Parti « encourager et féliciter » les militaires, les gendarmes, les policiers et les douaniers dans la région du sud-Comoé, à la demande du chef suprême des armées, le ministre auprès du président de la République, chargé de la Défense a dû remobiliser les troupes, notamment la force spéciale.
On la sait par essence sur le qui-vive. N’empêche, la force spéciale a reçu de fermes instructions de la part de sa tutelle ministérielle, samedi. C’est qu’un conseil militaire s’est tenu nuitamment sur la base de la marine d’Adiaké, quartier général de ces ‘’hommes de dernier recours‘’. Ils ont été instruits - même s’ils en étaient certainement saisis - sur le déplacement d’individus non identifiés et le trafic « intensif » d’armes et de drogue. Ces frémissements suspects ont été constatés ces derniers mois sur le plan d’eau lagunaire de la région du sud-Comoé par les renseignements généraux. Selon des indiscrétions, lors du huis clos - il a duré une quarantaine de minutes - le ministre auprès du président de la République, chargé de la Défense, a recommandé davantage de vigilance au commandant de ladite force, le lieutenant-colonel Lacina Doumbia et à ses hommes. Paul Koffi Koffi a surtout demandé à cette unité mixte d’exceller dans le renseignement. Pour ce faire, elle doit privilégier la collaboration avec les riverains. C’est en somme les mêmes consignes, à quelques variantes près, disent les mêmes sources, que le ministre avait données dans la matinée aux hommes du lieutenant Amadou Koné dit Sampayo. Il est le commandant des opérations de Noé, village frontalier avec le Ghana. La délégation ministérielle comprenait outre le général Michel Gueu, chef d’état-major particulier du président de la République, ses homologues Nicolas Kouassi, chef du cabinet militaire du Premier ministre, de Gervais Kouassi, commandant supérieur de la gendarmerie nationale et des responsables des services secrets. Au poste frontalier de Noé, ils ont visité les installations des forces nationales et échangé avec ces dernières. Paul Koffi Koffi a publiquement attiré leur attention sur la nécessité de «développer le renseignement», de «fraterniser» avec le voisinage, de «mutualiser les moyens» et d’être «vigilants sur les brebis galeuses» dans leurs rangs. En effet, le ministre était allé, selon lui, traduire aux troupes les salutations et les vœux du chef suprême des armées. Il s’est fait le devoir de porter ce même message aux homologues ghanéens auxquels il a rendu une brève visite.
Bidi Ignace
On la sait par essence sur le qui-vive. N’empêche, la force spéciale a reçu de fermes instructions de la part de sa tutelle ministérielle, samedi. C’est qu’un conseil militaire s’est tenu nuitamment sur la base de la marine d’Adiaké, quartier général de ces ‘’hommes de dernier recours‘’. Ils ont été instruits - même s’ils en étaient certainement saisis - sur le déplacement d’individus non identifiés et le trafic « intensif » d’armes et de drogue. Ces frémissements suspects ont été constatés ces derniers mois sur le plan d’eau lagunaire de la région du sud-Comoé par les renseignements généraux. Selon des indiscrétions, lors du huis clos - il a duré une quarantaine de minutes - le ministre auprès du président de la République, chargé de la Défense, a recommandé davantage de vigilance au commandant de ladite force, le lieutenant-colonel Lacina Doumbia et à ses hommes. Paul Koffi Koffi a surtout demandé à cette unité mixte d’exceller dans le renseignement. Pour ce faire, elle doit privilégier la collaboration avec les riverains. C’est en somme les mêmes consignes, à quelques variantes près, disent les mêmes sources, que le ministre avait données dans la matinée aux hommes du lieutenant Amadou Koné dit Sampayo. Il est le commandant des opérations de Noé, village frontalier avec le Ghana. La délégation ministérielle comprenait outre le général Michel Gueu, chef d’état-major particulier du président de la République, ses homologues Nicolas Kouassi, chef du cabinet militaire du Premier ministre, de Gervais Kouassi, commandant supérieur de la gendarmerie nationale et des responsables des services secrets. Au poste frontalier de Noé, ils ont visité les installations des forces nationales et échangé avec ces dernières. Paul Koffi Koffi a publiquement attiré leur attention sur la nécessité de «développer le renseignement», de «fraterniser» avec le voisinage, de «mutualiser les moyens» et d’être «vigilants sur les brebis galeuses» dans leurs rangs. En effet, le ministre était allé, selon lui, traduire aux troupes les salutations et les vœux du chef suprême des armées. Il s’est fait le devoir de porter ce même message aux homologues ghanéens auxquels il a rendu une brève visite.
Bidi Ignace