“Le Gouvernement ivoirien est en train d’honorer ses engagements. Nous invitons les syndicalistes à s’inscrire dans une logique de trêve sociale pour sortir l’école ivoirienne de sa léthargie due aux arrêts de travail ». C’est par ces propos que le Directeur des Affaires Administratives et Financières du Ministère de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique (MENET), Touré Kaffouba, a invité les syndicalistes, notamment l’intersyndicale de l’Education / Formation (ISEF), à renoncer à la grève du lundi 4 Février 2013. C’était hier à l’occasion d’un point de presse avec le Coordonnateur Général de l’Inspection Générale du Ministère de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique, Ibrahima Kourouma. Le DAAF du Ministre Kandia Camara a indiqué que l’Etat de Côte d’Ivoire n’a jamais refusé de satisfaire aux différentes revendications des enseignants mais pourra le faire en fonction des ressources disponibles.
M. Touré Kaffouba a signifié que l’Etat a consenti beaucoup d’effort à l’endroit des enseignants. Il en veut pour preuve le paiement du reliquat des 5000 FCFA à tous les instituteurs, fin janvier 2013, au titre des indemnités contributives au Logement ; le règlement de 25 % des 50 % restants pour la bonification indiciaire des instituteurs avec rappel des mois de janvier et février. Ce qui porterait selon lui, à 75 %, le taux d’exécution des engagements. Les 25% restants, a-t-il rassuré, seront payés en 2014. A cela s’ajoute le règlement de 25 % des 50% pour le glissement catégoriel avec rappel des mois de janvier et février.
Et conformément à un chronogramme arrêté d’accord-partie avec les syndicats, le paiement des deux (2) milliards FCFA au titre du rappel de CAP (1988 ; 1992) en 2013. A ces revendications majeures, s’ajoutent le paiement du carburant des Conseillers pédagogiques, le paiement des indemnités des Maîtres d’application, des Directeurs d’écoles et des études surveillées. Selon le Directeur des Affaires Administratives et Financières du Ministère de l’Education Nationale, l’Etat a joué sa partition et il appartient aux syndicalistes de jouer la leur. Le Coordonnateur général de l’Inspection générale du MENET, Ibrahima Kourouma, a fait remarquer que les arrêts de cours déteignent de façon négative sur la qualité des enseignants. « Nous avons accusé un retard de trois semaines de cours lors de la précédente grève. Pour les dix jours de grève décrétés par l’Intersyndicale, nous accuserons 5 semaines de cours. Cela n’est pas bon. L’Etat vous demande simplement de lui accorder un peu de temps pour pouvoir régler vos préoccupations », a lancé Kourouma.
Anzoumana Cissé
M. Touré Kaffouba a signifié que l’Etat a consenti beaucoup d’effort à l’endroit des enseignants. Il en veut pour preuve le paiement du reliquat des 5000 FCFA à tous les instituteurs, fin janvier 2013, au titre des indemnités contributives au Logement ; le règlement de 25 % des 50 % restants pour la bonification indiciaire des instituteurs avec rappel des mois de janvier et février. Ce qui porterait selon lui, à 75 %, le taux d’exécution des engagements. Les 25% restants, a-t-il rassuré, seront payés en 2014. A cela s’ajoute le règlement de 25 % des 50% pour le glissement catégoriel avec rappel des mois de janvier et février.
Et conformément à un chronogramme arrêté d’accord-partie avec les syndicats, le paiement des deux (2) milliards FCFA au titre du rappel de CAP (1988 ; 1992) en 2013. A ces revendications majeures, s’ajoutent le paiement du carburant des Conseillers pédagogiques, le paiement des indemnités des Maîtres d’application, des Directeurs d’écoles et des études surveillées. Selon le Directeur des Affaires Administratives et Financières du Ministère de l’Education Nationale, l’Etat a joué sa partition et il appartient aux syndicalistes de jouer la leur. Le Coordonnateur général de l’Inspection générale du MENET, Ibrahima Kourouma, a fait remarquer que les arrêts de cours déteignent de façon négative sur la qualité des enseignants. « Nous avons accusé un retard de trois semaines de cours lors de la précédente grève. Pour les dix jours de grève décrétés par l’Intersyndicale, nous accuserons 5 semaines de cours. Cela n’est pas bon. L’Etat vous demande simplement de lui accorder un peu de temps pour pouvoir régler vos préoccupations », a lancé Kourouma.
Anzoumana Cissé