NELSPRUIT (Afrique du Sud) - On prend les mêmes et on recommence: après les nuls 1-1 de mardi, les favoris du groupe C, la Zambie tenante du titre et le Nigeria, s'affrontent sous pression vendredi, tandis que le Burkina Faso et l'Ethiopie veulent confirmer leurs surprises initiales.
Zambie-Nigeria: favoris sous pression
"En tant que champion en titre, ce n'était pas un résultat convenable". Le capitaine Christopher Katongo a résumé le sentiment de déception régnant après le nul 1-1 concédé à l'Ethiopie, de surcroît réduite à dix pendant une heure.
Le sélectionneur Hervé Renard a pris la responsabilité du nul. "Nos supporteurs attendent davantage de nous et ils ont raison, a dit le technicien français. La faute revient à l'entraîneur, je n'ai pas réussi à préparer l'équipe à l'entrée dans la compétition".
Depuis, c'est le président de la Fédération zambienne, Kalusha Bwalya, qui a mis la pression sur les Chipolopolos, en donnant l'objectif d'être "multiple champion d'Afrique" et de participer à la Coupe des Confédérations au Brésil en juin prochain.
En face, le Nigeria est entré dans la compétition, qu'il retrouve après deux absences, en laissant échapper la victoire dans les dernières secondes contre le Burkina Faso (1-1). Et la pression s'est accrue sur les SuperEagles. "C'est stressant, a reconnu le sélectionneur Stephen Keshi. Tout le monde veut retrouver l'âge d'or mais pour cela il faut se développer.
Bonne nouvelle pour les Nigérians, l'ailier de Chelsea Moses est le retour de blessure. La mauvaise, c'est que le défenseur central Ambrose sera suspendu après son exclusion du premier match.
Burkina Faso-Ethiopie: un coup à jouer
Les deux outsiders ont joué un bon tour aux deux favoris du groupe et, en pleine confiance, vont désormais s'entre-déchirer pour rester dans la course à la qualification.
Pour les Ethiopiens, le nul signé contre la Zambie est déjà une victoire en soi, pour leur retour dans une CAN après 31 ans d'absence, surtout après avoir surmonté une première période marquée par leur penalty raté, l'exclusion de leur gardien Tassew et un but zambien.
"Les joueurs ont montré leur caractère et ont montré au reste du monde qu'ils savaient jouer au foot", s'est félicité leur sélectionneur Sewnet Bishaw, sans blâmer son gardien, exclu pour une faute pourtant grossière.
Le match que les Walya (bouquetins) sont certains de remporter, c'est celui des supporters: les fans éthiopiens sont venus en nombre soutenir leur équipe, même s'il se sont aussi illustrés en lançant des vuvuzelas sur le terrain, ce qui a valu à la Fédération éthiopienne une amende de 10.000 dollars, dont 5000 avec sursis.
Les Etalons burkinabès ont eux aussi surmonté une situation inconfortable, avec le but nigérian inscrit dès la 9e minute, pour aller arracher leur point dans le bout du temps additionnel, par Alain Traoré.
Et si c'était le moment pour eux de remporter leur premier match en phase finale de CAN après 18 tentatives infructueuses ?
nr-ybl/bvo
Zambie-Nigeria: favoris sous pression
"En tant que champion en titre, ce n'était pas un résultat convenable". Le capitaine Christopher Katongo a résumé le sentiment de déception régnant après le nul 1-1 concédé à l'Ethiopie, de surcroît réduite à dix pendant une heure.
Le sélectionneur Hervé Renard a pris la responsabilité du nul. "Nos supporteurs attendent davantage de nous et ils ont raison, a dit le technicien français. La faute revient à l'entraîneur, je n'ai pas réussi à préparer l'équipe à l'entrée dans la compétition".
Depuis, c'est le président de la Fédération zambienne, Kalusha Bwalya, qui a mis la pression sur les Chipolopolos, en donnant l'objectif d'être "multiple champion d'Afrique" et de participer à la Coupe des Confédérations au Brésil en juin prochain.
En face, le Nigeria est entré dans la compétition, qu'il retrouve après deux absences, en laissant échapper la victoire dans les dernières secondes contre le Burkina Faso (1-1). Et la pression s'est accrue sur les SuperEagles. "C'est stressant, a reconnu le sélectionneur Stephen Keshi. Tout le monde veut retrouver l'âge d'or mais pour cela il faut se développer.
Bonne nouvelle pour les Nigérians, l'ailier de Chelsea Moses est le retour de blessure. La mauvaise, c'est que le défenseur central Ambrose sera suspendu après son exclusion du premier match.
Burkina Faso-Ethiopie: un coup à jouer
Les deux outsiders ont joué un bon tour aux deux favoris du groupe et, en pleine confiance, vont désormais s'entre-déchirer pour rester dans la course à la qualification.
Pour les Ethiopiens, le nul signé contre la Zambie est déjà une victoire en soi, pour leur retour dans une CAN après 31 ans d'absence, surtout après avoir surmonté une première période marquée par leur penalty raté, l'exclusion de leur gardien Tassew et un but zambien.
"Les joueurs ont montré leur caractère et ont montré au reste du monde qu'ils savaient jouer au foot", s'est félicité leur sélectionneur Sewnet Bishaw, sans blâmer son gardien, exclu pour une faute pourtant grossière.
Le match que les Walya (bouquetins) sont certains de remporter, c'est celui des supporters: les fans éthiopiens sont venus en nombre soutenir leur équipe, même s'il se sont aussi illustrés en lançant des vuvuzelas sur le terrain, ce qui a valu à la Fédération éthiopienne une amende de 10.000 dollars, dont 5000 avec sursis.
Les Etalons burkinabès ont eux aussi surmonté une situation inconfortable, avec le but nigérian inscrit dès la 9e minute, pour aller arracher leur point dans le bout du temps additionnel, par Alain Traoré.
Et si c'était le moment pour eux de remporter leur premier match en phase finale de CAN après 18 tentatives infructueuses ?
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