Le président de Liberté et démocratie pour la République (Lider) était à l’honneur au siège de son parti, à l’occasion de la présentation des vœux des militants le jeudi 24 janvier 2013.
Une autre opportunité pour l’opposant Mamadou Koulibaly de faire l’état des lieux de la gouvernance actuelle et de faire des propositions. Mamadou Koulibaly a demandé à ses militants de s’engager dans la ‘’rupture’’ d’avec le ‘’triangle’’ Gbagbo-Bédié-Ouattara. Cette réponse faisait suite au discours de vœux de Assié Léontine, déléguée nationale à l’éducation et au sport de Lider. ‘’Cette année, un nouveau challenge s’offre à nous, de nouveaux défis nous attendent dans l’implantation du parti, dans la sensibilisation des populations aux idées de LIDER, dans des contributions plus importantes des délégués nationaux, dans un militantisme plus affirmé pour ceux qui baignent encore dans la torpeur’’, a dit Assié Léontine. A sa suite, l’ex-président de l’Assemblée nationale a identifié les problèmes qui freinent la cohésion sociale. Ces problèmes dit-il, ont cinq origines et évoluent selon les ‘’déformations du triangle’’ Gbagbo-Bédié-Ouattara. Ce sont, selon lui, la question ethnique, le foncier rural, la religion, la nationalité, la démocratie et la mauvaise exploitation de la souveraineté. De cette analyse sociopolitique, le président de Lider arrive à établir un lien avec la gouvernance économique. Une gouvernance qui dit-il, est basée sur la seule recherche des financements extérieurs pour doper la croissance et le développement.
L’argent ne peut pas
se lever seul pour aller travailler
A ceux qui parlent de miracle économique, Mamadou Koulibaly a répondu ceci : ‘’en économie, il n’y a pas de miracle. Il n’y a pas de bonne chance. Vous faites de bonnes politiques, vous avez de bons résultats. Vous faites de mauvaises politiques, vous avez de mauvais résultats. Malheureusement, c’est ce dernier aspect que développe aujourd’hui Ouattara. Rien que les promesses de 2011 à 2012, nous sommes à 11 mille milliards. Et les Ivoiriens lui disent, oui monsieur le Président, nous avons de l’argent sur papier, mais nous ne voyons rien. Il dit que l’argent travaille. Mais l’argent travaille où ? Parce que l’argent est fait pour travailler entre les hommes. Ce sont les hommes qui travaillent et font circuler la marchandise. Si les hommes travaillent fort, l’argent circule fort. Si les hommes travaillent moins, l’argent circule moins. Si l’argent seul peut se lever pour aller travailler pendant que vous dormez à la maison, comprenez qu’il y a quelque chose de faux dans cette affirmation et Lider doit dénoncer cela’’. Le disant, Mamadou Koulibaly précise que ses propos n’ont rien de haineux, mais qu’ils participent de son travail d’opposant qui doit faire en sorte que les gouvernants se corrigent. C’est pourquoi, il en appelle vivement à un statut de l’opposition. Il préconise la reconstruction de la démocratie qui passe selon lui, par une recomposition de la CEI. Sans recomposition de la CEI, martèle Mamadou Koulibaly, le Président de la République devrait directement prendre un décret de nomination des maires et présidents de Conseils régionaux. Cela permettra, pense-t-il, d’économiser des ressources pour équiper les laboratoires et les latrines dans les universités.
S.Debailly
Une autre opportunité pour l’opposant Mamadou Koulibaly de faire l’état des lieux de la gouvernance actuelle et de faire des propositions. Mamadou Koulibaly a demandé à ses militants de s’engager dans la ‘’rupture’’ d’avec le ‘’triangle’’ Gbagbo-Bédié-Ouattara. Cette réponse faisait suite au discours de vœux de Assié Léontine, déléguée nationale à l’éducation et au sport de Lider. ‘’Cette année, un nouveau challenge s’offre à nous, de nouveaux défis nous attendent dans l’implantation du parti, dans la sensibilisation des populations aux idées de LIDER, dans des contributions plus importantes des délégués nationaux, dans un militantisme plus affirmé pour ceux qui baignent encore dans la torpeur’’, a dit Assié Léontine. A sa suite, l’ex-président de l’Assemblée nationale a identifié les problèmes qui freinent la cohésion sociale. Ces problèmes dit-il, ont cinq origines et évoluent selon les ‘’déformations du triangle’’ Gbagbo-Bédié-Ouattara. Ce sont, selon lui, la question ethnique, le foncier rural, la religion, la nationalité, la démocratie et la mauvaise exploitation de la souveraineté. De cette analyse sociopolitique, le président de Lider arrive à établir un lien avec la gouvernance économique. Une gouvernance qui dit-il, est basée sur la seule recherche des financements extérieurs pour doper la croissance et le développement.
L’argent ne peut pas
se lever seul pour aller travailler
A ceux qui parlent de miracle économique, Mamadou Koulibaly a répondu ceci : ‘’en économie, il n’y a pas de miracle. Il n’y a pas de bonne chance. Vous faites de bonnes politiques, vous avez de bons résultats. Vous faites de mauvaises politiques, vous avez de mauvais résultats. Malheureusement, c’est ce dernier aspect que développe aujourd’hui Ouattara. Rien que les promesses de 2011 à 2012, nous sommes à 11 mille milliards. Et les Ivoiriens lui disent, oui monsieur le Président, nous avons de l’argent sur papier, mais nous ne voyons rien. Il dit que l’argent travaille. Mais l’argent travaille où ? Parce que l’argent est fait pour travailler entre les hommes. Ce sont les hommes qui travaillent et font circuler la marchandise. Si les hommes travaillent fort, l’argent circule fort. Si les hommes travaillent moins, l’argent circule moins. Si l’argent seul peut se lever pour aller travailler pendant que vous dormez à la maison, comprenez qu’il y a quelque chose de faux dans cette affirmation et Lider doit dénoncer cela’’. Le disant, Mamadou Koulibaly précise que ses propos n’ont rien de haineux, mais qu’ils participent de son travail d’opposant qui doit faire en sorte que les gouvernants se corrigent. C’est pourquoi, il en appelle vivement à un statut de l’opposition. Il préconise la reconstruction de la démocratie qui passe selon lui, par une recomposition de la CEI. Sans recomposition de la CEI, martèle Mamadou Koulibaly, le Président de la République devrait directement prendre un décret de nomination des maires et présidents de Conseils régionaux. Cela permettra, pense-t-il, d’économiser des ressources pour équiper les laboratoires et les latrines dans les universités.
S.Debailly