Quel avenir pour les Eléphants ?
Malgré son effectif de stars, la Côte d'Ivoire devra encore attendre avant de remporter une deuxième CAN après celle de 1992. De la finale de 2006 à celle de 2012 , en passant par la demi-finale de 2008 et un quart de finale frustrant en 2010, les Eléphants ont chaque fois laissé les Ivoiriens et leurs fans de la planète du football sur une symphonie inachevée. Cette fois encore, c'est un énorme gâchis que Didier Drogba et ses coéquipiers ont servi aux Ivoiriens en sortant de la compétition, là où tout le monde les voyait en super favoris. L'on épiloguera longtemps sur ce qui n'a pas marché encore une fois. Mais il est indéniable que le manque de fithing spirit vient de rattraper à nouveau la génération dorée. Comme quoi, l'unanimité sur le talent de ces joueurs et leur renommée mondiale ne peuvent suffire au succès de l'équipe nationale de Côte d'Ivoire, qui va encore continuer de courir après le trophée continental. On ne va pas à la CAN comme si l'on allait à une soirée de gala ou à un match d'exhibition. La CAN, ça s'arrache aux forceps avec un savant mélange de talent, de cohésion, d'audace et de détermination. Et la chance fait parfois la différence. Dimanche, la dose d'audace et de détermination a manqué aux Eléphants, malgré leur expérience. Ce sont plutôt les Nigérians qui se sont distingués à ce niveau. Et la chance a parachevé leur succès. Une belle revanche pour les Black Eagles après la demi-finale perdue face aux Eléphants lors de la CAN 2006 en Egypte. A l'analyse du revers de Rustenberg, il est évident qu'ils ne peuvent bénéficier de circonstances atténuantes. Les confessions de Kalou Salomon résument le mal à l'origine de l'échec des Eléphants. «Je crois que nous ne sommes pas bien rentrés dans le match. Nous n’avons pas profité de nos qualités. Nous avons trop utilisé de longs ballons et, contre une équipe aussi puissante que le Nigeria, c’était compliqué de jouer long. Je crois qu’ils méritent leur victoire. On n’a pas utilisé notre percussion habituelle et eux étaient en place et tout en puissance. On voulait faire mieux que l’an passé et nous sommes tombés sur une grande équipe du Nigeria. A la fin, on a même baissé notre niveau de jeu», a déclaré à fif-ci.com, l'attaquant de Lille (Ligue 1 / France). Mais pour cela, faut-il les brûler après ce couac, quand on sait que l’échéance des éliminatoires de la Coupe du monde 2014 au Brésil approche à grand pas ? Les joueurs, eux, pensent que non. Et Kalou de renchérir: «J’espère avoir l’occasion de me rattraper et de remporter enfin ce trophée. En 2010, nous avions aussi perdu en quart de finale et nous avons été en finale en 2012. Je veux encore y croire». Mieux, l'attaquant des Eléphants donne aux Ivoiriens, des raisons d'espérer quant à l'avenir de l'équipe nationale, de leur génération dorée. «Il y a toujours de l’espoir. Notre équipe n’est pas encore morte. Nous avons des ressources et nous allons rebondir. En 2015 au Maroc, nous serons encore présents. Même si c’était une CAN difficile, collectivement nous sommes bien rentrés dans cette compétition. Contre le Togo et contre la Tunisie, on a montré qu’on se battait les uns pour les autres. L’esprit de groupe était là, et il ne faut pas tout remettre en cause sur ce match perdu contre le Nigeria», rassure Kalou Salomon. Dans tous les cas, l'heure des comptes et surtout des critiques a sonné. Cela s'impose à la Fédération ivoirienne de football, au sélectionneur Sabri Lamouchi qui dit ne pas se résigner, et aussi aux joueurs, pour permettre à l'équipe nationale de mieux rebondir.
Alphonse CAMARA
Malgré son effectif de stars, la Côte d'Ivoire devra encore attendre avant de remporter une deuxième CAN après celle de 1992. De la finale de 2006 à celle de 2012 , en passant par la demi-finale de 2008 et un quart de finale frustrant en 2010, les Eléphants ont chaque fois laissé les Ivoiriens et leurs fans de la planète du football sur une symphonie inachevée. Cette fois encore, c'est un énorme gâchis que Didier Drogba et ses coéquipiers ont servi aux Ivoiriens en sortant de la compétition, là où tout le monde les voyait en super favoris. L'on épiloguera longtemps sur ce qui n'a pas marché encore une fois. Mais il est indéniable que le manque de fithing spirit vient de rattraper à nouveau la génération dorée. Comme quoi, l'unanimité sur le talent de ces joueurs et leur renommée mondiale ne peuvent suffire au succès de l'équipe nationale de Côte d'Ivoire, qui va encore continuer de courir après le trophée continental. On ne va pas à la CAN comme si l'on allait à une soirée de gala ou à un match d'exhibition. La CAN, ça s'arrache aux forceps avec un savant mélange de talent, de cohésion, d'audace et de détermination. Et la chance fait parfois la différence. Dimanche, la dose d'audace et de détermination a manqué aux Eléphants, malgré leur expérience. Ce sont plutôt les Nigérians qui se sont distingués à ce niveau. Et la chance a parachevé leur succès. Une belle revanche pour les Black Eagles après la demi-finale perdue face aux Eléphants lors de la CAN 2006 en Egypte. A l'analyse du revers de Rustenberg, il est évident qu'ils ne peuvent bénéficier de circonstances atténuantes. Les confessions de Kalou Salomon résument le mal à l'origine de l'échec des Eléphants. «Je crois que nous ne sommes pas bien rentrés dans le match. Nous n’avons pas profité de nos qualités. Nous avons trop utilisé de longs ballons et, contre une équipe aussi puissante que le Nigeria, c’était compliqué de jouer long. Je crois qu’ils méritent leur victoire. On n’a pas utilisé notre percussion habituelle et eux étaient en place et tout en puissance. On voulait faire mieux que l’an passé et nous sommes tombés sur une grande équipe du Nigeria. A la fin, on a même baissé notre niveau de jeu», a déclaré à fif-ci.com, l'attaquant de Lille (Ligue 1 / France). Mais pour cela, faut-il les brûler après ce couac, quand on sait que l’échéance des éliminatoires de la Coupe du monde 2014 au Brésil approche à grand pas ? Les joueurs, eux, pensent que non. Et Kalou de renchérir: «J’espère avoir l’occasion de me rattraper et de remporter enfin ce trophée. En 2010, nous avions aussi perdu en quart de finale et nous avons été en finale en 2012. Je veux encore y croire». Mieux, l'attaquant des Eléphants donne aux Ivoiriens, des raisons d'espérer quant à l'avenir de l'équipe nationale, de leur génération dorée. «Il y a toujours de l’espoir. Notre équipe n’est pas encore morte. Nous avons des ressources et nous allons rebondir. En 2015 au Maroc, nous serons encore présents. Même si c’était une CAN difficile, collectivement nous sommes bien rentrés dans cette compétition. Contre le Togo et contre la Tunisie, on a montré qu’on se battait les uns pour les autres. L’esprit de groupe était là, et il ne faut pas tout remettre en cause sur ce match perdu contre le Nigeria», rassure Kalou Salomon. Dans tous les cas, l'heure des comptes et surtout des critiques a sonné. Cela s'impose à la Fédération ivoirienne de football, au sélectionneur Sabri Lamouchi qui dit ne pas se résigner, et aussi aux joueurs, pour permettre à l'équipe nationale de mieux rebondir.
Alphonse CAMARA