Le dialogue relancé par le gouvernement avec l’opposition s’est achevée samedi dernier sur une note assez terne. En effet, le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l’ancien président Laurent Gbagbo, qui avait assisté aux débats de la veille comme simple "observateur", n’a pas signé le communiqué final. Ouvert vendredi dernier, ce conclave dit de relance du dialogue politique est destiné à accélérer la réconciliation après la crise politique meurtrière de 2010-2011. Le dialogue s`est finalement clos ses travaux. Conduite par le secrétaire général du Fpi, Miaka Ouréto, la délégation des ‘’frontiste’’ a refusé de signer ce document pour des raisons politiques officielles mais aussi souterraines. Officiellement, le FPI mettent sur la table leurs principales exigences que sont : La libération de leur mentor, Laurent Gbagbo, celles de leurs principaux cadres, l`annulation de mandats d`arrêt, le dégel de leurs avoirs et le retour au pays des exilés pro Gbagbo. De leur coté, les autorités se sont dites prêtes à envisager "au cas par cas" ces préoccupations. Mais le cas Blé Goudé intervenu en pleine « discussions républicaines », est venu mettre du sable dans les rouages de la machines de négociations, obligeant le Fpi à s’arc-bouter sur ses positions du départ.
T.G
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