Abidjan - Les Eléphants de Côte d`Ivoire, se sont inclinés, dimanche, deux buts à un (2-1), face aux Super Eagles du Nigéria, qui se qualifient pour les demi-finales, dans une rencontre haletante, qui a tenu toutes ses promesses.
Donné grand favori de cette CAN, la Côte d`Ivoire, menée au score, dès la 27è minute du match, grâce à un bolide, à la suite d`un coup franc décomposé, du virevoltant attaquant nigérian Emmanuel Emenike, a pourtant laissé espérer, jusqu`à la pose, à l`issue des 45 premières minutes, que l`ogre nigérian est à sa portée, ballotté que celui-ci fut dans les minutes qui ont suivi l`égalisation, à la 50è, par Cheick Tioté, le milieu destructeur ivoirien.
Mais, contre toute attente, les Super Eagles vont reprendre du poils de la bête, grâce à leur vélocité, et un peu favorisés par la lourdeur du milieu tournant ivoirien, confié à Romaric N`Dri, manifestement, en perte de fraîcheur physique, ainsi que les erreurs tactiques. Cette situation, la Côte d`Ivoire va la payer cash, puisqu`elle va livrer la défense, jusque-là, bien emmenée par Didier Zokora et Bamba Souleymane aux rushes nigérians, qui n`en demandaient pas mieux.
S`offrant ainsi de nombreux couloirs de jeu, les Nigérians portent l`estocade, à la 77è, à la stupeur générale, au stade de Rusterburg, par le très prometteur MBa, un tout jeune joueur évoluant au pays, auquel l`expérimenté sélectionneur Stephen Keshi a tenu à accorder sa chance à cette CAN sud-africaine, et qui s`est du reste acquitté, de fort belle façon, jusqu`ici, de sa tâche.
Ne nous payons pas de mine! A ce niveau, la perspective d`une victoire comme d`une défaite peut pousser à des erreurs. Il est vrai, Keshi et ses boys, qui n`ont pas toujours réussi aux Eléphants de Côte d`Ivoire ont gagné, cependant, au vu de l`ensemble de la rencontre, ces derniers n`ont pas du tout démérité, même s`ils pouvaient, avec un peu plus d`audace, accéder à mieux. Disons-le tout net: ils méritent bien tout autant de remporter le gain, et se qualifier.
Pour autant, il faut admettre que telle est la loi du sport. Et les peuples, dont les équipes participent aux phases finales de la Coupe d`Afrique des Nations, devenue une institution à l`échelle du continent, comme ailleurs en Europe avec l`Euro, devraient s`abreuver du postulat olympique du Baron Pierre de Coubertin. Car, au-delà du prestige que le pays vainqueur en tire, "l`essentiel est de participer". Ne serait-ce que pour cela, les Eléphants de Côte d`Ivoire d`Alassane Ouattara ne devraient pas être brûlés sur l`échafaud.
Donné grand favori de cette CAN, la Côte d`Ivoire, menée au score, dès la 27è minute du match, grâce à un bolide, à la suite d`un coup franc décomposé, du virevoltant attaquant nigérian Emmanuel Emenike, a pourtant laissé espérer, jusqu`à la pose, à l`issue des 45 premières minutes, que l`ogre nigérian est à sa portée, ballotté que celui-ci fut dans les minutes qui ont suivi l`égalisation, à la 50è, par Cheick Tioté, le milieu destructeur ivoirien.
Mais, contre toute attente, les Super Eagles vont reprendre du poils de la bête, grâce à leur vélocité, et un peu favorisés par la lourdeur du milieu tournant ivoirien, confié à Romaric N`Dri, manifestement, en perte de fraîcheur physique, ainsi que les erreurs tactiques. Cette situation, la Côte d`Ivoire va la payer cash, puisqu`elle va livrer la défense, jusque-là, bien emmenée par Didier Zokora et Bamba Souleymane aux rushes nigérians, qui n`en demandaient pas mieux.
S`offrant ainsi de nombreux couloirs de jeu, les Nigérians portent l`estocade, à la 77è, à la stupeur générale, au stade de Rusterburg, par le très prometteur MBa, un tout jeune joueur évoluant au pays, auquel l`expérimenté sélectionneur Stephen Keshi a tenu à accorder sa chance à cette CAN sud-africaine, et qui s`est du reste acquitté, de fort belle façon, jusqu`ici, de sa tâche.
Ne nous payons pas de mine! A ce niveau, la perspective d`une victoire comme d`une défaite peut pousser à des erreurs. Il est vrai, Keshi et ses boys, qui n`ont pas toujours réussi aux Eléphants de Côte d`Ivoire ont gagné, cependant, au vu de l`ensemble de la rencontre, ces derniers n`ont pas du tout démérité, même s`ils pouvaient, avec un peu plus d`audace, accéder à mieux. Disons-le tout net: ils méritent bien tout autant de remporter le gain, et se qualifier.
Pour autant, il faut admettre que telle est la loi du sport. Et les peuples, dont les équipes participent aux phases finales de la Coupe d`Afrique des Nations, devenue une institution à l`échelle du continent, comme ailleurs en Europe avec l`Euro, devraient s`abreuver du postulat olympique du Baron Pierre de Coubertin. Car, au-delà du prestige que le pays vainqueur en tire, "l`essentiel est de participer". Ne serait-ce que pour cela, les Eléphants de Côte d`Ivoire d`Alassane Ouattara ne devraient pas être brûlés sur l`échafaud.