DURBAN (Afrique du Sud) - L'avenir de l'Afrique du Sud, pays organisateur, est loin d'être garanti à la CAN-2013, le Mali, son adversaire en quart de finale, ayant les moyens de briser son rêve malgré le soutien de tout un peuple, samedi à Durban.
Sortis in extremis en tête du groupe A par la grâce d'une fin de match à suspense face au Maroc (2-2), les Bafana Bafana se sentent invincibles dans un stade Moses Mabhida devenu leur sanctuaire depuis son inauguration en 2009 en vue du Mondial-2010 (aucune défaite).
Alors que les enceintes de cette Coupe d'Afrique sonnent désespérément creux, l'hôte de l'épreuve pourra compter sur plus de 50.000 fans déchaînés et espère bien que le son des vuvuzelas désarçonnera le bloc malien. Car au niveau du jeu, l'Afrique du Sud peut légitimement nourrir des craintes et ce ne sont pas ses prestations en dents de scie au 1er tour (2 nuls, 1 victoire) qui peuvent lui offrir le luxe de bomber le torse.
Engouement
Certes, le scepticisme des premiers jours commence petit à petit à
s'estomper et l'engouement autour des Bafana Bafana est palpable à Durban,
mais personne n'ose encore croire que cette équipe puisse être l'héritière de
celle qui avait soulevé le trophée continental sur son sol en 1996.
A l'époque, la fin de l'apartheid avait soudé toute une nation autour de sa
sélection nationale et l'avait guidée vers le titre. Aujourd'hui, ce sont
plutôt les Maliens qui semblent portés par les soubresauts de l'actualité.
Au moment où leur pays est plongé dans un conflit avec des groupes
islamistes, les Aigles se sont faits un devoir de lui apporter un peu de
réconfort, à l'image du capitaine Seydou Keita qui ne manque jamais une
occasion d'avoir une pensée pour le Mali.
Sans être géniaux ni produire des prestations de haut vol, les troupes de
Patrice Carteron ont affiché une solidité et une solidarité qui peuvent mettre
à mal les Sud-Africains. Le Mali qui, en cas de victoire, se hisserait pour la
2e fois d'affilée en demi-finale, dispose également, outre l'ancien
Barcelonais Keita, de joueurs rompus aux rudes championnats européens
(Sissoko, Maïga, Samassa, Diabaté, Sow) contrairement aux Bafana Bafana.
Il devra en revanche se passer des services de son gardien Mamadou Samassa.
Le Guingampais a écopé de son 2e carton jaune du tournoi contre la RD Congo
(1-1), lundi, et sera suspendu pour le quart de finale.
Sortis in extremis en tête du groupe A par la grâce d'une fin de match à suspense face au Maroc (2-2), les Bafana Bafana se sentent invincibles dans un stade Moses Mabhida devenu leur sanctuaire depuis son inauguration en 2009 en vue du Mondial-2010 (aucune défaite).
Alors que les enceintes de cette Coupe d'Afrique sonnent désespérément creux, l'hôte de l'épreuve pourra compter sur plus de 50.000 fans déchaînés et espère bien que le son des vuvuzelas désarçonnera le bloc malien. Car au niveau du jeu, l'Afrique du Sud peut légitimement nourrir des craintes et ce ne sont pas ses prestations en dents de scie au 1er tour (2 nuls, 1 victoire) qui peuvent lui offrir le luxe de bomber le torse.
Engouement
Certes, le scepticisme des premiers jours commence petit à petit à
s'estomper et l'engouement autour des Bafana Bafana est palpable à Durban,
mais personne n'ose encore croire que cette équipe puisse être l'héritière de
celle qui avait soulevé le trophée continental sur son sol en 1996.
A l'époque, la fin de l'apartheid avait soudé toute une nation autour de sa
sélection nationale et l'avait guidée vers le titre. Aujourd'hui, ce sont
plutôt les Maliens qui semblent portés par les soubresauts de l'actualité.
Au moment où leur pays est plongé dans un conflit avec des groupes
islamistes, les Aigles se sont faits un devoir de lui apporter un peu de
réconfort, à l'image du capitaine Seydou Keita qui ne manque jamais une
occasion d'avoir une pensée pour le Mali.
Sans être géniaux ni produire des prestations de haut vol, les troupes de
Patrice Carteron ont affiché une solidité et une solidarité qui peuvent mettre
à mal les Sud-Africains. Le Mali qui, en cas de victoire, se hisserait pour la
2e fois d'affilée en demi-finale, dispose également, outre l'ancien
Barcelonais Keita, de joueurs rompus aux rudes championnats européens
(Sissoko, Maïga, Samassa, Diabaté, Sow) contrairement aux Bafana Bafana.
Il devra en revanche se passer des services de son gardien Mamadou Samassa.
Le Guingampais a écopé de son 2e carton jaune du tournoi contre la RD Congo
(1-1), lundi, et sera suspendu pour le quart de finale.