Le trophée, la Can. 2013. Pourra-t-elle être la bonne ? Nul ne le sait. Les vrais patriotes ivoiriens, espèrent. Ils prient de tous leurs vœux. La voie qui mène au sacre. Ils n’ont pas tort. Personne ne sait pourquoi la génération Doré passe tout près de la couronne continentale. 2006 et 2012 sont des exemples éloquents. Des défaites à l’issue de l’épreuve fatidique des tirs au but. C’est cela que l’on appelle manquer de chance. Depuis 2006, les Eléphants sont donnés favoris au départ, mais jamais ils n’arrivent à remporter la course. En 2012, les Pharaons d’Egypte n’étaient pas dans la partie. La voie était toute tracée pour Drogba Didier and Co, mais ils se faisaient surprendre par les Chipolopolos de la Zambie. De vrais tocards qui viennent de sortir au premier tour de cette Can 2013. La voie est toute tracée pour les Ivoiriens. Clament encore des devins et autres observateurs. Des amuseurs de galerie. Je peux me le permettre. Parce qu’il est aberrant de faire savoir qu’une fois les Zambiens sortis, il n’y a pas d’adversaires pour faire obstacle aux Ivoiriens. Ce qui me rassure, toutefois, c’est la maturité des joueurs ivoiriens. Personne n’est gonflée. Ils ont compris que l’expérience est la somme des erreurs corrigées. Le plus gros obstacle, c’est les quarts de finale contre le Nigeria. Les Super Eagles avaient dompté l’équipe ivoirienne, lors de la Can 94 en Tunisie. Cette année-là, ils avaient blessé tour à tour Abdoulaye Traoré, Tiehi Joel…Et le bourreau des Eléphants s’appelait Ben Iroha, le défenseur Nigérian de l’Asec d’Abidjan. En 2008 à la Can, grâce à un exploit individuel de Kalou Salomon, la Côte d’Ivoire avait pris sa revanche sur le score d’un but à zéro, en phase de poule. On est à l’étape d’un coup KO. La voie est toute tracée. Mais attention aux Nigérians. Chaque match a ses réalités. Ce qui est sur, moi je compte rentrer au bercail avec le trophée. La Can 2013. Je ne joue pas. Je compte sûr Drogba, Yaya, Kolo, Romaric… pour recevoir aussi une médaille. Et pourquoi pas une petite villa comme ce fut le cas de certains journalistes en 1992. Je reste prudent. Parce qu’avec les Eléphants, on n’est jamais sûr. Sportivement.
Par Annoncia Séhoué
Par Annoncia Séhoué
