temps sans trop gêner la circulation. Pourquoi n’a-t-on pas purger d’abord la boue qui se trouve sur ce site avant d’entreprendre les travaux ? A cette préoccupation le directeur des études d’ouvrages avoue : «Nous n’avons pas voulu au départ purger la mauvaise terre, pour ne pas augmenter les coûts. Mais nous avons décidé d’installer des buses pour faciliter l’évacuation des eaux et engager la construction de l’échangeur. Après la construction de cet ouvrage provisoire qui sera bitumé et détruit à la fin des travaux réalisés par Bouygues, il est prévu un traitement en profondeur de la mauvaise terre dans cette zone».
Bamba Mafoumgbé
Bamba Mafoumgbé