Le Nouveau consommateur hebdo ne croyait pas si bien dire. Lorsqu’il attirait l’attention de l’opinion nationale sur l’inefficacité des mesures d’accompagnement. Telles qu’annoncées par le ministre du Pétrole, des Mines et de l’Énergie, Adama Toungara, le jour même de l’annonce de la hausse des prix du carburant et du gaz. A preuve, les inflexibles revendeurs du gaz font la loi à l’intérieur du pays, notamment à Abengourou. Dans cette localité où les foyers essayent d’adapter leurs dépenses aux nouveaux prix du gaz, il leur est fait obligation de débourser un peu plus d’argent pour s’offrir une bouteille de gaz. Ainsi donc, ils paient 2 500f Cfa pour la B6, au lieu de 2 000f Cfa et 6 000f Cfa pour la B12, au lieu de 5 200f Cfa. Soit une majoration de 500f Cfa pour la B6 et 800f Cfa pour la B12. Cette pratique est en contradiction flagrante avec les (nouveaux) prix du gaz domestique fixés par le gouvernement. Mais depuis, personne. Ni même les ministères impliqués ne lèvent le petit doigt, pour ramener ces opportunistes revendeurs à la raison. Quel sens donner donc à l’engagement du gouvernement ? Où sont donc passées les « mesures sévères de répression » contre les hausses illicites du ministre Adama Toungara ? Quand débuteront les contrôles du ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des Pme, en collaboration avec les services du ministère du Pétrole, des Mines et de l’Énergie ? « Je retirerai les agréments aux marqueteurs qui ne feront pas respecter les prix », menaçait-il pour rassurer de la détermination du gouvernement à ne pas abandonner les Consommateurs seuls face aux prix fantaisistes des revendeurs. La réalité est là. Tous semblent avoir démissionné. Rien que du bluff ! aux Consommateurs de se débrouiller…
Yohann Rachel
Yohann Rachel