S’il y a une équipe qui a surpris plus d’un dans cette 29ième CAN Orange, c’est bien le Cap-Vert. Cette presqu’île a déjoué tous les pronostics pour sortir vivante d’une poule où elle faisait office de distributeur de points. Logés dans le groupe A avec le pays organisateur, les Requins Bleus ont vite fait parler leur audace en accrochant les Bafana Bafana en match d’ouverture. Avant de contraindre le Maroc au nul et battre l’Angola sur le fil. Une montée en puissance pour ce petit pays qui découvrait le plus grand évènement sportif du continent. Aujourd’hui, les Îliens attaquent un gros morceau du football africain en quarts de finale. Même si Lucio et ses poulains quittent la compétition, ils auront marqué un coup et surtout l’histoire du football capverdien. Le Togo fait également partie de ces équipes qui ont écrit un plus dans leur palmarès de la CAN. En effet, pour la première fois, le pays d’Adebayor va disputer un second tour de CAN. Et cela, les Eperviers le doivent en partie à leur capitaine qui, malgré tout ce qui a pu précéder cette coupe, joue avec le cœur. Le Burkina peut, lui aussi, se féliciter de son premier tour. Les Etalons sont passés du statut d’outsider à un véritable candidat au carré d’as. Malheureusement, ils ne pourront pas compter sur leur Alain Traoré, auteur de trois buts mais blessé.
Les surprises et les confirmations
Les Eléphants de Côte d’Ivoire, les Black Stars du Ghana, le Mali, le Nigéria et l’Afrique du Sud sont entrés en ordre comme on les y attendait. Le pays organisateur, comme lors de sa première CAN en 1996, est au rendez-vous du deuxième tour. Après la frayeur de la première journée, où les Bafana Bafana ont été tenus en échec par le Cap-Vert, les Boys se sont repris pour terminer à la tête de leur groupe. La Côte d’Ivoire s’est vite ouvert le chemin après un match difficile face au Togo. Et sa balade face à la Tunisie lui a assuré son ticket bien avant même d’affronter l’Algérie. Le Ghana de James Appiah a trébuché d’entrée face à la RD Congo avant de se mettre dans le sens de la marche. Les Black Stars terminent à la tête du groupe B et restent à attendre leur demi-finale à Port Elizabeth. Le Mali, troisième de la dernière CAN ne pouvait manquer le dernier carré. Seydou Kéita et ses camarades ont bataillé jusqu’à la dernière minute face aux Simbas pour s’offrir le second ticket de ce groupe qui a laissé sur le carreau le Niger. Enfin, pour son retour à la CAN, le Nigéria ne s’est pas loupé. Les Super Eagles se sont accroché dans ce groupe piège où le champion en titre zambien faisait office de favori. Finalement, Stephen Keshi sauve sa tête en se qualifiant pour les quarts.
La Zambie et l’Afrique du Nord, quelle déception !
Le roi Zambien ne sera resté avec sa couronne qu’une petite année. Venue en Afrique du Sud avec la ferme volonté de repartir avec son bien, la Zambie a vite déchanté. Après trois matchs dans cette CAN, les Chipolopolo n’ont pu mieux faire que trois matchs nuls. Insuffisant pour s’offrir le précieux ticket des quarts. La Zambie sort par la petite porte et laisse sa succession plus qu’ouverte.
L’arbitrage : la grosse plaie
On ne le dira jamais assez. L’arbitrage africain est en déphasage avec le niveau et la qualité du jeu pratiqué. Les hommes en noir ont, une fois encore, fait parler d’eux. Malheureusement, de la plus mauvaise des manières. Les erreurs d’appréciations, les fautes non sanctionnées, les penalties non sifflés, les hors-jeu imaginaires, les mauvaises applications des règles du jeu sont autant de manquement des juges arbitres qui ont faussé plusieurs résultats.
