Le patron du Comité national de soutien aux Eléphants (Cnse), Dr parfait Kouassi fait le point de la mobilisation des supporters ivoiriens après la qualification de la Côte d’Ivoire pour les quarts de finale.
Comment se passe le séjour des supporters ivoiriens en Afrique du Sud ?
Vous le constatez vous-même en tant qu’un envoyé spécial pour la couverture de la Can 2013. Les supporters ivoiriens sont dans les meilleures conditions et personne ne se plaint depuis notre arrivée en Afrique du Sud, le 19 janvier. De l’avis général, la prestation et la production des supporters est très remarquable dans les stades. Nous avons damé le pion de la mobilisation aux Tunisiens samedi dernier. Et le président de la Fif, Sidy Diallo, a fait passer un message de remerciements de la part des joueurs qui savent que les supporters ivoiriens les soutiennent. C’est important et cela nous réjouit en tant premier responsable du Cnse. A la fin de chaque match, les joueurs ivoiriens viennent saluer leurs supporters qui sont identifiables dans les tribunes.
Et la collaboration avec les supporters ivoiriens de la diaspora ?
Le module de déploiement sur cette Can est particulier. Nous nous appuyons sur les Ivoiriens de la diaspora. J’avoue que pour le premier match contre le Togo, nous avons connu des difficultés et du désordre. Il y a eu des infiltrations énormes de non-Ivoiriens tels que des Congolais, des Maliens… qui ne respectaient pas nos consignes et la charte élaborée par le Cnse. Ils étaient indisciplinés. Pour le second match, nous avons pris des mesures draconiennes pour éviter le désordre et permettre aux vrais Ivoiriens de la diaspora de soutenir leur équipe nationale. Nous avons exigé des documents tels que le passeport, la carte d’identité, la carte consulaire… Nous avons sollicité la police sud-africaine pour sécuriser notre hôtel à Johannesburg, le jour du match contre la Tunisie, afin d’empêcher les non Ivoiriens d’accéder aux différents cars et bus des supporters. Cela nous a permis de faire un bon filtrage et tout s’est bien déroulé dans de bonnes conditions pour le départ sur Rustenburg samedi dernier avec les vrais supporters ivoiriens. Il n’y a pas eu de désagréments. Nous allons continuer sur cette lancée. Notre système fonctionne. Les Eléphants ont bien fait les choses pour les supporters en se qualifiant pour les quarts de finale en deux matches. Nous sommes sûrs de jouer notre quart de finale à Rustenburg et cela nous permet de maintenir notre disposition. Il n’y aura pas de changement majeur. Pour le dernier match qui sera une rencontre de gala, nous allons faire la même animation et nous nous projetons déjà pour les étapes suivantes. Pour l’instant, nous n’avons pas d’informations sur un autre convoi de supporters en provenance d’Abidjan pour la suite. Nous travaillons avec les Ivoiriens de la diaspora et les 50 supporters venus d’Abidjan. Toutefois, il y a des initiatives des sociétés et de particuliers qui comptent venir soutenir les Eléphants à partir des quarts, et des demi-finales.
Est-ce que les Eléphants peuvent remporter le graal continental après leur prestation face à la Tunisie ?
On s’est rendu compte que quand les Eléphants veulent, ils peuvent. Les talents sont là. Il a manqué sur le premier match, la volonté, cette envie, cette soif de vaincre. Sur le deuxième, il y a eu un changement total d’attitude de la part des joueurs. Nous l’apprécions beaucoup et nous souhaitons qu’ils continuent de cette façon. Parce que ne gagnent la Can que les équipes qui la désirent vraiment. Personne ne gagne la Can en jouant à l’économie et en se croyant le plus beau du monde. Il faut sortir ses trippes et se battre pour gagner. Et sur le deuxième match, nos joueurs nous ont montré qu’ils avaient des tripes et capables de jouer à un niveau élevé. Tant qu’ils seront dans un tel esprit, je pense que nous irons loin. Sur la base du deuxième match, je crois à une finale de la Côte d’Ivoire.
