La Côte d’Ivoire fera son entrée à la 29e édition de la Coupe d’Afrique des Nations en Afrique du Sud ce mardi 22 janvier 2013. Les Eléphants affronteront les Eperviers du Togo. Des Ivoiriens qui portent cette sélection dans le cœur sont, avant l’entrée en lice des pachydermes, partagés entre doute et espoir.
La Côte d’Ivoire est passée en 2006 à côté de la Coupe d’Afrique des Nations en Egypte. Même son de cloche en 2012 face à la Zambie à Libreville. Pour l’édition de 2008, Didier Drogba et ses coéquipiers ont terminé 4e au Ghana. En Angola, les Eléphants ont été sortis au stade des quarts de finale, par l’Algérie. Face à ces résultats mitigés, les Ivoiriens attendent beaucoup du commando de Sabri Lamouchi en Afrique du Sud. Le souhait des supporters des Eléphants est le retour du trophée, 21 ans après, le sacre de 1992. Mais cela passe par une bonne entrée face au Togo. «Je suis un fan des Eléphants, je les ai toujours soutenu dans leurs différentes campagnes africaines et mondiales. Mais je dois avouer qu’ils m’ont déçu en 2012. Et ce, malgré leurs brillants parcours. Pour moi, l’objectif était le trophée. Pour cette Can, je reste convaincu qu’ils demeurent la meilleure équipe. Rien n’est acquis d’avance. Ils sont certes la meilleure sélection d’Afrique, mais une sélection qui ne remporte rien pour l’instant. J’attends de voir ce qu’ils vont produire comme prestation face au Togo», a confié Yves Kouakou, commerçant au ‘’Djassa’’ (ndlr : un marché) de Koumassi. Contrairement à Yves Kouakou, Olivier Tra Bi, fonctionnaire, est convaincu que 2013 est la Can des Eléphants. «Nous avons manqué de chance lors des précédentes Can. Surtout, celle de 2012 à Libreville. Pour cette année, la chance sera de notre côté. Et nous ferons mieux. C'est-à-dire gagner nos six matches», a rassuré Olivier Tra Bi. Nina Avognon, aide- soignante, implore la bande à Sabri Lamouchi à oublier son statut de favoris. «La Côte d’Ivoire a été toujours été favorite lors des Can précédentes. Favorite, mais pas vainqueur du trophée. Cette année, nous partons encore une fois favori. Il faudra que Didier Drogba, Yaya Touré, et autres membres de la sélection oublient leurs statuts de favoris et se considèrent comme des outsiders. Ils pourront aller à la retraite avec le sentiment d’avoir accomplie leur mission et réalisé un rêve», a souligné Nina Avognon. Contrairement aux autres qui nourrissent un espoir latent, Fofana Ouattara, étudiant en communication, n’attend rien des Eléphants. «Cette Can sera à l’image des autres. C'est-à-dire, la Côte d’Ivoire reviendra sans le trophée. Je n’attends rien de la sélection ivoirienne. Je pense qu’au lieu de concentrer toute notre énergie sur les Eléphants l’on devrait plutôt faire une part belle aux autres disciplines sportives», a-t-il assené.
K.Ange
La Côte d’Ivoire est passée en 2006 à côté de la Coupe d’Afrique des Nations en Egypte. Même son de cloche en 2012 face à la Zambie à Libreville. Pour l’édition de 2008, Didier Drogba et ses coéquipiers ont terminé 4e au Ghana. En Angola, les Eléphants ont été sortis au stade des quarts de finale, par l’Algérie. Face à ces résultats mitigés, les Ivoiriens attendent beaucoup du commando de Sabri Lamouchi en Afrique du Sud. Le souhait des supporters des Eléphants est le retour du trophée, 21 ans après, le sacre de 1992. Mais cela passe par une bonne entrée face au Togo. «Je suis un fan des Eléphants, je les ai toujours soutenu dans leurs différentes campagnes africaines et mondiales. Mais je dois avouer qu’ils m’ont déçu en 2012. Et ce, malgré leurs brillants parcours. Pour moi, l’objectif était le trophée. Pour cette Can, je reste convaincu qu’ils demeurent la meilleure équipe. Rien n’est acquis d’avance. Ils sont certes la meilleure sélection d’Afrique, mais une sélection qui ne remporte rien pour l’instant. J’attends de voir ce qu’ils vont produire comme prestation face au Togo», a confié Yves Kouakou, commerçant au ‘’Djassa’’ (ndlr : un marché) de Koumassi. Contrairement à Yves Kouakou, Olivier Tra Bi, fonctionnaire, est convaincu que 2013 est la Can des Eléphants. «Nous avons manqué de chance lors des précédentes Can. Surtout, celle de 2012 à Libreville. Pour cette année, la chance sera de notre côté. Et nous ferons mieux. C'est-à-dire gagner nos six matches», a rassuré Olivier Tra Bi. Nina Avognon, aide- soignante, implore la bande à Sabri Lamouchi à oublier son statut de favoris. «La Côte d’Ivoire a été toujours été favorite lors des Can précédentes. Favorite, mais pas vainqueur du trophée. Cette année, nous partons encore une fois favori. Il faudra que Didier Drogba, Yaya Touré, et autres membres de la sélection oublient leurs statuts de favoris et se considèrent comme des outsiders. Ils pourront aller à la retraite avec le sentiment d’avoir accomplie leur mission et réalisé un rêve», a souligné Nina Avognon. Contrairement aux autres qui nourrissent un espoir latent, Fofana Ouattara, étudiant en communication, n’attend rien des Eléphants. «Cette Can sera à l’image des autres. C'est-à-dire, la Côte d’Ivoire reviendra sans le trophée. Je n’attends rien de la sélection ivoirienne. Je pense qu’au lieu de concentrer toute notre énergie sur les Eléphants l’on devrait plutôt faire une part belle aux autres disciplines sportives», a-t-il assené.
K.Ange