Dans une déclaration dont copie nous est parvenue, le président de l’Union des nouvelles générations (UNG) fait ses suggestions au Front populaire ivoirien, dans le cadre du dialogue direct qu’a entamé ce parti politique avec le Gouvernement en place. Stéphane Kipré en profite pour poser quelques préoccupations chères à son parti.
C’est avec soulagement que l’Union des Nouvelles Générations a accueilli la nouvelle de l’instauration d’un dialogue entre le Front Populaire Ivoirien et le gouvernement conduit par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan. Notre parti salue cette initiative, car en tant que disciples du président Laurent Gbagbo, père du "asseyons-nous et discutons’’, nous ne pouvons qu’encourager toute initiative qui concourt à trouver une solution négociée à la situation sociopolitique que traverse notre pays. L’Union des Nouvelles Générations, tout en saluant le gouvernement pour cette initiative, se félicite que ce dernier ait enfin compris et accepté d’instaurer ce dialogue après plus d’une année d’hésitation. L’Union des Nouvelles Générations tient cependant à préciser que ce dialogue, même s’il est dit direct entre le FPI et le gouvernement, n’engage pas seulement ce parti, ses cadres et ses militants mais tous les Ivoiriens et toutes les personnes convaincues du combat de Laurent Gbagbo pour la souveraineté de la Côte d’Ivoire en particulier et de l’Afrique en général. Cette vision du président Gbagbo transcende en effet toutes les chapelles politiques. En conséquence, l’Union des Nouvelles Générations, considérant que cette concertation marque la volonté exprimée d’une réconciliation véritable, renouvelle sa confiance entière et totale en la direction du FPI, son allié, dans la conduite de ces négociations dans l’intérêt du peuple de Côte d’Ivoire pour le triomphe de la démocratie et des libertés individuelles et collectives. Un dialogue étant un rendez-vous du donner et du recevoir, l’Union des Nouvelles Générations invite nos camarades présents à la table de discussion à ne donner que ce qui est strictement dans l’intérêt de notre cause commune. En effet, que pouvons-nous donner tandis que Laurent Gbagbo croupit depuis bientôt deux ans dans les geôles, d’abord à Korhogo et ensuite à La Haye ? Que pouvons-nous donner pendant que la traque et les arrestations spectaculaires de ses partisans s’intensifient avec la dernière en date : l’enlèvement à Accra du ministre Charles Blé Goudé qui porte à 497 le nombre de détenus civils et militaires ? Que pouvons-nous donner alors que nos militants sont en exil dans des conditions précaires, que les cadres de nos différents partis politiques se meurent, faute de moyens pour se soigner et vivre décemment ? Que pouvons-nous donner lorsque toutes nos manifestations publiques sont soit réprimées dans le sang ou simplement interdites ? En ce qui concerne les élections municipales et régionales pour lesquelles le pouvoir souhaite la participation de tous, l’Union des Nouvelles Générations rappelle qu’en tant que partisans de Laurent Gbagbo, nous avons été formés au jeu démocratique. Notre représentation au processus électoral, ne saurait cependant être une occasion d’apporter une caution à un régime pour lui faire plaisir ou l’aider à être bien vu par la communauté internationale. Si les conditions d’une élection libre et transparente sont réunies, si nos camarades, avec à leur tête le président Laurent Gbagbo, qui croupissent en prison sont libérés, si le retour de nos candidats qui sont en exil est facilité, si les conditions sécuritaires propices à l’expression démocratique sont réunies, si le dégel des avoirs nous permet de financer notre campagne, aucun parti se réclamant de Laurent Gbagbo ne se fera prier pour y prendre part. Que Dieu inspire et conduise nos camarades au cours de ces discussions qui pour nous, préparent le véritable dialogue direct entre MM Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo. Car ce schéma constitue la seule et unique voie pour une réconciliation vraie dans notre pays.
