Ils sont désormais sept (7) lauréats du Grand Prix Littéraire d’Afrique Noire en Côte d’Ivoiredont deux fois Kourouma. A la liste s’est ajouté hier mardi 29 janvier 2013 l’écrivain Venance Konan. L’Association des écrivains de langue française (Adelf) qui attribue chaque année le prix a penché pour son œuvre ‘’Edem Kodjo, un homme, un destin’’ coéditée par Nei-Ceda, Fratmat Editions et Présence Africaine. A Abidjan en juin 2012 pour prendre part à la dédicace de l’œuvre autobiographique ‘’Edem Kodjo, un homme, un destin’’, le diplomate togolais Edem Kodjo avait motivé les éditeurs de ladite œuvre à viser le Grand Prix Littéraire d’Afrique Noire. «Je vous invite, avait-il dit, à saisir les organisateurs du prix le plus rapidement possible et faire circuler le document aux membres du jury avant qu’il ne soit trop tard !». Venance Konan dont Edem Kodjo reconnaît en tant qu’un «journaliste de grand talent» et un «écrivain convaincu» avait manqué «de près, selon Edem Kodjo, le Grand prix de la littérature africaine». Cette fois-ci fut la bonne pour l’écrivain-journaliste, actuellement directeur général de Fraternité Matin, qui succède au Grand Prix littéraire Gabriel Okoundji, originaire du Congo. Entre 2004 et 2005, alors qu’il était journaliste à Fraternité Matin, l’orientation que Venance Konan voulait faire de son ouvrage est un style de livre entretien avec Edem Kodjo. Pour Venance Konan qui avait «peur» d’écrire sur Edem Kodjo – il était face à un challenge – l’œuvre de 359 pages qu’il vient de produire a fait naître en lui espoir et confiance. Aussi s’invite-t-il pour le bonheur des lecteurs dans les jardins intimes d’Edem Kodjo, à revisiter ses souvenirs et parcourir une histoire qu’il ajoute aux témoignages et autres anecdotes.
Koné Saydoo
Koné Saydoo