La Côte d’Ivoire affronte la Tunisie, demain samedi à Rustenburg, pour son deuxième match du groupe D. Une rencontre capitale pour Arouna Koné qui espère une qualification des Eléphants avant même la dernière rencontre contre l’Algérie.
Le Patriote : Que faut-il retenir du premier match des Eléphants à cette CAN ?
Arouna Koné : La victoire ! Quand une équipe monte sur une pelouse, c’est pour empocher le gain de la victoire. C’est ce que nous avons réalisé face à une équipe togolaise très volontaire, généreuse dans l’effort et qui avait une forte envie de bien entamer sa CAN.
LP : C’est tout de même une victoire tirée par les cheveux…
AK : Je ne le pense pas. Il est vrai que tout n’a pas fonctionné comme on l’aurait souhaité. Il faut plutôt voir l’aspect positif de cette rencontre. Chaque équipe est venue à cette CAN pour disputer six finales. L’intensité qui entoure les matchs n’échappe pas à cette donne. Les matchs seront difficiles les uns après les autres. C’est à nous de tout faire pour sortir victorieux. Il y a des choses à corriger avant la Tunisie. On espère trouver le bon tempo à temps.
LP : Justement, comment entrevoyez-vous ce match contre la Tunisie?
AK : Ça sera la finale du groupe. On a obtenu une victoire et la Tunisie aussi. C’est la première place du groupe qui se joue et l’équipe qui aura le plus d’envie remportera cette partie. C’est à ce niveau que notre expérience et notre solidarité doivent faire la différence. On doit montrer plus de détermination et de sérieux. Nous sommes donnés favoris et il faut confirmer ce statut. Nous avons beaucoup d’individualités qu’il faut pouvoir mettre au service du groupe.
LP : Avec ce premier résultat pas du tout convaincant, la Côte d’Ivoire peut-elle prétendre au trophée ?
AK : Le résultat, pour nous, n’est pas mauvais. Le plus important dans une compétition comme la CAN, c’est de prendre le maximum de points au niveau des poules. C’est ce que nous avons fait avec cette victoire. Chacun est libre d’apporter son jugement sur la qualité de notre jeu. Si on peut jouer de cette manière et gagner tous nos six matchs, on dira merci à Dieu de nous avoir donné le trophée. On est venu disputer un tournoi et non un seul match. C’est le premier match et il faut attendre pour juger.
LP : Vous avez assisté à la victoire contre le Togo depuis le banc des remplaçants. N’est-ce pas frustrant ?
AK : Une équipe nationale, ce sont 23 joueurs et on a 14 joueurs qui sont appelés à monter sur la pelouse à chaque match. Si tout le monde se met à revendiquer une place, parce que tout le monde peut jouer, on ne s’en sortira pas. A la tête de l’équipe, il y a l’entraîneur qui choisit ses hommes par rapport à la situation du moment. Personnellement, je suis prêt à m’investir, à me battre pour l’équipe si l’entraîneur me fait appel. Mais, il faut privilégier l’intérêt général, consolider le collectif. Ce n’est pas le moment de fragiliser le groupe avec ces questions, du genre qui doit jouer et qui ne doit pas jouer. En étant sur le banc, on participe au jeu. Ce n’est pas frustrant de n’être pas entré contre le Togo. Je suis un soldat prêt à servir mon pays chaque fois qu’on me fait appel. Mais, ce n’est pas à moi de revendiquer une place de titulaire. L’objectif commun est de remporter la CAN et on ne doit pas le perdre de vue. C’est dans cet esprit que nous avons attaqué le Togo et c’est dans le même esprit que nous allons affronter la Tunisie.
Par OUATTARA Gaoussou à Rustenburg
Le Patriote : Que faut-il retenir du premier match des Eléphants à cette CAN ?
Arouna Koné : La victoire ! Quand une équipe monte sur une pelouse, c’est pour empocher le gain de la victoire. C’est ce que nous avons réalisé face à une équipe togolaise très volontaire, généreuse dans l’effort et qui avait une forte envie de bien entamer sa CAN.
LP : C’est tout de même une victoire tirée par les cheveux…
AK : Je ne le pense pas. Il est vrai que tout n’a pas fonctionné comme on l’aurait souhaité. Il faut plutôt voir l’aspect positif de cette rencontre. Chaque équipe est venue à cette CAN pour disputer six finales. L’intensité qui entoure les matchs n’échappe pas à cette donne. Les matchs seront difficiles les uns après les autres. C’est à nous de tout faire pour sortir victorieux. Il y a des choses à corriger avant la Tunisie. On espère trouver le bon tempo à temps.
LP : Justement, comment entrevoyez-vous ce match contre la Tunisie?
AK : Ça sera la finale du groupe. On a obtenu une victoire et la Tunisie aussi. C’est la première place du groupe qui se joue et l’équipe qui aura le plus d’envie remportera cette partie. C’est à ce niveau que notre expérience et notre solidarité doivent faire la différence. On doit montrer plus de détermination et de sérieux. Nous sommes donnés favoris et il faut confirmer ce statut. Nous avons beaucoup d’individualités qu’il faut pouvoir mettre au service du groupe.
LP : Avec ce premier résultat pas du tout convaincant, la Côte d’Ivoire peut-elle prétendre au trophée ?
AK : Le résultat, pour nous, n’est pas mauvais. Le plus important dans une compétition comme la CAN, c’est de prendre le maximum de points au niveau des poules. C’est ce que nous avons fait avec cette victoire. Chacun est libre d’apporter son jugement sur la qualité de notre jeu. Si on peut jouer de cette manière et gagner tous nos six matchs, on dira merci à Dieu de nous avoir donné le trophée. On est venu disputer un tournoi et non un seul match. C’est le premier match et il faut attendre pour juger.
LP : Vous avez assisté à la victoire contre le Togo depuis le banc des remplaçants. N’est-ce pas frustrant ?
AK : Une équipe nationale, ce sont 23 joueurs et on a 14 joueurs qui sont appelés à monter sur la pelouse à chaque match. Si tout le monde se met à revendiquer une place, parce que tout le monde peut jouer, on ne s’en sortira pas. A la tête de l’équipe, il y a l’entraîneur qui choisit ses hommes par rapport à la situation du moment. Personnellement, je suis prêt à m’investir, à me battre pour l’équipe si l’entraîneur me fait appel. Mais, il faut privilégier l’intérêt général, consolider le collectif. Ce n’est pas le moment de fragiliser le groupe avec ces questions, du genre qui doit jouer et qui ne doit pas jouer. En étant sur le banc, on participe au jeu. Ce n’est pas frustrant de n’être pas entré contre le Togo. Je suis un soldat prêt à servir mon pays chaque fois qu’on me fait appel. Mais, ce n’est pas à moi de revendiquer une place de titulaire. L’objectif commun est de remporter la CAN et on ne doit pas le perdre de vue. C’est dans cet esprit que nous avons attaqué le Togo et c’est dans le même esprit que nous allons affronter la Tunisie.
Par OUATTARA Gaoussou à Rustenburg