L’année 2013 a débuté au rythme des larmes. Le décompte macabre ne fait qu’évoluer. Le drame survenu le 1er janvier, au Plateau, après les feux d’artifices offerts par le District, a eu un écho plus important. Cependant, plusieurs autres accidents ont permis à la grande faucheuse de manier son instrument. Pinasse qui chavire, véhicule heurtant un arbre ou finissant sa course dans un ravin. Des morts de tout âge, à Abidjan, comme dans les autres villes. Y a-t-il vraiment plus d’accidents que les années précédentes ? Est-ce leur succession qui donne cette impression ? Certains attribuent des racines mystiques et des sources spirituelles, à tous ces évènements malheureux. Des enjeux politiques sont mêmes évoqués. Sans balayer du revers de la main ces propos qui traduisent aussi le point de vue d’une frange de la population, il serait opportun de rechercher les éléments sur lesquels nous pouvons œuvrer sur le plan physique. Pourquoi ne pas tenter de modifier les facteurs sur lesquels on a la capacité d’agir ? Les conducteurs font des manœuvres dangereuses sur les routes. Ils agissent de façon imprudente, parfois au nez et à la barbe d’agents en uniformes tentant tant bien que mal, de réguler la circulation malgré l’indiscipline ambiante. La mort est la conclusion logique de la vie. C’est un passage obligé par lequel tout le monde est supposé passer. Mais, il y a des morts que l’on peut éviter. Il faudrait améliorer la qualité de la formation dans les auto-écoles et veiller à un déroulement plus sérieux des épreuves de code de la route et de conduite. Quand il suffit de quelques billets de banque pour que l’auto-école inscrive votre nom sur la liste des candidats, même si vous n’avez pas suivi une seule leçon, quand le même outil permet de valider haut la main les épreuves même si vous n’avez pas le niveau, il ne faut pas s’étonner de la multitude d’incidents qui surviennent.
«Je sais déjà conduire ! », disent-ils pour justifier leur irresponsabilité. Une chose est de savoir conduire, une autre est de savoir reconnaître les panneaux de signalisation et adopter l’attitude appropriée.
«Combien de panneaux, il y a encore en Côte d’Ivoire? Ce sont toujours les mêmes dessins. Je les connaîs tous». Ils ont réponse à tout ou presque, ceux qui n’envisagent pas de conduire à l’étranger ou qui ne songent même pas qu’un jour, leur pays pourrait se doter d’une variété plus grande de panneaux.
On devrait augmenter les actions de sensibilisation, prendre des mesures contre les chauffeurs de véhicules de transport en commun qui stationnent au gré de leurs humeurs…Loin d’être suffisant, ce serait tout de même un bon début.
Quelqu’un disait « tout a augmenté en Côte d’Ivoire, même le nombre de morts ». C’est malheureux et la réflexion doit être menée pour faire changer les choses. Nous ne sommes qu’au premier mois de cette nouvelle année, l’espoir est encore permis.
yehnidjidji.blogspot.com
«Je sais déjà conduire ! », disent-ils pour justifier leur irresponsabilité. Une chose est de savoir conduire, une autre est de savoir reconnaître les panneaux de signalisation et adopter l’attitude appropriée.
«Combien de panneaux, il y a encore en Côte d’Ivoire? Ce sont toujours les mêmes dessins. Je les connaîs tous». Ils ont réponse à tout ou presque, ceux qui n’envisagent pas de conduire à l’étranger ou qui ne songent même pas qu’un jour, leur pays pourrait se doter d’une variété plus grande de panneaux.
On devrait augmenter les actions de sensibilisation, prendre des mesures contre les chauffeurs de véhicules de transport en commun qui stationnent au gré de leurs humeurs…Loin d’être suffisant, ce serait tout de même un bon début.
Quelqu’un disait « tout a augmenté en Côte d’Ivoire, même le nombre de morts ». C’est malheureux et la réflexion doit être menée pour faire changer les choses. Nous ne sommes qu’au premier mois de cette nouvelle année, l’espoir est encore permis.
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