PORT ELIZABETH (Afrique du Sud) - Sans surprise, le Ghana a surclassé le Niger (3-0), lundi à Port Elizabeth, et a répondu présent pour se diriger sans trembler vers les quarts de finale où il croisera le Cap-Vert, sensation de la CAN-2013, pour un choc des extrêmes samedi prochain.
Les Nigériens ont subi un martyre, tellement il y avait plusieurs classes d'écart entre les deux nations. Dépassés, bousculés, étouffés, et finalement logiquement vaincus par des Ghanéens bien plus concernés que lors de leurs deux précédentes sorties, où ils s'étaient montrés distraits (2-2 face à la RD Congo) puis solides mais peu brillants (1-0 face au Mali).
Le Ghana a-t-il trouvé la bonne carburation ou bien a-t-il simplement profité d'une opposition bien trop faible ? Le rendez-vous du Cap-Vert précisera la réponse, pour un choc très David contre Goliath, entre les Black Stars aux quatre couronnes continentales et les Requins bleus découvrant leur première phase finale.
Attention cependant à la démobilisation: à 3-0, les hommes de James Kwesi Appiah se sont un peu dispersés et perdus dans des actions solitaires.
En attendant le quart, au-delà du regain de forme des Ghanéens, l'un d'entre eux a pris date: Gyan a répondu aux critiques en étant impliqué sur les trois buts de son équipe. Il a ouvert le score d'un tir tendu et puissant (6e) et exhorté ses détracteurs à se taire, en les moquant d'un geste de la main.
Gyan reprend le fil
Le buteur a ensuite servi d'un centre le jeune Atsu (23e), qui remplaçait Wakaso suspendu. Et c'est à la suite d'une tête de Gyan, repoussée par le malheureux gardien nigérien Daouda, que Boye marquait de près (49e).
Gyan aurait même pu corser l'addition coup sur coup (62e, 63e). Il a en tout cas repris la fil avec le tournoi continental, qu'il avait quitté complètement dépité, à l'issue de la demi-finale perdue face à la Zambie l'année dernière (1-0) et alors que le portier adverse avait détourné son penalty.
Et il fallait que Gyan réponde présent, après ses déclarations dominicales balançant entre orgueil et altruisme, sur le site de la Fédération ghanéenne (GFA): "En tant que leader, j'ai beaucoup donné à mon pays et il est temps maintenant pour moi de me sacrifier pour l'équipe. Quand j'aurai une occasion, je répondrai présent. On me critique pour avoir manqué des occasions ? Je n'ai pas raté d'occasions. Je me sacrifie et fais des efforts pour aider l'équipe. Si la balle ne va pas au fond, ça ne veut pas dire que je rate des occasions".
Le Niger a eu quelques réactions sporadiques, quelques attaques sans suite, comme cette tête non cadrée du capitaine Maazou (56e). Mais l'équipe du Franco-Allemand Gernot Rohr disputait sa deuxième CAN seulement. Et le premier point de son histoire décroché face à la RD Congo jeudi constituait déjà une petite victoire pour le Mena.
ybl/el
Les Nigériens ont subi un martyre, tellement il y avait plusieurs classes d'écart entre les deux nations. Dépassés, bousculés, étouffés, et finalement logiquement vaincus par des Ghanéens bien plus concernés que lors de leurs deux précédentes sorties, où ils s'étaient montrés distraits (2-2 face à la RD Congo) puis solides mais peu brillants (1-0 face au Mali).
Le Ghana a-t-il trouvé la bonne carburation ou bien a-t-il simplement profité d'une opposition bien trop faible ? Le rendez-vous du Cap-Vert précisera la réponse, pour un choc très David contre Goliath, entre les Black Stars aux quatre couronnes continentales et les Requins bleus découvrant leur première phase finale.
Attention cependant à la démobilisation: à 3-0, les hommes de James Kwesi Appiah se sont un peu dispersés et perdus dans des actions solitaires.
En attendant le quart, au-delà du regain de forme des Ghanéens, l'un d'entre eux a pris date: Gyan a répondu aux critiques en étant impliqué sur les trois buts de son équipe. Il a ouvert le score d'un tir tendu et puissant (6e) et exhorté ses détracteurs à se taire, en les moquant d'un geste de la main.
Gyan reprend le fil
Le buteur a ensuite servi d'un centre le jeune Atsu (23e), qui remplaçait Wakaso suspendu. Et c'est à la suite d'une tête de Gyan, repoussée par le malheureux gardien nigérien Daouda, que Boye marquait de près (49e).
Gyan aurait même pu corser l'addition coup sur coup (62e, 63e). Il a en tout cas repris la fil avec le tournoi continental, qu'il avait quitté complètement dépité, à l'issue de la demi-finale perdue face à la Zambie l'année dernière (1-0) et alors que le portier adverse avait détourné son penalty.
Et il fallait que Gyan réponde présent, après ses déclarations dominicales balançant entre orgueil et altruisme, sur le site de la Fédération ghanéenne (GFA): "En tant que leader, j'ai beaucoup donné à mon pays et il est temps maintenant pour moi de me sacrifier pour l'équipe. Quand j'aurai une occasion, je répondrai présent. On me critique pour avoir manqué des occasions ? Je n'ai pas raté d'occasions. Je me sacrifie et fais des efforts pour aider l'équipe. Si la balle ne va pas au fond, ça ne veut pas dire que je rate des occasions".
Le Niger a eu quelques réactions sporadiques, quelques attaques sans suite, comme cette tête non cadrée du capitaine Maazou (56e). Mais l'équipe du Franco-Allemand Gernot Rohr disputait sa deuxième CAN seulement. Et le premier point de son histoire décroché face à la RD Congo jeudi constituait déjà une petite victoire pour le Mena.
ybl/el