RUSTENBURG (Afrique du Sud), Pris d`une "honte" née
d`un "désastre", Vahid Halilhdozic a assumé le fiasco de l`Algérie, éliminée
samedi de la CAN-2013 au bout de deux défaites, et s`il lui a insufflé un jeu
séduisant, la question de sa responsabilité et de son avenir se pose forcément.
"Après le désastre, c`est toujours les joueurs qui ne sont pas là qui sont
les meilleurs", a-t-il lâché, en réponse à une question sur les absences du
milieu Ziani et de l`attaquant Djebbour. "Je ne peux accuser personne, c`est
moi qui ai choisi les joueurs, a-t-il admis. Ces joueurs étaient très
efficaces pendant les qualifications, c`était normal de leur faire confiance".
Sa responsabilité se concentre surtout sur son pari, perdu, sur Slimani,
qui évolue à Belouizdad en Algérie. L`attaquant, auteur du but de la
qualification en barrage retour contre la Libye, a vécu un supplice dans cette
CAN-2013, notamment samedi, avec deux face-à-face ratés contre le gardien du
Togo (0-2). Sorti en pleurs du terrain, il a fait état de son "manque
d`expérience".
Le sélectionneur avait déjà amorcé une autocritique sur ce choix après le
revers concédé à la Tunisie (1-0): "Il faut savoir que ce n`est pas Ronaldo,
il va progresser. Mais dans les moments cruciaux, on n`a pas ce garçon qui va
faire différence".
Relevant la "naïveté" de son équipe après le but tunisien encaissé dans le
temps additionnel, le Franco-Bosnien n`a su trouver l`alchimie entre ambition
offensive et prudence défensive. "Est-ce que comme entraîneur je suis trop
gourmand, est-ce que cette équipe est capable de jouer vers l`avant ?",
s`est-il interrogé.
Son avenir ? "On verra"
Parallèlement à son "mea culpa", "Vahid" a aussi accusé la presse d`avoir
créé "de l`euphorie" autour de la qualification pour la CAN, engendrant une
certaine pression". "Est-ce que les joueurs ont le niveau pour jouer à ce
degré de pression ?, s`est-il demandé. Les journaux parlaient de demi-finale,
et j`ai vu certains gars dans cette démarche. J`ai vu un manque de confiance
dans le dernier pas".
Autre facteur externe, l`arbitrage. Les joueurs ont évoqué au moins deux
penalties évidents non sifflés pour eux sur les deux matches. "J`accepte la
rudesse de ce sport, je reçois des coups, mais j`en mets aussi, souligne
Feghouli dans la presse algérienne. Je demande juste que lorsque je suis
fauché dans la surface, l`arbitre siffle penalty comme l`impose la
réglementation, c`est tout".
L`avenir de "Coach Vahid" ? "On verra". Apparu décomposé samedi soir, il a
pris du recul à l`entraînement dimanche, pratiqué dans une ambiance
d`enterrement.
De nombreux supporters, venus par milliers à Rustenburg, l`avaient
copieusement insulté lorsqu`il s`est dirigé vers les vestiaires samedi soir,
escorté par la police locale.
La presse algérienne est plus mesurée, car un rendez-vous capital se
profile dès le 22 mars, Algérie-Bénin en qualifications au Mondial-2014.
Serait-il judicieux de changer de sélectionneur quelques semaines avant ?
Est-ce un indice du maintien de l`entraîneur ? S`appuyant sur un des
"meilleurs jeux de cette première phase", le président de la Fédération
algérienne (FAF) Mohammed Raouraoua a en tout cas dit aux joueurs dimanche
qu`il fallait "préserver et consolider ces acquis" et "se tourner résolument
vers l`avenir en redoublant d`efforts pour atteindre l`objectif majeur", la
présence au Mondial, selon la FAF.
ybl/bvo
d`un "désastre", Vahid Halilhdozic a assumé le fiasco de l`Algérie, éliminée
samedi de la CAN-2013 au bout de deux défaites, et s`il lui a insufflé un jeu
séduisant, la question de sa responsabilité et de son avenir se pose forcément.
"Après le désastre, c`est toujours les joueurs qui ne sont pas là qui sont
les meilleurs", a-t-il lâché, en réponse à une question sur les absences du
milieu Ziani et de l`attaquant Djebbour. "Je ne peux accuser personne, c`est
moi qui ai choisi les joueurs, a-t-il admis. Ces joueurs étaient très
efficaces pendant les qualifications, c`était normal de leur faire confiance".
Sa responsabilité se concentre surtout sur son pari, perdu, sur Slimani,
qui évolue à Belouizdad en Algérie. L`attaquant, auteur du but de la
qualification en barrage retour contre la Libye, a vécu un supplice dans cette
CAN-2013, notamment samedi, avec deux face-à-face ratés contre le gardien du
Togo (0-2). Sorti en pleurs du terrain, il a fait état de son "manque
d`expérience".
Le sélectionneur avait déjà amorcé une autocritique sur ce choix après le
revers concédé à la Tunisie (1-0): "Il faut savoir que ce n`est pas Ronaldo,
il va progresser. Mais dans les moments cruciaux, on n`a pas ce garçon qui va
faire différence".
Relevant la "naïveté" de son équipe après le but tunisien encaissé dans le
temps additionnel, le Franco-Bosnien n`a su trouver l`alchimie entre ambition
offensive et prudence défensive. "Est-ce que comme entraîneur je suis trop
gourmand, est-ce que cette équipe est capable de jouer vers l`avant ?",
s`est-il interrogé.
Son avenir ? "On verra"
Parallèlement à son "mea culpa", "Vahid" a aussi accusé la presse d`avoir
créé "de l`euphorie" autour de la qualification pour la CAN, engendrant une
certaine pression". "Est-ce que les joueurs ont le niveau pour jouer à ce
degré de pression ?, s`est-il demandé. Les journaux parlaient de demi-finale,
et j`ai vu certains gars dans cette démarche. J`ai vu un manque de confiance
dans le dernier pas".
Autre facteur externe, l`arbitrage. Les joueurs ont évoqué au moins deux
penalties évidents non sifflés pour eux sur les deux matches. "J`accepte la
rudesse de ce sport, je reçois des coups, mais j`en mets aussi, souligne
Feghouli dans la presse algérienne. Je demande juste que lorsque je suis
fauché dans la surface, l`arbitre siffle penalty comme l`impose la
réglementation, c`est tout".
L`avenir de "Coach Vahid" ? "On verra". Apparu décomposé samedi soir, il a
pris du recul à l`entraînement dimanche, pratiqué dans une ambiance
d`enterrement.
De nombreux supporters, venus par milliers à Rustenburg, l`avaient
copieusement insulté lorsqu`il s`est dirigé vers les vestiaires samedi soir,
escorté par la police locale.
La presse algérienne est plus mesurée, car un rendez-vous capital se
profile dès le 22 mars, Algérie-Bénin en qualifications au Mondial-2014.
Serait-il judicieux de changer de sélectionneur quelques semaines avant ?
Est-ce un indice du maintien de l`entraîneur ? S`appuyant sur un des
"meilleurs jeux de cette première phase", le président de la Fédération
algérienne (FAF) Mohammed Raouraoua a en tout cas dit aux joueurs dimanche
qu`il fallait "préserver et consolider ces acquis" et "se tourner résolument
vers l`avenir en redoublant d`efforts pour atteindre l`objectif majeur", la
présence au Mondial, selon la FAF.
ybl/bvo