La directrice d’Audace Institut Afrique (AIA), Gisèle Dutheuil, livre ses sentiments après la récente entrée de son Institut dans le prestigieux classement des Think tanks.
Votre Institut, AIA vient d’entrer dans le classement prestigieux des think tanks réalisé annuellement par l’Université de Pennsylvanie. AIA est au TOP 10 des meilleurs nouveaux think tanks dans le monde. Quel est votre sentiment ?
C’est un sentiment de joie. Cette reconnaissance internationale nous incite à être encore meilleurs, car, le chemin devant nous est long ! Je dois avouer que c’est aussi un moment d’émotion, car AIA que nous avons fondé avec le Président Mamadou Koulibaly fin 2009, est un think tank indépendant. C’est dire que nos moyens financiers sont réduits. Arriver à être dans les 10 premiers au monde prouve que lorsque l’on travaille avec son cœur, beaucoup de convictions et de passions, il est possible d’avancer, même dans un environnement comme la Côte d’Ivoire qui est peu propice à la liberté que nous défendons. Les idées sont le moteur du développement, nous sommes une force de proposition qui, nous l’espérons, pourra contribuer au recul de la pauvreté en Afrique et à la formation d’une nouvelle génération responsable.
Qu’est-ce qui vous pousse dans ce combat quotidien de la liberté en Afrique ?
Partout dans le monde, la liberté apporte le progrès. Je dis bien partout ! Plus un pays est libre, plus ses populations sont riches, heureuses et en paix. Pourtant, selon les différents index de la liberté économique, les pays d’Afrique, sauf quelques exceptions, sont les plus mauvais dans les classements, c’est une aberration qui nous pousse à faire prendre conscience aux Ivoiriens et aux Africains en général, que la liberté est le remède contre la pauvreté le plus efficace et le plus digne. Mohamed Bouazizi, jeune entrepreneur ambulant tunisien, avait bien compris cela lorsqu’il a préféré s’immoler par le feu que de vivre dans un pays où le manque de liberté le condamnait à la pauvreté absolue. Son corps en flamme a marqué nos mémoires à jamais. Des milliers de jeunes ivoiriens, de femmes, de paysans, souffrent comme lui du manque de liberté. Même Steeve Jobs n’aurait pas pu devenir le créateur génial que l’on connaît s’il était né ici. On ne peut pas le cacher plus longtemps aux Ivoiriens. A l’institut, nous nous battons chaque jour pour faire avancer la liberté.
Quels sont les nouveaux défis d’AIA ?
Les défis sont énormes ! Nous allons, entre autres, poursuivre la formation des jeunes à la liberté, mais également au débat d’idées, car, le débat est le cœur d’une démocratie solide. Il ne suffit plus d’avoir des idées, il faut savoir les exprimer efficacement et sereinement. Nous lançons d’ailleurs un concours interuniversitaire de débat. AIA va bien sûr continuer les conférences avec la société civile pour être une force de proposition et d’éveil des consciences ; présenter l’audit annuel de la liberté économique en Côte d’Ivoire; publier des analyses. Nous avons également un projet que nous présenterons dans les jours à venir, qui va nous permettre d’être une force de proposition encore plus solide. C’est un cadeau que nous souhaitons faire aux Ivoiriens car n’oublions jamais que les idées sont les armes les plus puissantes sur la voie de la libération de l’homme africain.
Réalisé par A. Dedi
Votre Institut, AIA vient d’entrer dans le classement prestigieux des think tanks réalisé annuellement par l’Université de Pennsylvanie. AIA est au TOP 10 des meilleurs nouveaux think tanks dans le monde. Quel est votre sentiment ?
C’est un sentiment de joie. Cette reconnaissance internationale nous incite à être encore meilleurs, car, le chemin devant nous est long ! Je dois avouer que c’est aussi un moment d’émotion, car AIA que nous avons fondé avec le Président Mamadou Koulibaly fin 2009, est un think tank indépendant. C’est dire que nos moyens financiers sont réduits. Arriver à être dans les 10 premiers au monde prouve que lorsque l’on travaille avec son cœur, beaucoup de convictions et de passions, il est possible d’avancer, même dans un environnement comme la Côte d’Ivoire qui est peu propice à la liberté que nous défendons. Les idées sont le moteur du développement, nous sommes une force de proposition qui, nous l’espérons, pourra contribuer au recul de la pauvreté en Afrique et à la formation d’une nouvelle génération responsable.
Qu’est-ce qui vous pousse dans ce combat quotidien de la liberté en Afrique ?
Partout dans le monde, la liberté apporte le progrès. Je dis bien partout ! Plus un pays est libre, plus ses populations sont riches, heureuses et en paix. Pourtant, selon les différents index de la liberté économique, les pays d’Afrique, sauf quelques exceptions, sont les plus mauvais dans les classements, c’est une aberration qui nous pousse à faire prendre conscience aux Ivoiriens et aux Africains en général, que la liberté est le remède contre la pauvreté le plus efficace et le plus digne. Mohamed Bouazizi, jeune entrepreneur ambulant tunisien, avait bien compris cela lorsqu’il a préféré s’immoler par le feu que de vivre dans un pays où le manque de liberté le condamnait à la pauvreté absolue. Son corps en flamme a marqué nos mémoires à jamais. Des milliers de jeunes ivoiriens, de femmes, de paysans, souffrent comme lui du manque de liberté. Même Steeve Jobs n’aurait pas pu devenir le créateur génial que l’on connaît s’il était né ici. On ne peut pas le cacher plus longtemps aux Ivoiriens. A l’institut, nous nous battons chaque jour pour faire avancer la liberté.
Quels sont les nouveaux défis d’AIA ?
Les défis sont énormes ! Nous allons, entre autres, poursuivre la formation des jeunes à la liberté, mais également au débat d’idées, car, le débat est le cœur d’une démocratie solide. Il ne suffit plus d’avoir des idées, il faut savoir les exprimer efficacement et sereinement. Nous lançons d’ailleurs un concours interuniversitaire de débat. AIA va bien sûr continuer les conférences avec la société civile pour être une force de proposition et d’éveil des consciences ; présenter l’audit annuel de la liberté économique en Côte d’Ivoire; publier des analyses. Nous avons également un projet que nous présenterons dans les jours à venir, qui va nous permettre d’être une force de proposition encore plus solide. C’est un cadeau que nous souhaitons faire aux Ivoiriens car n’oublions jamais que les idées sont les armes les plus puissantes sur la voie de la libération de l’homme africain.
Réalisé par A. Dedi