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Sport Publié le samedi 19 janvier 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Entretien / Jean Marcel Tapé (Directeur génaral d’African village) : ‘‘Nous sommes prêts depuis plus de six mois”

© L’intelligent d’Abidjan Par Serges. T
Séjour à la CAN : African village informe la population sur les dispositions prises.
Mercredi 11 janvier 2012. Abidjan. Plateau Hotel Pullman. Le Directeur Général de African village informe la population des dispositions prises par sa structure en vue de la participation des supporters ivoiriens. Photo : M. Jean Marcel Tapé.
Directeur général d’African village, Jean Marcel Tapé, présente le dispositif de sa structure pour la prise en charge des supporters. Il s’est confié à L’Intelligent d’Abidjan.
Nous sommes à quelques heures de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2013. African village est-il prêt ?

Nous sommes prêts et nous avançons. Mais d’un point de vue engouement, nous ne sommes pas surpris et nous travaillons dans ce sens. Pour la mise en place, nous sommes prêts depuis plus de six mois. C’est le flux qui n’a pas été au rendez-vous. Nous ne sommes pas surpris. Nous le savions plus ou moins. L’engouement autour de la Can, est différent de la Coupe du monde. Ce qui corse cette situation, nous avons eu deux Can, en moins de deux ans. En terme de finance, cela ne facilite pas la tâche aux supporters. Au niveau de la Côte d’Ivoire, les Ivoiriens ont tellement cru que la Can 2012 à Malabo et à Libreville allait être celle des Eléphants, ce qui n’a pas été le cas. Les supporters ivoiriens sont restés sur leur faim. Le changement d’entraîneur en pleine préparation de la Can 2013 a créé le doute dans l’esprit des Ivoiriens. Mais petit à petit, les gens commencent à se retrouver. Toutefois, ils demeurent sceptiques. Nous sommes dans un domaine où nous côtoyons le peuple. Nous savons ce qui se dit, ce que pensent les citoyens. Nous savions qu’au premier tour, il n’y aurait pas d’engouement. Au vu de cela, nous pouvons dire que les objectifs ne pourront pas être atteints en terme de chiffre concernant les clients supporters, mais qu’aux quarts de finale avec la bonne performance des Eléphants, ce sera l’expression.

Que réserve African village à ses adhérents en Afrique du Sud ?

C’est une version améliorée de ce que nous avons fait en 2010. Sur le plan transport, c’est le même système de travail, avec des compagnies aériennes. Cette année, nous avons une compagnie qui fait la ligne directe. Ce qui facilite les choses. En dehors de ça, pour les grands groupes, nous avons prévu d’affréter des avions pour le transport des supporters. Pour le premier tour, nous allons travailler essentiellement avec les compagnies aériennes pour convoyer les supporters que nous avons. Ceux qui partirons pour l’Afrique du Sud, auront sur place leurs kits étiquetés African village. Nous leur présenterons tout avant leur départ. Ils sauront où descendre, où dormir, se nourrir, comment ils arrivent au stade et l’heure d’arrivée, ce qu’ils feront au stade, ce qu’ils feront après le stade. Tout cela a été prévu. Nous avons choisi un endroit prisé d’Afrique du Sud. Une façon pour nous, de mettre les supporters dans de meilleures conditions. Un endroit qui permettra à des hommes d’affaires qui iront en Afrique du Sud avec African village, d’avoir des rencontres.

Pour l’heure, comment se présente la nomenclature des supporters qui feront le départ ?

Il faut dire qu’en Côte d’Ivoire, le taux n’est pas encore élevé. Mais, au nivau des pays comme le Togo, le Mali et le Ghana, le taux est beaucoup plus conséquent. Le Mali, où nous avons fait le gros score; a été revu à la baisse. A cause des problèmes actuels dans ce pays, nous avons demandé de mettre le grand contingent jusqu’au niveau des demi-finales, si le Mali venait à atteindre ce niveau. Sinon, nous étions partis pour accompagner 160 personnes au niveau du Mali. Il y a tout de même un monde plus ou moins important par rapport à la Côte d’Ivoire que nous allons convoyer à partir de ce pays. Le retour d’Adebayor, depuis quelques jours, fait qu’il y a beaucoup d’appels au niveau du Togo. Ce qui est encourageant. Nous saurons demain (ndlr, l’interview a été réalisé le jeudi 17 janvier 2013) le nombre de personnes qui partent à partir du Togo, du Ghana et du Niger. Au niveau de la Côte d’Ivoire, comme je l’ai dit, c’est beaucoup plus calme. Nous avons, toutefois, eu l’occasion de mieux discuter avec les clients, de les rencontrer afin de connaître leurs préoccupations pour améliorer certaines choses. En somme, c’est un bilan satisfaisant.

