La présidente du Rassemblement pour la paix et la concorde, RPC, la ministre Henriette Lagou, veut un rapport intelligent entre le pouvoir et l’opposition. Elle se convainc que c’est cette forme de collaboration qui propulser à la démocratie en Côte d’Ivoire. Si elle appelle les élections à venir de ses vœux, elle attend toutefois que des réglages soient faits, préalablement. Notre entretien.
Vous sortez d’une rencontre avec le premier ministre, Daniel Kablan Duncan. Quels ont été les points à l’ordre du jour ?
C’est seulement des propositions. Nous avons un calendrier de discussion. Nous allons donc discuter très prochainement des questions de financement et de statut de l’opposition.
Avant le nouveau rendez-vous du lundi 21 janvier avec le Gouvernement, est-ce que vous avez parlé d’une nouvelle date pour les élections Régionales et Municipales couplées ?
Le Gouvernement nous a informés qu’il était en discussion avec la CEI (Ndlr : commission électorale indépendante) pour trouver une formule pour voir dans quelle mesure tenir compte de nos revendications. Cela, pour que le rapport de ces discussions puisse permettre à tout le monde de participer à ces élections.
En ce qui concerne la LMP, vous souhaiteriez que ces elections soient reportées. Quelle date proposez-vous?
Nous voulons que ces élections se tiennent assez rapidement. Ce sont les dernières élections de sortie de crise. Comme le gouvernement, nous voulons aussi finir avec ces élections. Mais, il y a eu des questions à l’ordre du jour, des réglages à faire. Et nous pensons qu’au fil de nos discussions, nous allons nous entendre sur la date qui puisse être la bonne pour que tout le monde puisse y participer.
Votre préoccupation, n’est-ce pas que la nouvelle date soit fixée avec votre consentement ?
Evidemment. C’est l’objet même du cadre permanant de dialogue. Il s’agit d’échanger sur les questions majeures de la Côte d’Ivoire, de la marche de l’Etat. Et puis avancer ensemble avec le gouvernement sur ces questions d’intérêt national. C’est ce que nous impose la vie politique en Côte d’Ivoire. Sinon ailleurs, le gouvernement et l’opposition s’entendent sur les questions essentielles pour faire avancer la Démocratie.
Mais, certains partis conditionnent leur participation à ces élections locales à la satisfaction de leurs revendications. Quelle est la position de la LMP ?
La revendication, ce n’est pas la certification. Ce n’est d’ailleurs pas le gouvernement qui certifie. Ce n’est pas non plus l’opposition. C’est ensemble que nous prenons les décisions. Je dis encore une fois que les résultats que nous allons obtenir seront des décisions d’ensemble. Ces résultats vont sortir de la concertation du Cadre de dialogue permanant que nous tenons tous les jours. Même après les élections, on va continuer de discuter sur d’autres questions.
On verra donc la LMP participer à ces élections Régionales et Municipales ?
C’est notre volonté. C’est la volonté de toute l’opposition. Mais il faut qu’on fasse des réglages.
Votre participation n’est donc pas encore décidée ?
Notre volonté, c’est d’y aller. Mais, rien n’est encore décidé
Entretien réalisé par
Patrick N’GUESSAN
Vous sortez d’une rencontre avec le premier ministre, Daniel Kablan Duncan. Quels ont été les points à l’ordre du jour ?
C’est seulement des propositions. Nous avons un calendrier de discussion. Nous allons donc discuter très prochainement des questions de financement et de statut de l’opposition.
Avant le nouveau rendez-vous du lundi 21 janvier avec le Gouvernement, est-ce que vous avez parlé d’une nouvelle date pour les élections Régionales et Municipales couplées ?
Le Gouvernement nous a informés qu’il était en discussion avec la CEI (Ndlr : commission électorale indépendante) pour trouver une formule pour voir dans quelle mesure tenir compte de nos revendications. Cela, pour que le rapport de ces discussions puisse permettre à tout le monde de participer à ces élections.
En ce qui concerne la LMP, vous souhaiteriez que ces elections soient reportées. Quelle date proposez-vous?
Nous voulons que ces élections se tiennent assez rapidement. Ce sont les dernières élections de sortie de crise. Comme le gouvernement, nous voulons aussi finir avec ces élections. Mais, il y a eu des questions à l’ordre du jour, des réglages à faire. Et nous pensons qu’au fil de nos discussions, nous allons nous entendre sur la date qui puisse être la bonne pour que tout le monde puisse y participer.
Votre préoccupation, n’est-ce pas que la nouvelle date soit fixée avec votre consentement ?
Evidemment. C’est l’objet même du cadre permanant de dialogue. Il s’agit d’échanger sur les questions majeures de la Côte d’Ivoire, de la marche de l’Etat. Et puis avancer ensemble avec le gouvernement sur ces questions d’intérêt national. C’est ce que nous impose la vie politique en Côte d’Ivoire. Sinon ailleurs, le gouvernement et l’opposition s’entendent sur les questions essentielles pour faire avancer la Démocratie.
Mais, certains partis conditionnent leur participation à ces élections locales à la satisfaction de leurs revendications. Quelle est la position de la LMP ?
La revendication, ce n’est pas la certification. Ce n’est d’ailleurs pas le gouvernement qui certifie. Ce n’est pas non plus l’opposition. C’est ensemble que nous prenons les décisions. Je dis encore une fois que les résultats que nous allons obtenir seront des décisions d’ensemble. Ces résultats vont sortir de la concertation du Cadre de dialogue permanant que nous tenons tous les jours. Même après les élections, on va continuer de discuter sur d’autres questions.
On verra donc la LMP participer à ces élections Régionales et Municipales ?
C’est notre volonté. C’est la volonté de toute l’opposition. Mais il faut qu’on fasse des réglages.
Votre participation n’est donc pas encore décidée ?
Notre volonté, c’est d’y aller. Mais, rien n’est encore décidé
Entretien réalisé par
Patrick N’GUESSAN