Bouaké - Le préfet de la région de Gbèkè, préfet du département de Bouaké, Konin Akaa plaidé vendredi pour la reconstitution du tissu industriel de la "capitale de la paix".
‘’Le tissu industriel de Bouaké n’existe plus‘’, a fait observer l'administrateur civil lors d'un atelier de consultations sur le genre organisé par la Banque Mondiale. Profitant de la présence du directeur des opérations de la Banque Mondiale pour la Côte d’Ivoire, Madani Tall, le préfet lui a exprimé son souci de voir les usines Gonfreville et Fibaco reprendre véritablement de l’activité.
L’administrateur civil a sollicité l’aide de la Banque Mondiale pour la relance des usines de Bouaké. ‘’Cela permettrait de relever le defi de la lutte contre le chômage et l’insécurité à Bouaké, mais surtout résoudre le problème des ex-combattants qui pensent qu’ils sont les laissés-pour-compte et qui grognent tous les jours’’, a-t-il dit.
Le préfet a par ailleurs remercié l’institution financière pour sa nouvelle vision qui prend en compte les spécificités de chaque région dans les questions de genre. Il a également demandé aux femmes victimes de préjugés de s’engager formellement pour lutter contre les pesanteurs culturelles, véritables frein à leur implication dans le cercle de décisions.
Konin Aka a rassuré de la disposition du corps préfectoral pour que tout ce qui sera décidé pour lutter contre la marginalisation des femmes sera réalisé dans sa circonscription administrative.
(AIP)
nam/cmas
‘’Le tissu industriel de Bouaké n’existe plus‘’, a fait observer l'administrateur civil lors d'un atelier de consultations sur le genre organisé par la Banque Mondiale. Profitant de la présence du directeur des opérations de la Banque Mondiale pour la Côte d’Ivoire, Madani Tall, le préfet lui a exprimé son souci de voir les usines Gonfreville et Fibaco reprendre véritablement de l’activité.
L’administrateur civil a sollicité l’aide de la Banque Mondiale pour la relance des usines de Bouaké. ‘’Cela permettrait de relever le defi de la lutte contre le chômage et l’insécurité à Bouaké, mais surtout résoudre le problème des ex-combattants qui pensent qu’ils sont les laissés-pour-compte et qui grognent tous les jours’’, a-t-il dit.
Le préfet a par ailleurs remercié l’institution financière pour sa nouvelle vision qui prend en compte les spécificités de chaque région dans les questions de genre. Il a également demandé aux femmes victimes de préjugés de s’engager formellement pour lutter contre les pesanteurs culturelles, véritables frein à leur implication dans le cercle de décisions.
Konin Aka a rassuré de la disposition du corps préfectoral pour que tout ce qui sera décidé pour lutter contre la marginalisation des femmes sera réalisé dans sa circonscription administrative.
(AIP)
nam/cmas