Black out. Non. Il faut le dire. A l’opinion ivoirienne. Surtout. Je vous le dis donc. Hier, Sabri Lamouchi a pété les plombs après sa conférence de presse. Il a bloqué le dictaphone ou enregistreur d’un journaliste travaillant pour un média ivoirien. Sous prétexte que ce confrère lui a manqué de respect et lui manque de respect depuis toujours lors des conférences. A quelques heures du match, le jeune sélectionneur des Éléphants a voulu mettre les points sur les “I”. Naturellement, les échanges ont été houleux entre les deux protagonistes, dans le tunnel menant à la salle de conférence du stade Bafokeng. Les journalistes ivoiriens ont maîtrisé le sélectionneur avec le soutien de Malick Tohé et de Eric Kacou, tous deux de la Fif. Le confrère en question à récupéré son matériel de travail. Au grand dam des journalistes ivoiriens. Et dans un tel tohu bohu, certains confrères ont lâché a l’endroit de Sabri Lamouchi: “Tu es là pour gagner la Can et non pour bloquer les appareils de travail des journalistes”. Et patati et patata! Le spectacle était ignoble tout simplement. Renseignements pris, le sélectionneur s'est emparé de l’appareil du confrère en question pour lui parler à la fin de la conférence. “Je veux qu’il me respecte tout simplement. Rien de plus!’’, a clarifié Sabri Lamouchi lorsqu’il montait à bord de son bus pour rejoindre le QG des Éléphants. Je ne ferai pas de commentaires. A vous d’apprécier. Autre fait, Eric Monnet, manager général des sélections nationales à la Fif, s’en est pris aussi à un journaliste ivoirien. Il a menacé ce dernier jeudi dernier à Rustenburg. Sous prétexte que le confrère a osé critiquer son travail. “Je suis aussi un président de club et tu vas voir”, a-t-il menacé après d’autres échanges verbaux. Alors question, la presse sportive ivoirienne est-elle l’ennemie ou partenaire de la Fif ? L'autre fait, un vice-président de la Fif, est allé jusqu’a pointer du doigt en zone mixte, un journaliste ivoirien pour dire ceci à Tiéné Siaka : “C’est celui-là qui était contre ta sélection pour la Can”. Je ne ferai pas de commentaires. Toutefois, je demande aux nouveaux dirigeants de la Fif, d’avoir une grandeur d’esprit. Personne ne peut faire taire un journaliste. Personne. Même pas avec de l’argent. Vivement cette Can 2013 pour oublier ces enfantillages! Sportivement.
Par Annoncia Séhoué
Par Annoncia Séhoué