PORT ELIZABETH (Afrique du Sud) - Après l`élimination de l`Algérie samedi, le modeste Cap-Vert a signé la deuxième grosse sensation de la CAN-2012 en se qualifiant pour les quarts de finale après avoir renversé l`Angola (2-1), dimanche à Port Elizabeth.
Qui aurait pensé voir courir drapeau à la main le sélectionneur Lucio Antunes, ce contrôleur aérien en congé sabbatique, sur la pelouse du stade Nelson Mandela en direction d`un quart ?
Le Cap-Vert, cet archipel de 500.000 habitants, plus petite nation ayant participé au tournoi continental, avait plutôt un profil de Petit Poucet destiné à être mangé tout cru dans la cour des grands.
Mais après avoir dompté les Lions camerounais d`Eto`o en barrages et être restés en vie à la faveur de deux nuls face à l`Afrique du Sud hôte (0-0) et au Maroc (1-1), voilà que les Requins bleus ont digéré les Palancas negras (antilopes noires) de l`Angola, pour se frayer avec gourmandise un passage dans le top 8 continental !
Et ils ont ménagé le suspense, puisqu`ils ont attendu les dix dernières minutes du match pour marquer les deux buts qui ont fait passer l`horizon du quart de doux fantasme à désir assouvi, sur une tête à bout portant de Fernando Varela dans un cafouillage (81e) puis une frappe puissante de Heldon à la suite d`un renvoi de la défense angolaise (90e+1).
Heldon le héros
Pourtant, le Cap-Vert avait baissé d`un ton par rapport à ses deux premières sorties. De manière significative, Platini et Mendes, les deux hommes forts des premiers matches, se noyaient dans l`anonymat.
Le joueur à nom de gloire française, qui avait inscrit le premier but de l`histoire de son pays dans une CAN, contre le Maroc, a d`ailleurs été remplacé au retour des vestiaires. Par Heldon, qui prenait donc à son tour les habits de sauveur.
Le double sauvetage sur sa ligne de l`Angolais Diniz (48e) avait auparavant sans doute provoqué la plus grosse sensation du côté de Praia, la capitale cap-verdienne qui n`aura pu guère pu frissonner davantage, sauf si l`on compte cette tête de Tavares à ras du poteau (36e) et ce tir de Babanco bien sorti par Lama (41e).
Les îliens ont été surpris d`entrée par des Angolais plus entreprenants dans le jeu que lors de leurs deux premiers matches, notamment grâce à l`électrisant Djalma, enfin titularisé après s`être rétabli d`une blessure.
Mais l`engagement des Palancas negras (antilopes noires), auteurs finalement d`un piètre tournoi (un nul et deux défaites), ne débouchait que rarement sur des occasions nettes.
Les hommes de l`Uruguayen Gustavo Ferrin ont même eu un maximum de réussite au cours de la première période: aucun tir, un but. Car marqué contre son camp par le capitaine cap-verdien Nando Neves, sous la pression de Mateus et à la réception d`un centre d`Amaro (33e).
Oui, les trois buts étaient cap-verdiens ce dimanche. L`exploit aussi.
ybl/bvo
Qui aurait pensé voir courir drapeau à la main le sélectionneur Lucio Antunes, ce contrôleur aérien en congé sabbatique, sur la pelouse du stade Nelson Mandela en direction d`un quart ?
Le Cap-Vert, cet archipel de 500.000 habitants, plus petite nation ayant participé au tournoi continental, avait plutôt un profil de Petit Poucet destiné à être mangé tout cru dans la cour des grands.
Mais après avoir dompté les Lions camerounais d`Eto`o en barrages et être restés en vie à la faveur de deux nuls face à l`Afrique du Sud hôte (0-0) et au Maroc (1-1), voilà que les Requins bleus ont digéré les Palancas negras (antilopes noires) de l`Angola, pour se frayer avec gourmandise un passage dans le top 8 continental !
Et ils ont ménagé le suspense, puisqu`ils ont attendu les dix dernières minutes du match pour marquer les deux buts qui ont fait passer l`horizon du quart de doux fantasme à désir assouvi, sur une tête à bout portant de Fernando Varela dans un cafouillage (81e) puis une frappe puissante de Heldon à la suite d`un renvoi de la défense angolaise (90e+1).
Heldon le héros
Pourtant, le Cap-Vert avait baissé d`un ton par rapport à ses deux premières sorties. De manière significative, Platini et Mendes, les deux hommes forts des premiers matches, se noyaient dans l`anonymat.
Le joueur à nom de gloire française, qui avait inscrit le premier but de l`histoire de son pays dans une CAN, contre le Maroc, a d`ailleurs été remplacé au retour des vestiaires. Par Heldon, qui prenait donc à son tour les habits de sauveur.
Le double sauvetage sur sa ligne de l`Angolais Diniz (48e) avait auparavant sans doute provoqué la plus grosse sensation du côté de Praia, la capitale cap-verdienne qui n`aura pu guère pu frissonner davantage, sauf si l`on compte cette tête de Tavares à ras du poteau (36e) et ce tir de Babanco bien sorti par Lama (41e).
Les îliens ont été surpris d`entrée par des Angolais plus entreprenants dans le jeu que lors de leurs deux premiers matches, notamment grâce à l`électrisant Djalma, enfin titularisé après s`être rétabli d`une blessure.
Mais l`engagement des Palancas negras (antilopes noires), auteurs finalement d`un piètre tournoi (un nul et deux défaites), ne débouchait que rarement sur des occasions nettes.
Les hommes de l`Uruguayen Gustavo Ferrin ont même eu un maximum de réussite au cours de la première période: aucun tir, un but. Car marqué contre son camp par le capitaine cap-verdien Nando Neves, sous la pression de Mateus et à la réception d`un centre d`Amaro (33e).
Oui, les trois buts étaient cap-verdiens ce dimanche. L`exploit aussi.
ybl/bvo