L’absence du public
L’autre fait non moins choquant de ce championnat d’Afrique est l’absence criante du public. En dehors des matchs du pays organisateur, les autres formations ont très souvent joué devant des gradins vides. Et pourtant, ce n’est pas faute de spectacle. Vivement que les Sud-africains s’approprient leur CAN et montrent aux yeux du monde entier qui ont accueilli cette compétition plus par amour pour le football que par contrainte.
Au total, le premier tour de cette 29ième CAN Orange Afrique du Sud 2013 est lancé sur des chapeaux de roue. Avec son corolaire de surprises (bonnes ou mauvaises). Avec tous ces manquements qui viennent à la fin de toute analyse que sur bien de plan, l’Afrique a beaucoup de progrès à faire pour offrir une CAN propre. Dans tous les sens.
OUATTARA Gaoussou à Rustenburg
Les surprises et les confirmations
Les Eléphants de Côte d’Ivoire, les Black Stars du Ghana, le Mali, le Nigéria et l’Afrique du Sud sont entrés en ordre comme on les y attendait. Le pays organisateur, comme lors de sa première CAN en 1996, est au rendez-vous du deuxième tour. Après la frayeur de la première journée, où les Bafana Bafana ont été tenus en échec par le Cap-Vert, les Boys se sont repris pour terminer à la tête de leur groupe. La Côte d’Ivoire s’est vite ouvert le chemin après un match difficile face au Togo. Et sa balade face à la Tunisie lui a assuré son ticket bien avant même d’affronter l’Algérie. Le Ghana de James Appiah a trébuché d’entrée face à la RD Congo avant de se mettre dans le sens de la marche. Les Black Stars terminent à la tête du groupe B et restent à attendre leur demi-finale à Port Elizabeth. Le Mali, troisième de la dernière CAN ne pouvait manquer le dernier carré. Seydou Kéita et ses camarades ont bataillé jusqu’à la dernière minute face aux Simbas pour s’offrir le second ticket de ce groupe qui a laissé sur le carreau le Niger. Enfin, pour son retour à la CAN, le Nigéria ne s’est pas loupé. Les Super Eagles se sont accroché dans ce groupe piège où le champion en titre zambien faisait office de favori. Finalement, Stephen Keshi sauve sa tête en se qualifiant pour les quarts.
La Zambie et l’Afrique du Nord, quelle déception !
Le roi Zambien ne sera resté avec sa couronne qu’une petite année. Venue en Afrique du Sud avec la ferme volonté de repartir avec son bien, la Zambie a vite déchanté. Après trois matchs dans cette CAN, les Chipolopolo n’ont pu mieux faire que trois matchs nuls. Insuffisant pour s’offrir le précieux ticket des quarts. La Zambie sort par la petite porte et laisse sa succession plus qu’ouverte.
L’arbitrage : la grosse plaie
On ne le dira jamais assez. L’arbitrage africain est en déphasage avec le niveau et la qualité du jeu pratiqué. Les hommes en noir ont, une fois encore, fait parler d’eux. Malheureusement, de la plus mauvaise des manières. Les erreurs d’appréciations, les fautes non sanctionnées, les penalties non sifflés, les hors-jeu imaginaires, les mauvaises applications des règles du jeu sont autant de manquement des juges arbitres qui ont faussé plusieurs résultats.
L’absence du public
L’autre fait non moins choquant de ce championnat d’Afrique est l’absence criante du public. En dehors des matchs du pays organisateur, les autres formations ont très souvent joué devant des gradins vides. Et pourtant, ce n’est pas faute de spectacle. Vivement que les Sud-africains s’approprient leur CAN et montrent aux yeux du monde entier qui ont accueilli cette compétition plus par amour pour le football que par contrainte.
Au total, le premier tour de cette 29ième CAN Orange Afrique du Sud 2013 est lancé sur des chapeaux de roue. Avec son corolaire de surprises (bonnes ou mauvaises). Avec tous ces manquements qui viennent à la fin de toute analyse que sur bien de plan, l’Afrique a beaucoup de progrès à faire pour offrir une CAN propre. Dans tous les sens.
OUATTARA Gaoussou à Rustenburg
