Que pense Sabri Lamouchi du Nigeria, adversaire de dimanche des Eléphants de Côte d’Ivoire en quarts de finale de la CAN 2013, dont certains estiment qu’il est une équipe moyenne ? Réponse du sélectionneur ivoirien hier en conférence de presse au Royal Bafokend stadium de Rustenburg : « Je voudrais dire que je ne suis absolument pas surpris de voir le Nigeria en quarts de finale. J’ai vu leurs trois matches contre le Burkina Faso, la Zambie et l’Ethiopie. Certes ils n’ont pas l’expérience des grands du Nigeria du passé, mais il y a des joueurs très talentueux. Il s’agit pour cela de parler des attaquants qui vont vite, qui marquent des buts et qui sont pétris de qualités. Le Nigeria a beaucoup d’arguments pour qu’on le respecte totalement ». Et de continuer : « Pour nous, il est hors de question de craindre qui ce soit. Il est également hors question de sous- estimer qui que ce soit. Et le Nigeria ne sera aucun cas sous-estimé parce que nous savons que cette équipe a les moyens de nous poser des problèmes ».
En raison de la qualité de l’adversaire de dimanche, les Eléphants travaillent d’arrache- pied pour ne pas se louper et surtout ne pas en arriver aux tirs au but. « Effectivement, nous avons commencé à travailler dans l’optique de cette rencontre. Nous espérons ne pas arriver à la séance de tirs au but. Si nous devrions en arriver là, nous devons être prêts », soutient Sabri Lamouchi.
Après trois matches, le sélectionneur ivoirien a-t-il trouvé son équipe pour la suite de la compétition ? Réponse de Sabri Lamouchi :
« Les trois matches ont été totalement différents tant dans leurs contenus qu’au niveau de l’état d’esprit. Lors du premier match contre le Togo, nous avons eu énormément de chance le maximum de points, beaucoup plus de maîtrise pour le deuxième et pour le dernier une réaction d’orgueil d’une équipe qui n’acceptait pas la défaite. J’ai un groupe avec quelques changements. Mais ce qui me plaît, c’est cet état d’esprit du collectif. Cela est important pour la suite de la compétition ».
Les Eléphants, de plus en plus compétiteurs, ont-ils un secret à la sérénité qu’ils affichent ? « Les joueurs que j’ai sont des compétiteurs et de grands professionnels. J’ai simplement eu la chance d’être là au moment », soutient Sabri Lamouchi qui note la montée en puissance de son groupe qui devra tout donner ce dimanche pour écarter le Nigeria.
Ya Konan Didier et Max Gradel, co-animateurs de la conférence, ont dit qu’être favoris ne signifie pas grand’chose et sur le terrain que tout se décidera. Et à cet égard, ils affirment en chœur que les Eléphants sont concentrés sur leur sujet pour aller jusqu’au bout, c’est-à- dire remporter la CAN 2013. Le Nigeria est donc une étape à franchir pour arriver en demi- finales. Tout autre débat est inopportun.
Du côté nigérian, le coach Stephen Keshi, même s’il reconnaît la force de l’équipe ivoirienne et son expérience de la scène africaine, ne s’avoue pas vaincu avant la rencontre. «Tout se décidera dimanche au terme des 90 minutes », fait savoir en conférence de presse animée également hier le patron de l’encadrement technique des Super Eagles.
Il regrette que la sélection qu’il conduit ne bénéficie pas du soutien des supporters. «C’est une grande honte que le peuple nigérian n’ait pas confiance en son équipe », peste-il.
Joseph Yobo, le capitaine d’équipe qui va très certainement signer son retour après un repos forcé lié à une blessure, affirme : « Ce sera un match à 11 contre 11. Je dirai à mes jeunes coéquipiers que ce quart de finale contre la Côte d’ivoire, une équipe expérimentée, leur offre l’occasion de se mettre en valeur et de gagner un peu plus en expérience du haut niveau ».
Roger Okou Vabé
Envoyé spécial en
Afrique du Sud
En raison de la qualité de l’adversaire de dimanche, les Eléphants travaillent d’arrache- pied pour ne pas se louper et surtout ne pas en arriver aux tirs au but. « Effectivement, nous avons commencé à travailler dans l’optique de cette rencontre. Nous espérons ne pas arriver à la séance de tirs au but. Si nous devrions en arriver là, nous devons être prêts », soutient Sabri Lamouchi.
Après trois matches, le sélectionneur ivoirien a-t-il trouvé son équipe pour la suite de la compétition ? Réponse de Sabri Lamouchi :
« Les trois matches ont été totalement différents tant dans leurs contenus qu’au niveau de l’état d’esprit. Lors du premier match contre le Togo, nous avons eu énormément de chance le maximum de points, beaucoup plus de maîtrise pour le deuxième et pour le dernier une réaction d’orgueil d’une équipe qui n’acceptait pas la défaite. J’ai un groupe avec quelques changements. Mais ce qui me plaît, c’est cet état d’esprit du collectif. Cela est important pour la suite de la compétition ».
Les Eléphants, de plus en plus compétiteurs, ont-ils un secret à la sérénité qu’ils affichent ? « Les joueurs que j’ai sont des compétiteurs et de grands professionnels. J’ai simplement eu la chance d’être là au moment », soutient Sabri Lamouchi qui note la montée en puissance de son groupe qui devra tout donner ce dimanche pour écarter le Nigeria.
Ya Konan Didier et Max Gradel, co-animateurs de la conférence, ont dit qu’être favoris ne signifie pas grand’chose et sur le terrain que tout se décidera. Et à cet égard, ils affirment en chœur que les Eléphants sont concentrés sur leur sujet pour aller jusqu’au bout, c’est-à- dire remporter la CAN 2013. Le Nigeria est donc une étape à franchir pour arriver en demi- finales. Tout autre débat est inopportun.
Du côté nigérian, le coach Stephen Keshi, même s’il reconnaît la force de l’équipe ivoirienne et son expérience de la scène africaine, ne s’avoue pas vaincu avant la rencontre. «Tout se décidera dimanche au terme des 90 minutes », fait savoir en conférence de presse animée également hier le patron de l’encadrement technique des Super Eagles.
Il regrette que la sélection qu’il conduit ne bénéficie pas du soutien des supporters. «C’est une grande honte que le peuple nigérian n’ait pas confiance en son équipe », peste-il.
Joseph Yobo, le capitaine d’équipe qui va très certainement signer son retour après un repos forcé lié à une blessure, affirme : « Ce sera un match à 11 contre 11. Je dirai à mes jeunes coéquipiers que ce quart de finale contre la Côte d’ivoire, une équipe expérimentée, leur offre l’occasion de se mettre en valeur et de gagner un peu plus en expérience du haut niveau ».
Roger Okou Vabé
Envoyé spécial en
Afrique du Sud