Pour ceux qui seront intéressés, au cours de la compétition, à faire le voyage pour Afrique du Sud , quelles sont les dispositions pratiques à prendre ?

Depuis un certain temps, nous avons commencé à travailler sur les quarts de finale, demi-finales et la finale. Parce que, la plupart des personnes avec qui nous avons discuté, sont plus intéressées à aller au deuxième tour. Des supporters prendront confiance à voir les Eléphants à partir de leur prestation du première tour. Cela va convaincre plus d’un pour aller soutenir les Eléphants. La deuxième raison, elle est économique. Ce n’est pas facile de vivre 22 jours dans un pays comme l’Afrique du Sud. Cela coûte cher. Les gens ont préféré faire des économies. Et comme ils ne peuvent pas partir et revenir, ils ont préféré attendre le deuxième tour. Nous avons mis en place un pack, en dehors des packs que nous faisons. Ce sont des packs du premier tour, eco qui était à 2 500 000 ( Deux millions cinq cent mille ) FCFA, et le pack Vip qui était à 5 000 000 (cinq millions) FCFA. Nous avons fait deux autres packs spéciaux. Le pack Vip de 5 millions FCFA permet d’assister à la demi-finale et à la finale et un pack eco à deux millions FCFA qui permet de suivre la demi-finale et la finale. Nous avons concentré nos énergies sur la finale à Johannesburg, où nous allons faire beaucoup d’évènements pour égayer tous nos supporters. S’agissant de la Côte d’Ivoire, nous avons mis l’accent sur la demi-finale et la finale.

Pour la sécurité des supporters, qu’est-ce qu’African village prévoit ?

Nous avons toujours mis un point d’honneur sur cet aspect de nos différents voyages. Nous avons signé des conventions avec des sociétés de sécurité sud-africaines, spécialisées dans le domaine. Ceux qui étaient à la Coupe du monde le savent, nous avons travaillé avec Business security, qui est l’une des plus grandes sociétés de sécurité au monde qui se trouve en Afrique du Sud. Nous sommes toujours en collaboration avec cette entreprise. L’organisation de l’arrivée des supporters, leur mise en place, leur sécurité, leurs déplacements et leur nourriture ont été soigneusement étudiés et pris en compte. A ce niveau, il n’y a donc pas de problème.

A côté de l’encadrement des supporters, comment Jean Marcel Tapé voit le parcours des Eléphants à cette Can ?

Le destin des Eléphants se trouve dans leurs mains. Tout le monde est unanime sur le talent de nos footballeurs. La seule différence, c’est la touche de l’entraîneur. Nous avons fini la dernière Can sans prendre de buts. Pour cette Can, il ne s’agira pas de prendre ou de ne pas prendre de buts. Le plus important, c’est de la remporter. Ce qui est nouveau dans le groupe, c’est l’entraineur. Et qu’est-ce qu’il apporte de nouveau ? C’est ce que tout le monde attend. Je pense que jusqu’au 31 janvier, les Ivoiriens saurons de quoi est capable le jeune Sabri Lamouchi. Nous entendons dire qu’il est très fuité et intelligent, malgré son manque d’expérience dans la haute compétition. Cette génération de joueurs mérite de remporter cette Can. Chacun d’entre eux a déjà prouvé dans son club. Yaya Touré a remporté la Champion’s League, pareil pour Didier Drogba. Pour la Côte d’Ivoire et pour eux, ils doivent finir leur carrière avec le trophée continental. Le dernier mot se trouve dans leurs jambes.

R. Dibi
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