Aujourd’hui, tous les observateurs de cette 29ième édition de la CAN Orange Afrique du Sud 2013, auront les yeux et les oreilles orientés vers Nelspruit. En effet, le Mbombela stadium accueille dans le cadre de la troisième et dernière journée des matchs, une sulfureuse opposition entre le champion d’Afrique en titre, la Zambie et le Burkina Faso. Surprenants premiers de ce groupe C après deux journées (4pts + 4), les Etalons Burkinabé sont à un petit point d’une qualification pour les quarts de finale. Ce qui n’est plus jamais arrivé depuis sa CAN en 1998. Dans ce groupe où toutes les équipes peuvent encore espérer la qualification, cette rencontre demandera aux Alain Traoré, Pitroipa, Koné Bakary, Bancé et autres plus d’abnégation et de détermination face à une équipe des Chipolopolo, qui jouera son va-tout. Cela d’autant plus que tout autre résultat éliminerait le champion en titre. Tenus en échec lors des deux premières journées, Hervé Renard et ses poulains n’ont d’autre choix que de remporter la victoire s’ils veulent exister dans la course à leur propre succession. Christopher Katongo et tous les autres Chipolopolo savent qu’ils n’y a plus de place pour des calculs et qu’il faudra la jouer à fond face à un Burkina Faso de Paul Put déterminé à passer le premier round.
Dans l’autre match de ce même groupe, les choses sont presqu’identiques. Déplacée à Rustenbeurg (les deux matchs se jouent à la même heure), l’opposition entre le Nigeria et l’Ethiopie promet également du feu, du suspense et de l’engagement. Les Supers Eagles qui signent leur retour à la CAN ne sont pas encore à la fête. En deux sorties, les protégés de Stephen Keshi n’ont pu faire mieux que deux matchs nuls. Résultat, ils partagent la deuxième place avec la Zambie derrière le Burkina Faso. Le Nigeria devra élever son niveau de jeu et ses stars comme Moses, Michael Obi, Yobo… doivent se montrer plus concrets et réalistes s’ils veulent prendre à défaut une formation éthiopienne qui a certes pris l’eau face au Burkina, mais qui est capable de belles choses. Ce match est d’autant plus important que l’Ethiopie, qui revient sur le devant de la scène africaine après une trentaine d’années d’absence, peut toujours se qualifier. Il lui faudra pour cela battre le Nigeria et espérer que le Burkina en fasse de même contre la Zambie. Un tel schéma mettra dehors les deux favoris de ce groupe. Mais, l’autre possibilité est que ces deux gros arrachent leur ticket. Cela passe naturellement par la victoire de chacun d’eux. Ce qui est loin d’être acquis. KL
Dans l’autre match de ce même groupe, les choses sont presqu’identiques. Déplacée à Rustenbeurg (les deux matchs se jouent à la même heure), l’opposition entre le Nigeria et l’Ethiopie promet également du feu, du suspense et de l’engagement. Les Supers Eagles qui signent leur retour à la CAN ne sont pas encore à la fête. En deux sorties, les protégés de Stephen Keshi n’ont pu faire mieux que deux matchs nuls. Résultat, ils partagent la deuxième place avec la Zambie derrière le Burkina Faso. Le Nigeria devra élever son niveau de jeu et ses stars comme Moses, Michael Obi, Yobo… doivent se montrer plus concrets et réalistes s’ils veulent prendre à défaut une formation éthiopienne qui a certes pris l’eau face au Burkina, mais qui est capable de belles choses. Ce match est d’autant plus important que l’Ethiopie, qui revient sur le devant de la scène africaine après une trentaine d’années d’absence, peut toujours se qualifier. Il lui faudra pour cela battre le Nigeria et espérer que le Burkina en fasse de même contre la Zambie. Un tel schéma mettra dehors les deux favoris de ce groupe. Mais, l’autre possibilité est que ces deux gros arrachent leur ticket. Cela passe naturellement par la victoire de chacun d’eux. Ce qui est loin d’être acquis. KL