Le Projet de Renaissance des Infrastructures de Côte d’Ivoire (PRI-CI) qui se traduit par la reconstruction des infrastructures nécessaires au développement économique du pays, a été officiellement lancé hier lundi à Abidjan par le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, Daniel Kablan Duncan.
Le Projet de Renaissance des Infrastructures de Côte d’Ivoire (PRI-CI) est lancé depuis hier lundi. Financé à part égale de 50 milliards FCFA chacune par l’Etat ivoirien et la Banque mondiale, soit un montant global de 100 milliards FCFA, ce projet a été initié en juin 2012 en vue d’intervenir sur cinq secteurs. Il s’agit des infrastructures routières urbaines et rurales, l’eau potable, l’assainissement urbain, l’éclairage public, la réhabilitation d’infrastructures scolaires et sanitaires. La première phase du Projet concerne cette année six chefs-lieux de District sur 14 ciblés pour la période 2013-2015, à savoir Abidjan, Bouaké, Korhogo, Soubré, San Pedro et Abengourou. Les bénéficiaires directs, estimés à cinq millions de personnes, sont notamment les populations vivant dans les zones rurales et urbaines ciblées, les agriculteurs et le secteur privé qui verra ses possibilités d’affaires s’accroître. Procédant au lancement officiel du PRI-CI, le chef du Gouvernement, Daniel Kablan Daniel a précisé que ce projet constitue une réponse rapide que l’Etat de Côte d’Ivoire et la Banque mondiale apportent pour la réhabilitation des infrastructures rurales et urbaines. Daniel Kablan Dunan, a ajouté en outre, que le PRI-CI constitue un maillon essentiel du Plan National de Développement (PND 2012-2015) et qu’il offre de réelles possibilités de réalisation du progrès social. Il a promis la bonne gestion des ressources affectées au PRI-CI, en guise de réponse à une interpellation faite par le Directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Madani Tall. Le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, s’est appesanti sur les résultats attendus par le projet qui s’étend sur une période de quatre ans, avec un délai d’exécution de trois années. A l’en croire, le PRI-CI va permettre dans les régions ciblées, entre autres, la construction du pont de Bassawa; l’approvisionnement en eau potable; l’éclairage public et l’électricité; la réhabilitation de 80 km de route en zones urbaines, de 50 établissements scolaires, de 17.500 unités d’éclairage; l’élaboration de huit plans directeurs de drainage; l’assainissement, le drainage et la prévention d’inondations; la rénovation de 55 centres de santé; le traitement de 700 km de pistes rurales notamment dans la zone de Soubré (région de la Nawa) qui produit 30% du cacao ivoirien. Pour sa part, le Directeur des opérations de la Banque Mondiale, Madani Tall a réitéré l’engagement et la disponibilité de son Institution à accompagner la reconstruction de la Côte d’Ivoire. Par ailleurs, il a prévenu que la Banque mondiale sera particulièrement regardante sur les procédures de passation des marchés et la gestion financière du projet qui s’étendra progressivement sur toute l’étendue du territoire national.
Seydou Badian (Stg)
Le Projet de Renaissance des Infrastructures de Côte d’Ivoire (PRI-CI) est lancé depuis hier lundi. Financé à part égale de 50 milliards FCFA chacune par l’Etat ivoirien et la Banque mondiale, soit un montant global de 100 milliards FCFA, ce projet a été initié en juin 2012 en vue d’intervenir sur cinq secteurs. Il s’agit des infrastructures routières urbaines et rurales, l’eau potable, l’assainissement urbain, l’éclairage public, la réhabilitation d’infrastructures scolaires et sanitaires. La première phase du Projet concerne cette année six chefs-lieux de District sur 14 ciblés pour la période 2013-2015, à savoir Abidjan, Bouaké, Korhogo, Soubré, San Pedro et Abengourou. Les bénéficiaires directs, estimés à cinq millions de personnes, sont notamment les populations vivant dans les zones rurales et urbaines ciblées, les agriculteurs et le secteur privé qui verra ses possibilités d’affaires s’accroître. Procédant au lancement officiel du PRI-CI, le chef du Gouvernement, Daniel Kablan Daniel a précisé que ce projet constitue une réponse rapide que l’Etat de Côte d’Ivoire et la Banque mondiale apportent pour la réhabilitation des infrastructures rurales et urbaines. Daniel Kablan Dunan, a ajouté en outre, que le PRI-CI constitue un maillon essentiel du Plan National de Développement (PND 2012-2015) et qu’il offre de réelles possibilités de réalisation du progrès social. Il a promis la bonne gestion des ressources affectées au PRI-CI, en guise de réponse à une interpellation faite par le Directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Madani Tall. Le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, s’est appesanti sur les résultats attendus par le projet qui s’étend sur une période de quatre ans, avec un délai d’exécution de trois années. A l’en croire, le PRI-CI va permettre dans les régions ciblées, entre autres, la construction du pont de Bassawa; l’approvisionnement en eau potable; l’éclairage public et l’électricité; la réhabilitation de 80 km de route en zones urbaines, de 50 établissements scolaires, de 17.500 unités d’éclairage; l’élaboration de huit plans directeurs de drainage; l’assainissement, le drainage et la prévention d’inondations; la rénovation de 55 centres de santé; le traitement de 700 km de pistes rurales notamment dans la zone de Soubré (région de la Nawa) qui produit 30% du cacao ivoirien. Pour sa part, le Directeur des opérations de la Banque Mondiale, Madani Tall a réitéré l’engagement et la disponibilité de son Institution à accompagner la reconstruction de la Côte d’Ivoire. Par ailleurs, il a prévenu que la Banque mondiale sera particulièrement regardante sur les procédures de passation des marchés et la gestion financière du projet qui s’étendra progressivement sur toute l’étendue du territoire national.
Seydou Badian (Stg)