Dieu bénisse la Côte d’Ivoire! C’est Dieu qui est fort !!!
Fait en exil le 24 janvier 2013
M. Stéphane KIPRE
Président de l’UNG
C’est avec soulagement que l’Union des Nouvelles Générations a accueilli la nouvelle de l’instauration d’un dialogue entre le Front Populaire Ivoirien et le gouvernement conduit par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan. Notre parti salue cette initiative, car en tant que disciples du président Laurent Gbagbo, père du "asseyons-nous et discutons’’, nous ne pouvons qu’encourager toute initiative qui concourt à trouver une solution négociée à la situation sociopolitique que traverse notre pays. L’Union des Nouvelles Générations, tout en saluant le gouvernement pour cette initiative, se félicite que ce dernier ait enfin compris et accepté d’instaurer ce dialogue après plus d’une année d’hésitation. L’Union des Nouvelles Générations tient cependant à préciser que ce dialogue, même s’il est dit direct entre le FPI et le gouvernement, n’engage pas seulement ce parti, ses cadres et ses militants mais tous les Ivoiriens et toutes les personnes convaincues du combat de Laurent Gbagbo pour la souveraineté de la Côte d’Ivoire en particulier et de l’Afrique en général. Cette vision du président Gbagbo transcende en effet toutes les chapelles politiques. En conséquence, l’Union des Nouvelles Générations, considérant que cette concertation marque la volonté exprimée d’une réconciliation véritable, renouvelle sa confiance entière et totale en la direction du FPI, son allié, dans la conduite de ces négociations dans l’intérêt du peuple de Côte d’Ivoire pour le triomphe de la démocratie et des libertés individuelles et collectives. Un dialogue étant un rendez-vous du donner et du recevoir, l’Union des Nouvelles Générations invite nos camarades présents à la table de discussion à ne donner que ce qui est strictement dans l’intérêt de notre cause commune. En effet, que pouvons-nous donner tandis que Laurent Gbagbo croupit depuis bientôt deux ans dans les geôles, d’abord à Korhogo et ensuite à La Haye ? Que pouvons-nous donner pendant que la traque et les arrestations spectaculaires de ses partisans s’intensifient avec la dernière en date : l’enlèvement à Accra du ministre Charles Blé Goudé qui porte à 497 le nombre de détenus civils et militaires ? Que pouvons-nous donner alors que nos militants sont en exil dans des conditions précaires, que les cadres de nos différents partis politiques se meurent, faute de moyens pour se soigner et vivre décemment ? Que pouvons-nous donner lorsque toutes nos manifestations publiques sont soit réprimées dans le sang ou simplement interdites ? En ce qui concerne les élections municipales et régionales pour lesquelles le pouvoir souhaite la participation de tous, l’Union des Nouvelles Générations rappelle qu’en tant que partisans de Laurent Gbagbo, nous avons été formés au jeu démocratique. Notre représentation au processus électoral, ne saurait cependant être une occasion d’apporter une caution à un régime pour lui faire plaisir ou l’aider à être bien vu par la communauté internationale. Si les conditions d’une élection libre et transparente sont réunies, si nos camarades, avec à leur tête le président Laurent Gbagbo, qui croupissent en prison sont libérés, si le retour de nos candidats qui sont en exil est facilité, si les conditions sécuritaires propices à l’expression démocratique sont réunies, si le dégel des avoirs nous permet de financer notre campagne, aucun parti se réclamant de Laurent Gbagbo ne se fera prier pour y prendre part. Que Dieu inspire et conduise nos camarades au cours de ces discussions qui pour nous, préparent le véritable dialogue direct entre MM Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo. Car ce schéma constitue la seule et unique voie pour une réconciliation vraie dans notre pays.
Dieu bénisse la Côte d’Ivoire! C’est Dieu qui est fort !!!
Fait en exil le 24 janvier 2013
M. Stéphane KIPRE
Président de l’UNG