Réalisé par Annoncia Séhoué, envoyé spécial
Comment se passe le séjour des supporters ivoiriens en Afrique du Sud ?
Vous le constatez vous-même en tant qu’un envoyé spécial pour la couverture de la Can 2013. Les supporters ivoiriens sont dans les meilleures conditions et personne ne se plaint depuis notre arrivée en Afrique du Sud, le 19 janvier. De l’avis général, la prestation et la production des supporters est très remarquable dans les stades. Nous avons damé le pion de la mobilisation aux Tunisiens samedi dernier. Et le président de la Fif, Sidy Diallo, a fait passer un message de remerciements de la part des joueurs qui savent que les supporters ivoiriens les soutiennent. C’est important et cela nous réjouit en tant premier responsable du Cnse. A la fin de chaque match, les joueurs ivoiriens viennent saluer leurs supporters qui sont identifiables dans les tribunes.
Et la collaboration avec les supporters ivoiriens de la diaspora ?
Le module de déploiement sur cette Can est particulier. Nous nous appuyons sur les Ivoiriens de la diaspora. J’avoue que pour le premier match contre le Togo, nous avons connu des difficultés et du désordre. Il y a eu des infiltrations énormes de non-Ivoiriens tels que des Congolais, des Maliens… qui ne respectaient pas nos consignes et la charte élaborée par le Cnse. Ils étaient indisciplinés. Pour le second match, nous avons pris des mesures draconiennes pour éviter le désordre et permettre aux vrais Ivoiriens de la diaspora de soutenir leur équipe nationale. Nous avons exigé des documents tels que le passeport, la carte d’identité, la carte consulaire… Nous avons sollicité la police sud-africaine pour sécuriser notre hôtel à Johannesburg, le jour du match contre la Tunisie, afin d’empêcher les non Ivoiriens d’accéder aux différents cars et bus des supporters. Cela nous a permis de faire un bon filtrage et tout s’est bien déroulé dans de bonnes conditions pour le départ sur Rustenburg samedi dernier avec les vrais supporters ivoiriens. Il n’y a pas eu de désagréments. Nous allons continuer sur cette lancée. Notre système fonctionne. Les Eléphants ont bien fait les choses pour les supporters en se qualifiant pour les quarts de finale en deux matches. Nous sommes sûrs de jouer notre quart de finale à Rustenburg et cela nous permet de maintenir notre disposition. Il n’y aura pas de changement majeur. Pour le dernier match qui sera une rencontre de gala, nous allons faire la même animation et nous nous projetons déjà pour les étapes suivantes. Pour l’instant, nous n’avons pas d’informations sur un autre convoi de supporters en provenance d’Abidjan pour la suite. Nous travaillons avec les Ivoiriens de la diaspora et les 50 supporters venus d’Abidjan. Toutefois, il y a des initiatives des sociétés et de particuliers qui comptent venir soutenir les Eléphants à partir des quarts, et des demi-finales.
Est-ce que les Eléphants peuvent remporter le graal continental après leur prestation face à la Tunisie ?
On s’est rendu compte que quand les Eléphants veulent, ils peuvent. Les talents sont là. Il a manqué sur le premier match, la volonté, cette envie, cette soif de vaincre. Sur le deuxième, il y a eu un changement total d’attitude de la part des joueurs. Nous l’apprécions beaucoup et nous souhaitons qu’ils continuent de cette façon. Parce que ne gagnent la Can que les équipes qui la désirent vraiment. Personne ne gagne la Can en jouant à l’économie et en se croyant le plus beau du monde. Il faut sortir ses trippes et se battre pour gagner. Et sur le deuxième match, nos joueurs nous ont montré qu’ils avaient des tripes et capables de jouer à un niveau élevé. Tant qu’ils seront dans un tel esprit, je pense que nous irons loin. Sur la base du deuxième match, je crois à une finale de la Côte d’Ivoire.
Réalisé par Annoncia Séhoué, envoyé spécial