La nouvelle de l’arrestation de Charles Blé Goudé au Ghana semble avait fait un bref effet chez les habitants des secteurs Sicogi, Sogefiha, Sideci, majoritairement acquis à la cause du leader de la jeunesse proche de Laurent Gbagbo. Visiblement moins préoccupés par l’interpellation de celui qu’ils appellent affectueusement le ‘’génie de Pko‘’, nombreux sont ceux d’entre eux qui ont vaqué tranquillement à leurs occupations. Ainsi au carrefour de l’église catholique Saint André, où nous avons observé des faits et gestes, dans la nuit de jeudi, des piétons se sont moins regroupés à des points traditionnels de ralliement de pro-Gbagbo. Certains d’entre eux hélant des véhicules de transport en commun semblaient plus préoccupé de regagner leurs domiciles respectifs. Dans des espaces de jeux (damier, ludo) dans ce quartier de la Sicogi, nous avons quand même noté une affluence.
Mais là encore, ce n’est pas l’arrestation de Blé Goudé qui meuble les conversations. Pareil dans les quartiers où les sujets des quelques attroupements et des gens assis devant leurs maisons tournent plutôt autour de la forme de l’équipe nationale de football à la Can. D’où le sentiment que le Onze national semblait avoir volé la vedette au ‘’capitaine‘’ des ‘’jeunes patriotes‘’. Les débits de boisson n’ont pas désemplis. Ces endroits communément appelés maquis dans le jargon national sont restés bruyants, dominés par des décibels et le chahut de clients. Ici aussi l’ex-secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) n’est pas au menu des causettes. Dans les maquis ‘’Le Pot du Roi’’, ‘’Venus’’, situés sur la voie qui mène à la PMI (hôpital), on pouvait apercevoir des clients déguster divers breuvages. Mieux, certains noctambules enivrés par les chansons distillées par des Disc jockey (Dj) esquissaient des pas de danse sous des lumières tamisées.
Kanaté Mamadou (stagiaire)
Mais là encore, ce n’est pas l’arrestation de Blé Goudé qui meuble les conversations. Pareil dans les quartiers où les sujets des quelques attroupements et des gens assis devant leurs maisons tournent plutôt autour de la forme de l’équipe nationale de football à la Can. D’où le sentiment que le Onze national semblait avoir volé la vedette au ‘’capitaine‘’ des ‘’jeunes patriotes‘’. Les débits de boisson n’ont pas désemplis. Ces endroits communément appelés maquis dans le jargon national sont restés bruyants, dominés par des décibels et le chahut de clients. Ici aussi l’ex-secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) n’est pas au menu des causettes. Dans les maquis ‘’Le Pot du Roi’’, ‘’Venus’’, situés sur la voie qui mène à la PMI (hôpital), on pouvait apercevoir des clients déguster divers breuvages. Mieux, certains noctambules enivrés par les chansons distillées par des Disc jockey (Dj) esquissaient des pas de danse sous des lumières tamisées.
Kanaté Mamadou (stagiaire)